Retraites : le 6 juin, on remet le paquet !
25/05/2023Parce que...
La grande majorité de l’opinion publique reste opposée à la réforme !
Bien que la loi soit maintenant votée l’opinion publique reste très majoritairement au projet. Il n’y a donc aucune raison de baisser les bras.
Macron veut tourner la page organisant un “tour de France” (bien encadré et sécurisé par les forces de l’ordre) où il multiplie les annonces plus ou moins réchauffées, alors que certaines des mesures sont annoncées et adoptées depuis des mois ! Nous, on ne tourne pas la page !
le 8 juin, l’Assemblée nationale votera sur un projet de loi annulant la
réforme
Le jeudi 8 juin, il y aura vote sur un projet de loi qui pourrait annuler la réforme. Réforme qui, elle, n’a jamais été votée à cause du 49.3, dégainé pour éviter le camouflet d’une défaite parlementaire assénée grâce à la pression du mouvement social !
Le gouvernement et ses valets parlementaires font tout pour tenter d’éviter un vote. Avec des tripatouillages à l’appui, du genre débats sans fin et amendements en rafale... voire en interdisant carrément le vote. C’est la preuve qu’ils paniquent, alors on doit être massivement dans la rue le 6 juin.
Il y a une autre solution que d’augmenter l’âge légal !
Pour absorber un léger déficit en 2027, le gouvernement veut nous faire peur en répétant en boucle qu’il faudra augmenter les impôts ou baisser les pensions, si l’âge légal n’est pas repoussé. La ministre de la transition énergique y est allée de son petit couplet le 22 mai : ”Comment financer les retraites ? Est-ce qu’on augmente les cotisations, et on baisse donc le pouvoir d’achat des Français ? Est-ce qu’on baisse les pensions ?” C’est encore un mensonge, une manipulation !
Une simple règle de trois prouve qu’il suffirait d’augmenter les cotisations de 0,2 % par an. Et les patrons peuvent prendre leur part de ce 0,2 %. Et si le pouvoir d’achat baisse aujourd’hui, c’est à cause d’une inflation à 6 % en 2022 qui n’a pas été compensée par le patronat. Vraiment gonflée la ministre alors que les pertes de salaires en 2022 sont chiffrées (en moyenne) à 3 % !
Quelle insolence et quel culot de mettre en avant une baisse du pouvoir d’achat si les cotisations augmentent alors qu’ils développent l’austérité dans tous les secteurs de la vie courante !
