1er octobre : l’acte II pour les retraites, les salaires, les services publics !
19/09/2024Qu’on croie ou non que notre sort s’améliorera grâce aux parlementaires, force est de constater que là, c’est mal barré. Macron sort de la cuisse de Jupiter, un « statut » partagé avec le grand patronat et les grands possédants. Sa politique les sert et nous dessert. Que demande le peuple ? Des hausses significatives de salaires, le choix de pouvoir partir en retraite à taux plein le plus tôt possible, des services publics pour assurer un minimum d’égalité sociale.
Le 1er ministre fraichement nommé avait déclaré vouloir passer l’âge de départ à la retraite à 65 ans. Il a aussi proposé de baisser la part brute du salaire pour augmenter la part nette, fragilisant davantage la Sécurité sociale – maladie, retraite, vieillesse, handicap - évitant au patronat de mettre la main à son portefeuille. Et il n’a déjà que le mot « austérité » à la bouche ! L’aberration de cette nomination se double d’une nouvelle attaque sur le salariat.
Que nous reste-t-il ? Notre propre force collective ! Bloquer l’outil de production, freiner les profits, montrer notre colère, exiger + de salaires + de services publics et de travailler moins pour travailler toutes et tous !
SUD PTT s’inscrit sans hésiter dans la journée de grève interprofessionnelle du 1er octobre 2024 !
Nous l’envisageons comme un 3e tour social. Le début d’un mouvement plus profond, un mouvement d’exaspération, mais aussi un mouvement de reprise en main de notre destin. Dépendre de personnages tous puissants, hors sol, méprisants, qui ne balancent même plus les miettes, préférant les placer sur les marchés financiers, nous oblige à ne compter que sur nous.
300 euros mensuels supplémentaires immédiatement, abrogation de la réforme des retraites de 2024 avant de revenir sur les précédentes, investissement massif dans le logement, l’énergie renouvelable, l’alimentation saine, l’école et l’hôpital publics, les transports, mais aussi la communication (internet, téléphone, colis, courrier à but non lucratif) et une banque sociale pour les plus précaires, voilà les priorités.
