Du 1er mai au 5 mai : Face aux injustices, mobilisons nous !

Dans le contexte actuel de mobilisations face à l’ampleur des attaques de Macron et son gouvernement, le 1er mai, journée internationale de manifestations, de revendications et de solidarité entre les travailleur(euses), prendra cette année une importance toute particulière et constituera une étape importante de la convergence des luttes.

Le conflit des cheminot-es marque son 2e mois de mobilisation pour un service public ferroviaire et la préservation de leur statut. Tout au plus un rendez- vous chez le 1er ministre est prévu le 7 mai prochain, tandis que le PDG de la SNCF s’évertue à clamer par- tout que le mouvement s’essouffle.

Les étudiant.es en lutte ont subi dans de nombreuses facs des évacuations violentes et la répression comme seule réponse à leurs attentes légitimes : celle d’un système éducatif qui n’institue pas la sélection inégalitaire comme perspective d’avenir.

Chez Air France, les salarié-es ne lâchent pas non plus et continuent à demander des augmentations de salaires après les « efforts » drastiques demandés depuis plusieurs années.

D’autres secteurs sont ou entrent en lutte à la Poste (dans le13, le 35, le 33, le 92...), dans le commerce, l’éducation ou les finances publiques... les syndicats de Solidaires appellent à la grève à compter du 3 mai.

Tout le mois de mai, faisons masse pour refuser les politiques de Macron et amplifions les mobilisations !

Les sujets de mécontentements et de colère se multiplient : réforme de l’assurance chômage, hausse de la CSG, attaques sans précédent contre les services publics et la fonction publique avec des situations dramatiques dans les hôpitaux et les ehpad, loi asile... et les réformes futures sur les retraites, le financement de la dépendance par un 2e jour de travail non payé. Toutes ces mesures renforcent les inégalités et sont au seul profit du Medef et des plus nantis. elles accompagnent des répressions syndicales et de violences comme celles employées lors de l’évacuation de la ZAD.

Nous proposons de faire de cette période du 1er au 5 mai un moment de renforcement de nos luttes, de rencontres, de convergences pour porter plus haut nos revendications et notre refus des politiques gouvernementales. Le gouvernement, les patrons prétendent aller jusqu’au bout, montrons leur notre détermination. Le 1er mai marque la solidarité de tous les travailleur(euses) et la lutte contre les politiques anti-sociales et liberticides. Il est aussi une journée de lutte contre le racisme et l’extrême droite, des idées et politiques racistes et nauséabondes.

Il faut saisir toutes les occasions de lutter ensemble pour nous rendre plus enthousiastes et plus fort.es : à ce titre l’initiative du 5 mai d’une manifestation pour « faire la fête à Macron » ouverte par d’autres acteurs politiques et de la contestation, doit aussi permettre de nous retrouver dans la rue à Paris et ailleurs pour montrer la détermination des salarié-es en lutte et agréger la colère de ceux et celles qui ne le sont pas encore.

Tout peut basculer, refusons leur monde d’injustices et d’inégalités, luttons pour le changer !

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