Jeudi 16 février 2017 - Numéro 294 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Non au Ceta !
  • Jean Claude Lachaux, condamnation d’Orange confirmée par la cours d’appel.
  • Des salarié-es belges se font implanter une puce électronique
  • 7 intermittent-es et précaires relaxé-es... le MEDEF débouté !
  • Des chiffres et des maux : E171

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Non au Ceta !

Une délégation de solidaires était présente au côté des 1000 manifestant-es venu-es de France d’Allemagne, de Belgique, d’Espagne le mercredi 15 février, jour du vote du CETA au parlement européen à Strasbourg.

Le CETA est le résultat de négociations conduites dans l’opacité la plus totale, sous la pression de groupes d’intérêts industriels et financiers. Il donne aux multinationales le pouvoir de poursuivre des gouvernements et contester les mesures politiques légitimes qu’ils pourraient adopter pour protéger les consommateurs-trices, la santé et l’environnement.

Les député-es ont adopté par 408 voix pour, 254 contre et 33 abstentions ce traité de libre-échange conclu entre l’UE et le Canada. 90 % de son contenu entrera en application provisoire à partir du 1er mars, sans attendre l’approbation des parlements nationaux des États membres.

Ce vote lourd de conséquences n’affaiblit en rien la détermination des citoyens, associations, syndicats, organisations paysannes, réunis depuis maintenant trois ans des deux côtés de l’Atlantique à faire échec à ce traité.

La phase des ratifications nationales commence à partir d’aujourd’hui, et ce sont 38 parlements nationaux ou régionaux qui vont devoir se prononcer sur le traité pour qu’il soit définitivement validé dans l’ordre juridique européen.

Après le vote de Strasbourg, Sud-Solidaires et l’ensemble du collectif STOP TAFTA restent plus que jamais déterminés à faire échouer la ratification nationale.

En direct


Jean Claude Lachaux, condamnation d’Orange confirmée par la cours d’appel.

il y a 5 ans, Jean Claude avait perdu sa vie au travail. Rien ne pourra réparer ce drame mais Sud et sa famille sont satisfaits de la décision de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence.

Elle confirme en tout point la première condamnation d’Orange et sa responsabilité dans cet accident du travail.

Sud attend maintenant une réelle politique de prévention et de santé au travail pour empêcher d’autres drames.

Dans l’intérêt de Mme Lachaux et sa fille, notre fédération est intervenue une nouvelle fois auprès de la direction d’Orange pour en finir avec ce marathon judiciaire.


Des salarié-es belges se font implanter une puce électronique

Marcher aux puces dans une entreprise belge ! Cette mauvaise blague est pourtant la triste réalité : "afin de gagner du temps" (accès aux locaux, connexions informatiques…) huit salarié-es d’une entreprise belge se sont fait implanter une puce de la taille d’un grain de riz.

Ces pratiques censées faciliter l’identification et qui commencent à se développer dans le monde du travail soulèvent beaucoup d’interrogations. La CNIL a déjà exprimé à ce sujet ses inquiétudes sur la protection et l’utilisation de ces données personnelles.

Ces puces nous donnent le cafard : pour Sud, l’employeur serait bien mieux avisé d’améliorer les conditions de travail de ses salarié-es que de ‘’tagger’’ son personnel !

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7 intermittent-es et précaires relaxé-es... le MEDEF débouté !

" Vous êtes déclaré-es innocent-es des faits qui vous sont reprochés ! ", a lancé la présidente du tribunal.
En portant plainte systématiquement contre ceux et celles qui défendent pacifiquement leurs droits et intérêts, le MEDEF souhaite écraser nombres de travailleur-euses.

Un autre procès relatif à cette même action du 7 juin, dont le seul but était destiné à se mobiliser durant des mois pour gagner la bataille de l’intermittence du spectacle, doit encore se tenir le 11 septembre prochain. Il concerne Loïc de la compagnie Jolie Môme, accusé de violence à l’encontre du responsable de la sécurité du MEDEF. Ce type d’accusation n’est pas nouveau, lorsqu’il n’y a pas de preuve, il y a toujours quelqu’un qui se dit victime de violences.

Pour plus de rentabilité, le grand patronat souhaite créer un monde de robots et faire des travailleur-euses, des "esclaves des temps modernes" ; espérant que les client-es et consommateurs-trices deviennent leurs bénévoles et les travailleurs-euses à leur merci, pour produire plus, et à moindre coûts et droits.

Mais la lutte des millions de travailleur-euses, chomeurs-euses et précaires contre le MEDEF et les politiques libérales est loin d’être terminée…

571 procédures judiciaires ou disciplinaires contre 1857 militant-es ou personnes en lutte sont en cours. Inutile de préciser, qu’il s’agit là, d’attaques destinées à faire taire toute contestation. Nous ne lâcherons rien !

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Des chiffres et des maux : E171

Nanotechnologies et principe de précaution ?
De tout temps, l’industrie a sorti de nouveaux matériaux et à chaque fois le principe de précaution devrait se poser !

Dans le passé récent, on peut citer l’amiante qui a fait tant de dégâts jusqu’à récemment dans la population.

Depuis quelques années sont apparues les nanotechnologies ; de toutes petites choses qui insérées dans les produits de tous les jours permettent à l’industrie de proposer de nouveaux produits très variés : cosmétiques, aliments, peintures, pneus…

Tous ces produits sont potentiellement dangereux et le respect du principe de précaution devrait s’imposer, avant que l’on découvre des maladies liées.
Notre santé doit primer sur les dividendes des sociétés qui les vendent !

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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