30 novembre, procès contre le Medef,

Loïc Canitrot est poursuivi suite à l’occupation du MEDEF du 7 juin 2016.

Il est faussement accusé de « violences en réunion » par un cadre du syndicat patronal.

CONTEXTE

Avril 2016 : syndicats de salariés et d’employeurs du spectacle sont parvenus à un accord sur l’assurance chômage pour les intermittents, artistes et techniciens. Seuls la confédération CFDT et le MEDEF refusent de ratifier son entrée en vigueur.
Juin 2016 : une centaine d’intermittents et d’opposants à la Loi Travail-n°1 s’invitent au siège du MEDEF.
Propositions en main, ils réclament un régime d’indemnisation mieux adapté à leurs métiers et des allocations décentes pour tous les chômeurs. Loïc Canitrot, membre de la Compagnie Jolie Môme, militant syndical, co-fondateur de Nuit Debout est parmi eux.
Loïc est mobilisé depuis des années pour les droits des sans papiers, des élèves de Seine Saint Denis, et ceux des intermittents du spectacle. Figure emblématique des luttes, il est connu pour son sang froid, sa détermination et sa sérénité en toute occasion.

ACCUSATION

Entrés sans difficulté par la porte principale, les manifestants sont aussi déterminés que calmes.
Le directeur de la sécurité du MEDEF, quant à lui, « pète les plombs », il injurie les manifestants, puis frappe Loïc d’un coup de pied aux testicules, s’enferme dans son bureau, appelle la police et porte plainte au motif mensonger d’un coup de poing de Loïc contre lui...

Arrêté, Loïc passe de victime à suspect, puis présumé coupable, au cours de ses 48 heures de garde à vue.

SOUTIEN

À l’appel de la Compagnie Jolie Môme, de la fédération CGT Spectacle, de la Coordination des Intermittents et Précaires d’IDF, de la CNT spectacle, de Solidaires Saint-Denis et de l’UD-CGT-93, ce procès mobilise de nombreuses organisations syndicales et politiques, des personnalités du mouvement associatif et du spectacle et les milliers d’individus qui ont signé l’appel « Le Medef nous les brise ». Nombre d’entre eux seront présents devant le tribunal ce 30 novembre dès 8h.
Frédéric Lordon, Denis Gravouil et Arlette Laguillier viendront témoigner à l’audience.


EN VÉRITÉ

Personne n’a porté de "coup de poing" à ce monsieur malgré ses insultes et sa violence.
Le Medef ment, le Medef frappe, le Medef se croit tout permis, y compris de tenter d’instrumentaliser la police et la justice pour réprimer et intimider ses opposants politiques.
Mais surtout, le Medef est le premier coupable des violences sociales qui s’exercent quotidiennement dans ce pays contre les chômeurs et les travailleurs !

CRIMINALISATION DU MOUVEMENT SOCIAL

Des procès très politiques visent des militants suite au mouvement du printemps 2016, suite au soutien apporté aux réfugiés ou à la tension croissante dans les quartiers populaires.Toutes ces intimidations et répressions ne sont que des attaques contre les libertés d’opinions et d’expressions.
Nous manifestons et manifesterons une solidarité sans faille envers tous ces camarades.

Pour la relaxe de Loïc,
contre les répressions politiques,
pour la séparation du Medef et de l’État !
RDV jeudi 30 novembre
à 8h devant le Palais de justice de Paris, M° Cité

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