Cette fonction sélectionne les articles par thèmes lors de votre visite. Pour revenir à la version générale cliquez sur l’onglet en haut de la page d’accueil "La une sudptt.org"
La mise en vente des licences 5G pose la question de la stratégie gouvernementale en matière de télécommunications. Quelle est l’utilité de cette technologie ? Sera-t-elle accessible à toutes et tous, pratiquement et financièrement ? Quel contrôle sur son développement sur les territoires ? Quels sont ses impacts sur la santé ? Sur l’environnement ?
La direction du groupe public vient en effet de mettre sur la table un projet de réorganisation profonde de la branche courrier colis. Ce projet a été refusé par deux fois, le 15 septembre, et ce jour 23 septembre, par l’ensemble des organisations syndicales siégeant au comité technique national.
Ce 15 septembre se tenait une réunion de suivi des procédures de réparation, suite au procès de France Télécom sanctionnant la crise sociale de 2007-2010… Si le dispositif fonctionne plutôt bien avec plus de 1.000 dossiers déposés, la direction souhaite mettre pourtant fin aux dépôts de nouveaux dossiers pour le 31 octobre, contre l’avis unanime des fédérations syndicales !
Leur monde d’après ressemble comme deux gouttes d’eau au monde d’avant : toujours les mêmes qui prennent les mauvais coups, que la crise soit financière, économique ou sanitaire ! Et il faudrait payer l’incurie gouvernementale ? Il n’en est pas question !
Alors que la crise a montré avec plus d’acuité que le lien social exercé chaque jour par les postier·e·s est essentiel à la population, la direction s’obstine à jouer une toute autre carte. Elle veut en finir le plus vite possible avec le service public postal.
Une fois de plus les chiffres ne font que confirmer ce que Sud dénonce régulièrement : des suppressions d’emplois massives, la dégradation des conditions de travail, des organisations du travail pathogènes et toujours de nombreuses inégalités...Evidemment, cela n’a pas empêché les 10 plus grosses rémunérations du groupe de s’augmenter de 11,68 % en 3 ans.
Cinq mois après la fin de l’actionnariat majoritaire de l’état, le maintien du statut de société anonyme est pour nous posé. De la même façon, comme nous le réclamons depuis des années, c’est un débat avec l’ensemble de la population, des associations et des postier·e·s qui doit être mis en place pour l’avenir du service public postal.
Lors du dé-confinement, la Branche Courrier Colis a imposé des organisations transitoires sur les PIC, PFC, ACP... avec retour aux organisations avant COVID le 1er septembre. Pour la distri, le discours était tout autre, mais... le vent a tourné !
Les postier-es ne sont pas une variable d’ajustement ! Ni héros, ni gogo, mais des travailleurs-euses qui revendiquent des conditions de travail décentes ! Des embauches massives : tout de suite !
Les chiffres du 1er semestre 2020 confirment une orientation. De l’argent il y en a pour les actionnaires et les leaders "1ers de cordées". Pour les autres, au nom de la stabilité de l’entreprise à préserver, il faut faire avec moins. En particulier avec moins d’emplois dont une baisse drastique en France.
Malgré la crise sanitaire et les éloges pour les postier·es "héros" de la période, la direction garde son cap répressif. Alors que l’on espérait que le "nouveau monde" permettrait aux grévistes de Digne d’échapper aux disciplines que La Poste leur promettait, il n’en a rien été. 17 de nos collègues risquent jusqu’a 15 jours de mise à pied. Un rassemblement de soutien est prévu le 23 juillet à Avignon.
Le 14 juillet, Solidaires et SUD-PTT, parmi une vingtaine de syndicats et d’associations regroupées sous la devise “Plus jamais ça !” appellent à manifester dans toute la France. Parce que, remaniement ou pas, ce qui se prépare ressemble comme deux gouttes d’eau aux politiques qui nous ont menés dans le mur ! Si on les laisse faire, rien ne nous sera épargné, y compris la réforme des retraites qui ressort des placards. Le 14 juillet, on manifeste partout !
Plutôt que de prolonger les mesures de l’accord qui permettait aux agents en retrait ou gardes d’enfants d’avoir accès au chômage partiel, la direction de La Poste a pondu un nouvel accord soi-disant issu du « dialogue social ». Il exclut d’office les parents qui n’ont pas de structure d’accueil pour les enfants. SUD PTT ne signera pas ce texte.
La direction a osé décider de taper au portefeuille ceux qui se sont retirés du service après le 21 mars, au moment où la Poste démontrait son incapacité à mettre en oeuvre des mesures de protections sanitaires satisfaisantes.
Les montants sont très en deçà de ce que nous sommes en droit d’attendre : de 100 € à 300 €. La direction invente même la prime à 0 € puisque c’est le montant versé aux agents qui ont été “présents” de une à cinq semaines. En pj, la déclaration de SUD au CTN.
Depuis trois décennies les attaques contre les services publics, les droits sociaux, l’emploi et la solidarité nationale n’ont pas cessé. Le secteur de la santé et de la protection sociale n’a pas été épargné. Elles et ils résistent, rejoignons les !
Cette ordonnance appuie de profondes réorganisations du travail qui sont en train de conduire l’entreprise publique à un service public minimum au profit du business maximum.
Dans tous les secteurs, tous les métiers, la direction de La Poste se sert de la crise Covid pour faire passer ses projets de réorganisations au détriment de la santé de ses agents. Un focus sur la distribution et le réseau.
SUD PTT a déposé un préavis de grève le 11 mai pour faire obstacle aux réorganisations tous azimuts que met en place La Poste sous prétexte de déconfinement.