Vendredi 27 novembre 2020 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Un médecin condamné pour agressions sexuelles : l’arbre qui cache la forêt ?
  • Sud à Orange : Fusion SCO/UAT, que va devenir notre activité ? Notre site ? Pourrons-nous ou serons-nous en capacité d’assurer la multi activité ?
  • Sud à Orange bis : restauration, ensemble rétablissons la subvention à SCE et OFS
  • Informatique : l’attitude des entreprises françaises du numérique ne serait-elle pas irresponsable ?
  • Numérique : Pour vivre libres, sortons du bocal numérique
  • Racisme : Contre toutes les discriminations, nul ne peut se soustraire à la Loi.
  • Écologie : L’industrialisation a empoisonné notre pain, comment lui redonner la place qu’il mérite dans notre alimentation ?
  • Féminisme : Journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles
  • Société : Vers un état de police ?
  • Des chiffres et des maux : 62053

L'humeur du jour

Édito : Un médecin condamné pour agressions sexuelles : l’arbre qui cache la forêt ?

Le tribunal correctionnel de Tours vient de condamner un médecin du travail d’Orange à un an de prison avec sursis pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel dans l’exercice de sa fonction. Il avait été quelques mois auparavant sanctionné par le Conseil de l’Ordre pour les agressions, puis licencié pour harcèlement sexuel. Des salariées titulaires mais surtout de jeunes alternantes de l’AGpro et du SCO avaient été choquées de leur visite d’embauche, premier contact avec la médecine du travail pour la plupart d’entre elles, et s’en étaient ouvertes à des militant. es de SUD. Suite aux alertes pour danger grave et imminent à la Direction, à l’Inspection du travail et aux enquêtes par deux CHSCT, la réaction de la Direction - dont le DRH - avait accusé nos militant.e.s de salir la réputation du médecin - s’est avérée insignifiante : un entretien de pseudo-cadrage avec le médecin incriminé et l’engagement de ne pas continuer les mêmes pratiques. Alors même que des faits similaires avaient déjà été découverts lors de son précédent poste dans le Nord ! C’est un très important point d’étape dans la lutte contre les violences faites aux femmes au travail. Et c’est grâce à la persévérance de militant·es de SUD PTT qui avaient déjà dénoncé les faits en 2013 auprès de la Direction. Actuellement a lieu la négociation du nouvel accord Égalité Professionnelle Femme-Homme. Orange propose... de baisser ses objectifs de recrutement de femmes, faute d’avoir su atteindre ceux définis en 2018 ! On aimerait que ce soit pareil pour les objectifs des salarié·es. Puisque chez Orange on communique qu’on n’est pas sexiste, cela devrait suffire, non ? Là aussi, les équipes militantes de SUD continuent à veiller au grain et se réjouissent de l’intersyndicale qui se met en place après 4 rounds de négos devant une Direction enfermée dans ses certitudes.

En savoir plus


Sud à Orange : Fusion SCO/UAT, que va devenir notre activité ? Notre site ? Pourrons-nous ou serons-nous en capacité d’assurer la multi activité ?

Dans cette période de crise sanitaire, pour SUD et nous espérons pour la direction de l’UAT, la seule vraie nécessité est de protéger et d’assurer une protection totale des personnels d’Orange. Leur bien-être au travail doit être la priorité. Notre seule préoccupation doit être celle-là. Nous constatons malheureusement une nouvelle fois, que durant cette période noire pour tous les personnels, l’entreprise continue inlassablement dans de nouvelles réorganisations, de nouvelles restructurations accentuant le stress pour les personnels. Dernier exemple en date, la fusion SCO/UAT qui commence à être décliné dans les services. Ce dossier impacte 5 315 salarié-es dans notre entreprise. C’est une déclinaison Engage 2025 avec une augmentation de la sous-traitance et du digital. Une multitude de questions commencent à nous parvenir. Les projets continuent à une vitesse folle, dans une période hyper stressante pour tout le monde. Nous demandons le gel des réorganisations et des restructurations pendant a minima le confinement, voir pendant la crise sanitaire. Cette demande a aussi été faite au niveau du CSEC.
L’urgence d’Orange pour continuer ses restructurations n’est pas la nôtre. D’ailleurs, est-il normal que l’information de ce jour sur le dossier de fusion UAT/SCO soit maintenue sachant qu’une expertise, a été votée à l’unanimité mardi 3 novembre 2020 au CSEC ? Cette expertise sur le projet d’évolution du modèle de Services Clients Grand Public pourra faire évoluer ce projet, le modifier, voir l’en empêcher. L’heure est à garder son calme, de la sérénité mais certainement pas à surcharger mentalement les personnels d’Orange. Sud demande à la direction de suspendre le projet sur la fusion SCO/ UAT dans l’attente du résultat et des conclusions de l’expertise.


Sud à Orange bis : restauration, ensemble rétablissons la subvention à SCE et OFS

L’organisation syndicale majoritaire aux CSE de SCE et OFS n’ayant pas adhéré à l’accord ASC de restauration, les salariés de ces deux établissements ont perdu leur subvention dans les restaurants Orange. L’unique palliatif actuellement prodigué du 100% Ticket Restaurant® est loin de faire l’unanimité ! Tous les salarié-e-s d’Orange sont concerné-e-s. L’absence du personnel de SCE et OFS dans les cantines fait chuter le nombre de couverts, déjà considérablement impacté par la crise COVID. Cela met en péril l’équilibre du système de la restauration collective à Orange. Les CSE de SCE et OFS peuvent, quand ils le souhaitent, adhérer à l’accord ASC de restauration pour rétablir la subvention et défendre la restauration collective. Un vote majoritaire des élus de ces CSE suffit. Face à l’opposition de l’organisation syndicale majoritaire dans ces deux établissements, les élus CFDT, CGT, FO et SUD, ont besoin de votre soutien. Défendons la restauration collective pour tous les salariés d’Orange !

En savoir plus


Informatique : l’attitude des entreprises françaises du numérique ne serait-elle pas irresponsable ?

Les ESN/SSII ne jouent pas le jeu de la solidarité nationale et de la sécurité sanitaire du pays.
Du fait de leurs activités et métiers du numérique, l’obligation leur est faite d’appliquer le télétravail à 100 %.
Elles le peuvent sans conséquences majeures sur leur économie, comme le premier confinement l’a prouvé. Elles ne renoncent pas à leur hostilité au télétravail, inscrite au plus profond de leur ADN, ce qui est un comble pour des « entreprise du digital ». Solidaires Informatique revendique de négocier le télétravail pour faire respecter les droits des salarié-es et garantir leur santé physique et psychique.

En savoir plus


Numérique : Pour vivre libres, sortons du bocal numérique

Les États ont consacré les quarante dernières années à dépenser des milliards d’argent public pour structurer des filières de recherche-industrie et informatiser la société. Cette infrastructure électronique leur a fourni une capacité de contrôle qui donne au télécran de 1984 des airs de gramophone. Elle leur a aussi donné une nouvelle légitimité à l’exercer. Une société pleinement informatisée a toutes les chances de déboucher sur une société totalitaire. On étouffe là-dedans, non ? Covid ou pas Covid, pour vivre libres, il va falloir réapprendre à tisser des réseaux sociaux à l’extérieur du bocal.

En savoir plus


Racisme : Contre toutes les discriminations, nul ne peut se soustraire à la Loi.

Le mois d’octobre était consacré à la cybersécurité au sein d’Orange. Le dernier module « Keepass » contenait une diapositive choquante et indigne. Celle-ci montre l’image d’un jeune noir assortie de la légende « Les mots de passe, c’est le truc qui me fait kiffer grave ». Il nous est dit, alors, que des pirates malintentionnés sont à l’affût sur internet pour voler nos mots de passe. Pour quelles raisons, notre entreprise choisit-elle une iconographie raciste pour introduire un module sur la sécurité des mots de passe ? Pire, pour quelles raisons, le choix de représenter un pirate informatique, un voleur anonyme par définition, par une personne racisée et une légende au langage familier, n’a-t-il rencontré aucun obstacle au sein d’Orange et a-t-il été validé ? Quel en est le but pédagogique ? Sud demande à la direction de prendre toutes les mesures pour supprimer cette image, présenter des excuses à toutes celles et à tous ceux à qui elle a été infligée dans le cadre de cette formation et d’être vigilante sur le contenu du matériel utilisé.

En savoir plus


Écologie : L’industrialisation a empoisonné notre pain, comment lui redonner la place qu’il mérite dans notre alimentation ?

Adirano Farano est parti à la recherche du pain. Pas du pain ’’mutant’’ dopé et dangereux pour la santé, non du véritable pain, celui qui fait du bien, ce mélange simple et parfait de farine-eau-levain que l’être humain partage et vénère depuis le néolithique. Il dessine aussi, en vingt propositions concrètes, les contours du pain de demain, un pain bon pour l’être humain et bon pour la planète.

En savoir plus


Féminisme : Journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles

Le 25 novembre, l’Union syndicale Solidaires a appelé à manifester partout en France lors de la journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles, à organiser partout où c’est possible la convergence de toutes celles (et ceux) qui luttent syndicalement, féministement, qui collent, qui dansent et se révoltent chaque jour contre les violences sexistes et sexuelles.

En savoir plus

Colloque féministe attaqué : Fachos, machos, hors de nos vies !

Le 6 novembre dernier, le colloque féministe "Nos luttes changent la vie entière : 50 ans de MLF", tenu en distanciel sur Zoom, a été l’objet d’attaques de trolls masculinistes issus des forums jeuxvideo.com. Face aux violentes insultes, aux dessins obscènes et aux sigles nazis envahissant l’espace de discussions, le colloque a dû être repoussé. Nous appelons tous les studios et éditeurs de jeux vidéo à stopper leur collaboration avec le site jeuxvideo.com tant que ce dernier n’aura pas mis fin à sa complaisance avec son public raciste.

En savoir plus


Société : Vers un Etat de police ?

Et comme si les dispositions réglementaires n’étaient pas assez musclées, ou liberticides selon, des tenants de la surenchère sécuritaire jouer les apprentis sorciers en déposant une proposition de loi intitulée « sécurité globale », qui n’a rien à envier aux meilleures dystopies. En cette période troublée et endeuillée, qui exigerait des décideurs publics un sang-froid démocratique sans failles, l’État de droit est décidément attaqué de toute part par des pyromanes en responsabilité : de la volonté de modification de la Constitution pour contrer « ces pseudo-­‐défenses des libertés individuelles », à la revendication d’un « Guantanamo à la française », en passant par des demandes d’« exonération des lois de la paix » ou « d’une législation de guerre ». Dans une situation très difficile, face à la Covid et au Gouvernement, c’est par l’organisation de la solidarité que nous nous en sortirons. Mais que le pouvoir soit prévenu : nous ne confinerons pas nos colères ni nos libertés !

En savoir plus avec le syndicat de la magistrature


Des chiffres et des maux : 62053

62 053 ruptures de contrats de travail liées à un PSE ont été enregistrées depuis mars 2020 ; soit plus du double par rapport à la même période en 2019.

En savoir plus

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
Cette lettre d’information est hebdomadaire. Vous pouvez vous y inscrire et ainsi vous la recevrez directement.
Envoyez un courriel pour recevoir cette newsletter
Si vous souhaitez ne plus y être abonné vous désinscrire