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L'humeur du jour

Édito : Avenir d’Orange, Stéphane Richard défaitiste. Sud combatif.

Au dernier CCUES, le président est venu sans que soit indiqué à l’ordre du jour le sujet de son intervention. Nous l’avons découvert en séance. Il a fait un bilan, en pointant principalement la pression sur les revenus, et a évoqué quelques grandes lignes très vagues pour les années à venir. Pas de nouvelles annonces. Et toujours pas de plan stratégique présenté. Sa politique pour 2025 est la suite de ce qu’on connaît. Faut s’adapter ! Et continuer à verser des dividendes. Il ne s’est pas étendu sur les sujets qui fâchent. Il a conclu les échanges pour fustiger que la situation maussade et troublée est un peu de la faute des syndicats. Que c’était trop facile de faire genre les inspecteurs des travaux finis en critiquant ! En particulier sur les effectifs, il ne comprend pas pourquoi les syndicats s’accrochent au maintien de l’emploi. Il nous « invite » même à réfléchir et à nous poser des questions par rapport aux autres syndicats européens qui accompagnent la transformation des opérateurs : Orange Polska, Deutsch Telekom, Vodafone par ex. Pour lui, la décroissance des effectifs est inéducable. Sud refuse ce qui pourrait passer pour du réalisme et qui n’est que pessimisme. Sud promeut une entreprise pour développer le bien commun des télécommunications et pour répondre aux services dus aux usagers. Dans ce sens, Sud exige une vision d’avenir pour Orange.


Orange : Après le cynisme des années Lombard, la bienviolence des années Richard.

Non, votre manager ne vous montrera plus la fenêtre ouverte si, dans son bureau, vous explosez en pleurs d’un trop-plein de souffrance au travail. Il, ou elle, sera « bienveillant-e », et ne manquera pas de vous le souligner.

« Empathique », il-elle vous tapera sur l’épaule, ou vous dira avec douceur qu’il-elle est sensible à l’expression de votre souffrance, et qu’il-elle en prend acte.

Ce manager-type n’a pas manqué de revêtir les nouveaux habits du management, en parfaite rupture avec le management brutal soit par son indifférence, soit par son cynisme, des années Lombard.

Échaudés par les conséquences de la médiatisation du lien entre management par le stress et souffrance au travail, puis de la pénalisation de ce management, nos dirigeants font preuve de grandes prudences. Ce qui ne change pas, par contre, c’est que, s’il est pris acte des « émotions » il n’est pas pris acte de ce qui les a provoquées. Curieusement, ça passe à la trappe de l’impavidité totale !

La casse des collectifs continue, avec par exemple, ARCQ où le toujours plus grand écart de salaire entre les « leaders » et les autres s’accentue, ou avec la décroissance phénoménale des effectifs, à coup de sous-traitance ou de vente d’activité comme la supervision des réseaux.

Les gens craquent ici et là ? Oui, c’est malheureux pour eux et on en est désolé.e.s ! Insensibilité qu’on retrouve tant au CCUES que dans les bilatérales ou multilatérales jusqu’au plus haut niveau de l’entreprise. C’est le rapport de forces et non l’appel aux bons sentiments qui est efficace.

Rejoignez-nous : dans votre vote les 19-20-21 novembre et dans les prochaines mobilisations, comme celle du 5 décembre pour une retraite juste et suffisante.

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Orange : Boutiques Orange du Grand-Est, Une majorité de grévistes

Les magasins Orange de toute la région Grand Est se sont mis en grève samedi 2 novembre. L’intersyndicale, dont SUD, revendiquent aucune fermeture de boutique d’ici 2020, que les postes vacants soient comblés, que les plannings respectent leur vie privée et que les multi-compétences des salarié-es soient reconnues.

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Centre d’appels : L’heure de la vérité ?

Depuis le 1er août, l’Arcep (le gendarme des télécoms) a mis en place des mesures pour lutter contre les campagnes de prospection téléphonique et autres publicités intempestives, Ah et les salarié-es dans tous cela ?

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Informatique/numérique : La reconnaissance faciale débarque en France, vous n’y échapperez pas

Alors que l’ombre de l’exemple chinois et de son “crédit social” plane sur les libertés publiques, la France s’apprête à déployer ALICEM, un système de reconnaissance faciale pour accéder aux services publics en ligne. En pointe sur la défense des libertés publiques dans un monde interconnecté, la Quadrature du Net a attaqué le décret au mois de juillet. Rappelant que le Règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) « a posé un principe d’interdiction de traitement des données biométriques ».

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Social/emploi : Black Friday, vendredi noir pour Amazon

Le 29 novembre, Attac et de nombreux partenaires entendent transformer cette fête de la surconsommation. Afin d’interpeller l’opinion publique sur le modèle de société défendu par Amazon, mais également de dénoncer son impunité fiscale, sociale et environnementale et de populariser cette mobilisation,

voir l’appel ci-joint

voir le dossier d’ATTAC

et ne ratez pas le dernier film de Ken Loach : « Sorry, we missed you ».


Féminisme : Adèle Haenel accuse le réalisateur Christophe Ruggia d’« attouchements » et de « harcèlement sexuel ».

La comédienne témoigne en direct, parce que « le silence est le meilleur moyen de maintenir l’oppression » sur les victimes. Un témoignage qui fera date.

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Écologie : 4 150 tonnes, c’est non

Le tribunal administratif de Rouen a annulé, mercredi 30 octobre 2019, un arrêté préfectoral autorisant l’exploitation d’un site de stockage de 4150 tonnes de produits phytosanitaires classé Seveso seuil haut au nord de Rouen.

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Des chiffres et des maux : 880 665 / 4 717 396

880 665, c’est le nombre actuel de signataires de la pétition pour demander la mise en place d’un référendum sur la privatisation de l’aéroport de Paris. Macron nous dit que si l’on atteint le million en lieu et place des 4 717396 nécessaire alors le gouvernement proposera un projet de loi aux parlementaires pour lancer ce référendum.

Faisons-lui plaisir pour ene fois en apposant notre signature sur le site du gouvernement prévu à cet effet https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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