Adrexo : La direction préfère licencier des syndicalistes que de protéger les victimes de harcèlement sexuel.

Jeudi 28 septembre, Un de nos représentant syndical au CHS CT SUD a reçu une lettre de licenciement avec mise à pied conservatoire. Bizarrement, cette lettre fait suite à un CHS CT qui a eu lieu le 27 septembre pour décider de la mise en place d’une commission d’enquête porté par les représentants SUD sur des faits de harcèlement sexuel commis par un autre salarié.

Depuis plusieurs mois, une salariée du dépôt de Bondoufle subissait des faits de harcèlement. Après de multiples alertes de notre délégué du personnel auprès de la direction régionale seule habilitée à pouvoir prendre des sanctions et un dépôt de plainte de la salariée concernée, il a fallu que deux membres du CHS CT déposent un droit d’alerte pour que la direction réagisse. Mais de quelle manière !!! Puisqu’Hervé Estampes, directeur d’ADREXO, a non seulement mis notre RS en mise à pied conservatoire, celui-là même qui défendait le principe de la commission d’enquête pendant ce CHS, mais a également nommé le harceleur présumé à la tête du dépôt de Bondoufle.

La même semaine, sur RTL, un des dirigeants d’HOPPS groupe, propriétaire d’ADREXO affirmait que « la première richesse de l’entreprise ce sont les hommes ». Il semblerait qu’il l’entendait au pied de la lettre vu que l’entreprise préfère protéger l’« homme » présumé harceleur que la femme victime de faits de harcèlement.

SUD PTT demande clairement l’arrêt de la procédure de licenciement, mais surtout que toutes les mesures soient prises pour protéger la salariée victime des faits de harcèlement sexuel.

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