Procès Lombard : la parole aux victimes

Quand la justice met presque dix ans à se prononcer sur une affaire qui a concerné une entreprise comme Orange, avec plus de 100 000 salarié-es, on peut raisonnablement penser à un déni de justice.

Mais ce sera pourtant la première fois qu‘un tel procès va se tenir avec une entreprise du CAC 40 et ses dirigeants dans le box des accusés. Deux mois de procès en mai-juin 2019 pour mettre à jour un système national de harcèlement qui a conduit des dizaines de milliers de salarié-es à vivre un enfer, qui en a conduit plusieurs milliers à des phases dépressives sévères avec plusieurs dizaines de suicides sur la période 2007-2010.

Dix ans d’attente, de sentiment d’injustice pour les victimes et leurs familles. Dix ans pendant lesquels la justice a fait son travail dans une instruction qui aura duré 4 ans pour un dossier de 22 000 pages. Mais aussi dix ans durant lesquels les dirigeants d’Orange, MM. LOMBARD, BARBEROT et WENES, ont multiplié les manœuvres juridiques pour se sortir de ce procès.

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