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  • Édito : Conditions de travail à Orange, le climat devient de plus en plus anxiogène
  • Orange : COMEX, Remplacement de deux femmes par deux hommes !
  • Secteur des télécom : Des sous-traitants d’Orange dénoncent leurs conditions de travail à Thonon
  • Centre d’appels : Aucune vergogne, Armatis en faillite morale !
  • Service public postal : Après le virus, le business !
  • Emploi : Surprise, depuis 2013, le CICE a créé seulement 100 000 emplois…
  • Discrimination : Démocratie sociale, Sud préserve sa liberté ; et celle des salarié-es
  • Social : Justice ....... Police ..... ....
  • Écologie : Le projet fou de démantèlement d’EDF
  • Féminisme : Invisibilisation des femmes dans le champ de la philosophie, la barbe fait-elle le philosophe ?
  • Des chiffres et des maux : de 1200 à 800

L'humeur du jour

Édito : Conditions de travail à Orange, le climat devient de plus en plus anxiogène

Le rapport 2019 des médecins d’Orange constate que le vécu au travail et du travail des salarié-es se dégradent d’année en année, et toujours sur les mêmes périmètres et métiers, à savoir DEF, AD, UI. Les dysfonctionnements rencontrés sont principalement liés à des ajustements structurels, sur lesquels la ligne managériale locale semble avoir peu de marges de manœuvre. Ce constat, ainsi que les principaux facteurs de risques psychosociaux observés - l’intensité et la complexité du travail (la charge mentale et charge de travail), l’accélération et la multiplication des transformations (insécurité socio-professionnelle, crainte de perte d’autonomie, perte de repères professionnels), avec pour conséquence un sentiment de qualité de travail empêchée - font écho à nos alertes. La surcharge de travail due au sous-effectif amplifiée par ces dysfonctionnements récurrents est sans cesse en augmentation. Il est urgent de remplacer chaque départ par un recrutement, avec des embauches supplémentaires, pour pallier les conséquences du sous-effectif. Même si le soutien social employé/management s’est amélioré, l’incapacité de l’entreprise à trouver des solutions efficaces pour maîtriser la complexité des métiers perdure. L’accélération de la multiplicité et du rythme des transformations entraine une perte de repères et de sens du travail par des nouveaux outils ou processus aliénants. Plus particulièrement nous demandons à la direction de cesser, comme cela a été remonté par des médecin-es, les nombreuses sollicitations de l’entreprise n’entrant à priori pas dans leur champ de compétence, mais relevant plutôt du domaine managérial voire disciplinaire. Et nous réclamons que les budgets de Santé et Sécurité au Travail ne baissent pas comme cela a déjà été constaté dans plusieurs CSE. En conclusion, comme l’année dernière, SUD rappelle l’obligation pour Orange de respecter son obligation de résultat concernant la préservation et la protection de la santé des salariés. L’entreprise doit prendre toutes les mesures nécessaires de prévention, tout particulièrement des actions de prévention primaire pour l’organisation du travail, afin de faire cesser les atteintes à la santé et la sécurité de salarié-es.


Orange : COMEX, Remplacement de deux femmes par deux hommes !

SUD interroge la Direction sur la vraie place des femmes dans notre entreprise qui se targue de mettre tout en œuvre pour l’égalité professionnelle. Nous comptons 4 femmes sur les 23 membres du top management (Management Committee du Groupe) soit 17 % de féminisation. Ces nominations, dans cette période mouvementée, nous interpellent. En période de crise, la compétence et l’expertise des femmes disparaîtraient-elles sans crier gare ? Pourtant, c’est une équipe de femmes qui a œuvré pendant le confinement, les acteurs majeurs du PC de crise dès la mise en confinement étaient en fait des actrices, en l’occurrence Valérie Le Boulanger et Fabienne Dulac, qui ont piloté et pris la quasi-totalité des mesures stratégiques, comme il a été démontré dans les points Covid bi-hebdo entre Direction et O.S. Ainsi, la parole d’autorité et la gestion en période de crise resteraient un monopole largement masculin. Ce problème hélas n’est pas exclusivement propre à notre entreprise, mais est beaucoup plus large et ancré culturellement sur un schéma patriarcal du rôle des hommes et des femmes dans notre société. On a eu ce même phénomène pendant le confinement avec les médias. Les plateaux TV et les unes des journaux / magazines étaient quasiment exclusivement masculins ! Les quelques femmes que l’on interrogeait, c’était pour parler de LEUR expérience personnelle de maman débordée, confinée par exemple, mais jamais pour leur expertise sur un sujet pointu. Notre revendication d’un taux de féminisation qui se doit de progresser à tous les niveaux chez Orange reste entière. Comme disait Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devez rester vigilantes votre vie durant. »

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Secteur des télécom : Des sous-traitants d’Orange dénoncent leurs conditions de travail à Thonon

La direction affiche sa volonté de continuer la baisse des effectifs, alors que le recours à la sous-traitance augmente. À ce jour, elle représente 30% de la force au travail. Sud demande l’intégration de tous les sous-traitants (emplois induits compris) et les mêmes droits pour tous.

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Centre d’appels : Aucune vergogne, Armatis en faillite morale !

Pendant le confinement, les discussions autour du monde d’après étaient assez communes et beaucoup pensaient qu’il y aurait un avant et un après. En effet, c’était une évidence que rien ne serait plus jamais comme avant et qu’il fallait penser autrement qu’à travers la course au fric. Pour certains, l’exercice a consisté à tirer profit de chaque mesure gouvernementale liée à la crise sanitaire pour faire un maximum d’argent. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le KING de l’exercice a trouvé son homme : le PDG d’Armatis.

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Service public postal : Après le virus, le business !

Avec l’expérience de la pandémie, on aurait pu imaginer que le patronat postal, le gouvernement, les élu-es de la nation percutent une bonne fois pour toutes sur la place de La Poste dans notre société. Il semble hélas que la cupidité naturelle de ces acteurs « publics » ne prévale sur le bon sens qui devrait présider au débat sur l’avenir du service public postal. SUD alerte sur ces dérives et appelle au débat public.

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Emploi : Surprise, depuis 2013, le CICE a créé seulement 100 000 emplois…

qui ont chacun coûté 900 000 euros au contribuable En 2012, quelques mois après l’arrivée au pouvoir du “socialiste” François Hollande, le gouvernement appelle à augmenter la “compétitivité” des entreprises françaises en baissant le “coût du travail”. Salué par le MEDEF, le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est mis en œuvre. Chaque année, 20 milliards d’euros sont octroyés aux entreprises françaises sous la forme de crédits d’impôts, calculés en fonction de la masse salariale. Pierre Gattaz, le président du MEDEF, se pavane avec son badge “1 million d’emplois”, la promesse des patrons si on leur donne de l’argent public et que l’on casse le Code du travail, vœux qui seront exaucés par la loi El Khomri quelques années plus tard. Alors qu’on sait désormais que ce fric a été littéralement jeté par les fenêtres, et que nous avons, avec nos impôts, financé des délocalisations, des dividendes d’actionnaires déjà riches, la montée des inégalités – bref, que nous avons toutes et tous payés pour notre propre misère future – eh bien le gouvernement remet le couvert cette année, avec la même logique et les mêmes arguments : le “plan de relance” à 100 milliards.

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Discrimination : Démocratie sociale, Sud préserve sa liberté ; et celle des salarié-es

Sud est la seule OS à refuser de se faire acheter par la direction. Toutes les OS (oui, toutes), sauf SUD, jusqu’à ce jour, recevaient 40 promotions par an à leur main. Comme cela est juridiquement contestable, SUD s’est battu pour ce système cesse. Nous avions obtenu la négociation d’un accord vertueux sur la non-discrimination des porteurs de mandats. Mais, sans surprise, seul SUD était signataire du projet. Le refus des promotions syndicales est liée à un des principes de notre syndicalisme, à savoir « ni privilèges, ni discriminations ». Un principe affirmé dans la charte identitaire : « SUD-PTT s’interdit également de solliciter le moindre passe-droit au profit de ses adhérent-e-s ou de quiconque, et condamne et refuse en bloc toutes les mesures par lesquelles les directions tentent d’acheter la paix sociale en accordant aux militant-e-s syndicaux des privilèges (de carrière ou autres) par rapport au reste du personnel. » Ce principe a été réaffirmé, et même précisé dans la résolution « Notre syndicalisme » adoptée au IXe congrès : « SUD-PTT réaffirme son opposition ferme à tout ce qui a trait à̀ la carrière syndicale. Par carrière syndicale, nous entendons un système « étanche » aux autres règles de l’entreprise qui permet aux syndicalistes – et à eux seul-es - de s’inscrire à un processus de promotion réservé, les autres salarié- es s’inscrivant en fonction d’autres règles. »

En savoir plus sur une autre entreprise avec le combat juridique de la CGT


Social : Justice ....... Police ..... ....

Vous trouverez sur ce site la liste des projets Technopolice ayant eu lieu, ayant lieu ou devant bientôt avoir lieu en France. Ces projets pullulent sur tout le territoire, mettent en danger nos libertés, et le tout sans aucun débat public, cadre juridique ou autorités qui oseraient en interdire le développement.

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Écologie ?? : Le projet fou de démantèlement d’EDF

La Commission européenne, selon un document obtenu par Reporterre, entend imposer à l’État français la désintégration du groupe EDF au nom du respect des règles de la concurrence. La « réforme » de Bruxelles va encore plus loin que le
projet gouvernemental Hercule, qui veut démembrer EDF.

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Féminisme : Invisibilisation des femmes dans le champ de la philosophie, la barbe fait-elle le philosophe ?

Et si c’était l’inverse ? Il semble nécessaire de réfléchir à des phénomènes qui se produisent en amont, comme les différentes formes de décrédibilisation et d’invisibilisation des voix des femmes dans le champ de la philosophie. Beaucoup ne sont pas tant des auteures « mineures » que des auteures « minorées ». Dans le programme de Terminale, seules des autrices incontestablement inscrites et identifiées au sein du champ – dans ce qu’il a de plus classique et balisé – ont été retenues ; pas de Rosa Luxembourg ou de Margaret Mead, par exemple, alors que Claude Lévi-Strauss et Raymond Aron ont une place. Un processus comme la féminisation d’un champ peut ainsi paradoxalement conduire à un phénomène de rigidification d’une tradition. D’où l’importance de réfléchir aux façons peu convenues de philosopher. Le féminisme est une belle occasion pour la philosophie de se salir les doigts, par exemple avec des « concepts à la sueur » [sweaty concepts], pour reprendre une idée de Sara Ahmed, c’est-à-dire des concepts qui émanent d’une description au plus près de la concrétude.

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Des chiffres et des maux : de 1200 à 800

De 1200€/mois, les étudiant-es en stage passent à une rémunération de 800€ ; et surtout sans le savoir

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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