Conditions de travail : Orange doit réagir !

Le déroulement du procès Lombard, tenu en bonne partie grâce à la pugnacité de SUD, a mis en exergue les conséquences dramatiques des conditions de travail dégradées. Orange doit tout mettre en œuvre sans délai pour éviter de réitérer tout nouveau dérapage ou risque de dégradation.

Pour éviter toute catastrophe sociale ou humaine, SUD revendique :

- L’arrêt de la surveillance injustifiée des salarié·es constatée avec le déploiement de fonctionnalités et d’outils de plus en plus intrusifs dans la vie privée, notamment Esa-feMePro et Technicien Digital en UI qui démontrent une totale absence de conformité de l’entreprise au RGPD

- L’arrêt des réorganisations répondant aux seuls objectifs financiers et qui éradiquent toute dimension humaine ainsi que la proximité client.

- La suppression des surcharges de responsabilités et d’activités imposées aux encadrant·es et le retour à un vrai management de proximité avec une réelle proximité physique entre les salarié·es.

- La sauvegarde de l’identité géographique des salarié·es par le rejet du concept de flexidesk et celui des plateaux de travail qui ne préservent pas le confort de travail et l’équilibre individuel.

- Une analyse technique externe et une étude d’impacts RPS systématique pour tout nouvel outil modifiant les conditions de travail.

- Une politique volontariste et efficace de prévention et de réaction pour les travaux en environnement critique : hauteur, amiante, parafoudres tant pour les salarié·es que pour les sous-traitants.

- L’application intégrale de tous les accords dans toutes les directions et territoires avec une attention particulière sur égalité hommes femmes, équilibre vie privée vie professionnelle, intergénérationnel.

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