Retraites - On continue le 31 janvier !
23/01/202364 ans et 43 années de cotisations à taux plein... L’attaque frontale !
Pour beaucoup, on a fait comme on nous a dit. Faire des études. Alors on est parfois allé chercher quelques diplômes et puis... on a atterri dans une entreprise, parfois à 20 ans (bien) passés ! Ça semblait chouette... Mais notre boîte, comme toutes ou presque, est à l’image de ses dirigeants et des gouvernements qui la détiennent. Elle veut faire du profit et supprime ce qu’elle considère comme pas rentable. Pour ça, nos patrons nous paient au lance-pierre, réorganisent, précarisent, marchandisent...
Et voilà qu’on nous rallonge la facture, il faudrait travailler 43 ans pour avoir une retraite « entière ». Et attendre 64 ans pour la toucher.
Depuis 1946 et le compromis historique du Conseil National de la Résistance, les actif·ves paient pour les retraité·es. C’est le principe de la répartition. Comment ? Par nos salaires, tout simplement. Il y a donc deux manières de consolider l’actuel système des retraites et même de redescendre à un âge de départ à 60 ans après 37,5 années de cotisations : en étant plus nombreu·ses à cotiser et cotisant chacun·e davantage. Il faut aussi rétablir le taux de cotisations des patrons : les cadeaux des gouvernements au Medef ont fragilisé notre système de solidarité. C’est donc le patronat qui est responsable.
Plus on part en retraite tôt dans sa vie, plus on libère tôt un poste de travail pour un·e privé·e d’emploi. Plus notre salaire augmente, plus notre employeur et nous-mêmes abondons les caisses de retraite. Vous croyez vraiment que nos dirigeants et leurs alliés gouvernementaux imaginent qu’on va être super productifs à 63 ans et demi ? Ils ne veulent pas davantage d’actif·ves, ils veulent moins de pensionné·es. Cynisme absolu : plus on bosse longtemps, plus on meurt jeune...
Le 31 janvier 2023, on en remet une sérieuse couche ! L’unité syndicale est maintenue pour cette prochaine journée de grève et de manifestations. Faisons des Assemblées Générales sur nos lieux de travail, rassemblons-nous, débattons de reconduire la grève, bloquons l’économie !
LA GRÈVE APPARTIENT À CELLES ET CEUX QUI LA FONT. EMPARONS-NOUS EN COLLECTIVEMENT !