Journée de défense des CHS-CT

Le lundi 4 décembre, nous allons dire haut et fort, en nous rassemblant à Paris pour ceux qui le peuvent, que nous sommes opposés à la suppression des CHSCT et que nous demandons, au contraire, qu’ils soient confortés par des pouvoirs élargis et une extension à tout le monde du travail.

Nous sommes convaincus que ce qui est présenté doucettement comme une « fusion des instances représentatives du personnel » n’est pas une mesure parmi d’autres. En supprimant les CHSCT, les ordonnances Macron suppriment une digue : celle qui empêche d’ignorer le travail réel au nom d’impératifs supérieurs à la santé au travail.

Les CHSCT sont acteurs de la résistance, l’un des plus proches des salariés. Ils sont aussi, de plus en plus, un point d’appui pour montrer le lien entre santé au travail et santé publique.

Le 4 décembre, les représentants du personnel auront la parole. Nous vous donnons rendez-vous à 9h pour cette journée combative. Bourse du travail salle Eugène-Hénaff, 29 bd du Temple -75003 Paris / Métro : République

Au fil de la journée, nous entendrons une quinzaine d’expériences de combats menés par les CHSCT et le débat nous permettra une vision plus large encore. Les propositions d’intervention reçues sont nombreuses. Le groupe qui a lancé et organisé la journée travaille pour que s’exprime la diversité des questions soulevées, des combats menés, gagnés parfois, provisoirement perdus dans d’autres cas. Nous entendrons aussi des CHSCT du secteur public, aux pouvoirs très insuffisants, ou non encore menacés de suppression... mais pour combien de temps ? La sous-traitance, l’intérim, les secteurs trop souvent oubliés, seront également représentés.
L’après-midi sera tourné vers la suite : comment ne pas perdre la somme des connaissances et des expériences accumulées dans ce patient et souvent difficile travail que réalisent les militants des CHSCT ? Comment, au contraire, en prendre, et faire prendre, mieux conscience ? Comment poursuivre et amplifier la mise en visibilité des conditions de travail, sans accepter que les coups de projecteurs médiatiques sur tel ou tel scandale restent sans lendemain ? Comment partager ce que nous savons, nous, de la marche réelle des entreprises, de ce qu’il en coûte à ceux et celles qui travaillent ? À l’issue de nos débats, nous prévoyons l’adoption d’une déclaration publique qui fera écho à la journée.

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