Retraite des femmes Marre d’être sacrifiées !

Les femmes, éternel problème pour le pouvoir patriarcal

Réforme après réforme, la situation des femmes ne connaît pas d’amélioration notable, à l’image de ce qui se passe en matière d’égalité salariale et professionnelle. Les femmes cotisent sur un montant plus faible que les hommes puisqu’elles sont encore payées en moyenne 22% de moins. Quand le

gouvernement veut allonger la durée de travail, ce sont automatiquement les carrières incomplètes qui vont trinquer et cela concerne aujourd’hui 40% des femmes. En France, elles ont touché une retraite moyenne de 1 154 euros bruts en 2020, de 40 % inférieure à celle des hommes (INSEE). Dans les projections de l’Institut National des Etudes Démographiques, cet écart ne sera toujours pas comblé en 2065 !

67 ans, l’horizon féministe du gouvernement

Pour ne pas souffrir de la décote, le départ à la retraite à 67 ans est la perspective qui attend les femmes pour peu qu’elles aient fait un peu d’études, qu’elles aient pris un congé parental, ou qu’elles aient élevé des enfants. Dans le domaine de la petite enfance, il manque 300 000 places en crèche. La CNAF a recensé cette année près de la moitié des crèches en manque de personnel, d’où des berceaux fermés ! Selon Eurostat 54,2 % des femmes de 25-34 ans ont terminé avec succès des études supérieures. La décote pénalise aussi tout·es celles et ceux qui ont un parcours heurté (chômeurs/euses et précaires, femmes).

Pénibilité : “ça va bien se passer...”

Réforme après réforme les critères de pénibilité au travail sont rognés comme en 2017 avec les ordonnances Macron. Exit le port de charges lourdes, les postures pénibles ou travailler en environnement bruyant. C’est aussi la charge émotionnelle liée aux métiers en contact avec le public qui concerne nos secteurs d’activité et qui n’est pas prise en compte dans ces critères.

En colère, dans la rue, en grève, soyons encore plus nombreuses le 31 janvier
pour dire stop à cette réforme !

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