Pouvoir d’achat : On ne va pas tenir longtemps

SUD-PTT n’a pas signé l’accord pour les salariés qui actait une baisse du pouvoir d’achat - Avec l’inflation qui continue de progresser, l’addition est salée - Côté fonctionnaires, les 3,5 % annoncés pour le 1er juillet participent de la même mécanique - Pas de vacances pour l’inflation qui devrait être à environ 7 % à l’automne ! - Pas de vacances non plus pour imposer une augmentation des salaires !

Qu’il s’agisse de mesures unilatérales ou issues d’un accord que 4 syndicats ont eu la faiblesse de signer, le moins que l’on puisse dire, coté pouvoir d’achat des postier·es, c’est que le compte n’y est pas !

Une direction abonnée à la pingrerie
Depuis 2020, la litanie des sales coups de la direction est triste à égrener mais c’est une réalité qui a des effets sur nos porte-monnaie. Souvenons nous de l’opération « pas un rond pour les postiers » que la direction a mené tout au
long de la crise Covid : ceinture sur la prime Castex en 2021, pas d’intéressement en 2020 et en 2021 c’est 1300€ que nous aurions du toucher !

La vérité des prix, c’est aujourd’hui

Or, dès la signature de l’accord salarial en mars 2022, on savait déjà que l’inflation était à 4,5%, bien au-delà des 2% d’augmentation proposés aux salarié·es, sans parler des fonctionnaires, éternels tricards des négociations salariales. L’inflation est aujourd’hui bien installée à 5,8% et d’après l’INSEE, elle passerait à 7% en septembre, on est quasiment à 6% de moyenne annuelle !
100 € nets mensuels, c’est possible !
Il est parfaitement possible d’augmenter le Complément De Rémunération (CDR) pour les salarié·es comme les fonctionnaires. Une majoration mensuelle de 100 € nets pour toutes et tous. pèserait 10% des profits de La Poste en 2021. Voilà une réponse concrète et faisable sur le pouvoir d’achat. La direction doit arrêter de nous enfumer quand il s’agit de rétribuer celles et ceux qui font tourner la boite.
Une rentrée qui promet d’être très chaude

SUD-PTT a écrit le 4 juillet au président de La Poste avec copie à toutes les fédérations syndicales pour imposer une réunion rapide à la direction générale. Sans mesures salariales fortes et sur la durée, la plupart des postier·es ne tiendront pas le choc dès la rentrée. Avec cette direction, on n’aura rien sans un vrai rapport de force.

Faute de réponses à des augmentations de salaires, nous proposons de préparer une grève unitaire ! L’austérité, elle, ne prend pas de vacances. A la SNCF, les syndicats CGT, CFDT, UNSA et SUD-Rail ont appelé à la grève le 6 juillet. Ça bouge aussi dans les aéroports, chez les pompiers, dans l’éducation, les industries électriques et gazières, on peut faire comme eux !

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