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Pro Direct : Un sou est un sou !

Au début de l’été, les soirées se multiplient y compris entre collègues histoire de prendre un ou deux Spritz en l’honneur de la dernière prime ridicule que nous avons obtenue après moult efforts.

Malheureusement la Covid traîne toujours un peu... Le week-end fini après cet apéro mémorable, un groupe de salarié-es apprend le lundi matin sur le plateau qu’une des convives venait d’obtenir un beau test positif au Covid. Evidemment, les salarié-es soucieux de la santé du collectif de travail ont eu le réflexe de prévenir leur hiérarchie en demandant de pouvoir faire un test immédiatement. Et là, stupéfaction générale, la direction refusa de sortir un centime d’euro pour acheter des tests hormis la fourniture de masques ! La DS SUD a dû se rendre dans une pharmacie pour en faire l’achat (à ses frais) afin que les salarié-es qui le désiraient puissent se faire tester pour éviter la propagation du virus sur les plateaux. Les salarié-es ont dû faire les tests sur leur poste de travail et pendant leur temps de pause... Le calcul étant assez étrange car un plateau en arrêt total n’est pas très productif, non ? On passe sur les risques juridiques, mais bon là dessus nos patrons aiment le côté roulette russe !

Tout cela ne veut sans doute pas dire beaucoup pour la DRH de cette société, mais pour nous cela démontre le niveau d’humanité de l’entreprise. Pour rappel, le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salarié-es en entreprise face à l’épidémie de COVID-19, applicable depuis le 25 janvier 2022, indique que les employeurs peuvent, dans le respect des conditions réglementaires, proposer des actions de dépistage et des autotests aux salarié-es/agents volontaires. La CNIL rappelle que l’employeur ne dispose que d’un rôle organisationnel dans la réalisation de ces campagnes et que l’action de dépistage doit résulter d’une démarche volontaire du salarié-e/agent.


Hot Tension octobre 2022 -Ma petite entreprise, connaît-elle la crise ?

Le patronat des centres de contacts a publié son étude annuelle et, comme chaque année, les résultats vont dans le même sens : plus de chiffres d’affaires (CA) et plus de délocalisations. Voici quelques éléments permettant à chacun de mieux s’approprier l’évolution du secteur.


Retour de la réunion cse du 27 octobre - Poitiers

Voici un retour de la réunion CSE du 27 octobre avec comme points centraux : la prime Macron ou dite PPV, les jours de fractionnements, notre demande d’augmentation de salaire et bien sur l’accord télétravail


Tract intersyndical NAO - Le Mans

Suite à nos échanges du vendredi 21 octobre, nous pensions que la direction était enfin prête à ouvrir des échanges et de vraies négociations… ET BAH NON !!!


Majorel et Sitel divorcent...

Mariés au premier regard et divorcés à la première dispute, résume l’histoire d’amour entre les deux géants des centres d’appels. Pourtant, tout était écrit : la lune de miel à Miami (paradis fiscal qui sert aussi de lieu d’habitation au PDG de Sitel), les témoins convoqués et payés (les cabinets de conseil de type McKinsey) et enfin les familles (les actionnaires) qui se frottaient déjà les mains devant les festivités et, surtout, les synergies qu’elles pensaient mettre en œuvre...

Et bien non, les deux sociétés ne passeront pas leurs vieux jours ensemble, enfin, pour l’instant. Aujourd’hui, les ex-amoureux préfèrent, non pas se jeter du riz, mais quelques peaux de banane via des communiqués de presse visant à justifier les raisons de ce fiasco...

A ce petit jeu, la direction de Majorel a été la plus efficace dans sa communication afin de rejeter la faute sur le marié, Sitel, qui, dans sa vie précédente, aurait un peu trop mené la grande vie en s’endettant. Pire, les crédits pour acheter notamment l’Américain Sykes (2,4 milliards) auraient été réalisés avec un taux variable. La remontée des taux, due à la situation économique mondiale, provoque une augmentation de la charge financière qui pourrait s’envoler. Majorel explique que cette nouvelle donnée aurait dû permettre une redéfinition du contenu de l’accord.

De son côté, Sitel, a une autre explication : Majorel, qui est cotée en Bourse, a vu la valeur de ses actions baisser de presque 33% (22 euros contre 33). La volonté insistante de Majorel de rester en Bourse a donc compliqué les choses pour Sitel, d’autant plus que sa valeur avait plongé. Sitel a de son côté répondu qu’il ne devait pas y avoir de problème de dette et qu’en ce qui concerne les crédits réalisés à la BNP, ils étaient connus depuis le départ.

A vrai dire, peu importe qui dit vrai et d’ailleurs les deux disent peut-être la vérité. En tout cas, cela a coûté énormément d’argent qui aurait pu largement servir pour augmenter les salaires.


Appels sortants : le changement c’est... en Mars !

Un décret vient d’être publié le 14/10/22 et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il devrait secouer un peu le secteur des appels sortants. En effet, le démarchage téléphonique sera interdit le week-end et les horaires seront encadrés à partir du 1er mars 2023. Il sera autorisé du lundi au vendredi, uniquement de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 20h00. Cet encadrement s’applique pour tout le monde, sauf si le consommateur a donné son consentement express et préalable pour être appelé. Par ailleurs, un consommateur ne pourra pas être sollicité, par voie téléphonique à des fins de prospection commerciale, plus de quatre fois par mois par le même professionnel ou par une personne agissant pour son compte. Si le consommateur refuse ce démarchage lors de la conversation, le professionnel s’abstiendra de le contacter ou de tenter de le contacter avant l’expiration d’une période de soixante jours calendaires révolus à compter de ce refus.

Autant le dire, cela va nettement compliquer le travail d’une partie du secteur et ne devrait pas aider à obtenir nos primes... Cela devrait aussi engendrer pas mal de changement dans l’organisation du temps de travail, avec des horaires nous amenant à finir plus tardivement. Le pire étant les conséquences sur l’emploi, puisque les appels sortants représentent 16% de la totalité des appels. La réduction du créneau horaire pour émettre des appels et la limitation des appels par prospect risquent de provoquer un carnage. Pour « compenser au niveau de l’emploi » les patrons et les représentants de l’Etat annoncent vouloir discuter de l’ouverture du travail du dimanche !? (pour d’autres activités).


Comdata - Communiqué intersyndical sur les NAO

15 millions dans les caisses du groupe, plus de 2 millions d’euros remontées par CRM 72 au siège et l’enveloppe NAO allouée par la direction début octobre était d’un montant de 50 000 euros !!!


Toutes et tous en grève le 18 octobre !

Plus que jamais, nous avons des raisons pour nous mobiliser et rejoindre la dynamique de la grève des ouvriers des raffineries. Pour nous, ce sera un double combat car la date correspond à un appel interprofessionnel, mais aussi à la date de la réunion de négociation sur les salaires de notre convention collective. Vous trouverez dans l’article le tract et un communiqué de presse intersyndical.


ACCORD EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

SUD a signé le 9 août 2022 un nouvel accord entreprise portant sur l’emploi des jeunes, des salariés séniors et la transmission des savoirs et compétences. Petit récap’ des avancées obtenues !


Classification des métiers de l’accueil

Vous pouvez retrouver ici, les critères afin de réaliser le calcul précis de votre classification (voir doc 1500 à 1503). Pour que ce soit plus simple la Branche a déterminé des emplois-repères pour les métiers de l’accueil avec les coefficients correspondants (voir doc1503).


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