Vendredi 11 octobre 2019 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • La direction serre la vis : les salarié-es n’ont pas à trinquer.
  • Orange : « Ancrage territorial », ou échouement ?
  • Centre d’appels : Enfer des centres d’appels, un suicide reconnut en accident de travail
  • Télécom : Contre la 5G : plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Berne
  • Numérique : Les nouveaux prolétaires du Web : Émission sur la situation sociale des travailleurs qui exercent leur activité à partir de plateformes de géants du Net...
  • Social : Combattre la réforme des retraites, porter notre projet de transformation sociale
  • Travail : Métamorphoses du mouvement social, Fin du mouvement ouvrier ?
  • Féminisme : IVG en France, un accès inégal, un droit malmené
  • Écologie : Incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, chasser les nuages.
  • Des chiffres et des maux : Zéro trace de ruissellement n’a été détectée.

L'humeur du jour

Édito : La direction serre la vis : les salarié-es n’ont pas à trinquer.

En multilatérale sur l’emploi avec les syndicats le 3 octobre, Stéphane Richard a tenté de répondre aux inquiétudes sur les robinets de recrutements qui se ferment et autres signaux indiquant un raidissement. Si le président continue à communiquer que « les résultats mi-2019 sont assez solides et dans la continuité des précédents », nous apprenons que pour le contrôle de gestion, dans un mail aux directions, la « dégradation des conditions de marché nous oblige à baisser fortement nos dépenses du Q4 2019 pour tenir nos objectifs d’EBITDA. Une note de la direction financière demande une réduction des frais de déplacement de 15% et une contribution à l’effort général sur différents postes. Tout ça pour le seul objectif de produire et d’atteindre l’objectif de cash-flow ; pour rassurer et satisfaire les actionnaires. Si raison d’être, ce n’est pas travailler pour verser des dividendes. Les salarié-es doivent se mobiliser avec SUD pour que ça change.


Orange : « Ancrage territorial », ou échouement ?

Six mois après la réorganisation, pour l’entreprise, tout semble aller au mieux ; voir être en avance sur certaines thématiques. Particulièrement la baisse des coûts et l’accompagnement de la baisse des effectifs ! Ce projet impliquait 1 300 salarié-es des effectifs d’états-majors. Et à ce jour de nombreuses personnes n’ont toujours pas retrouvé une activité correspondant à leur légitime expression. Cette situation ne doit pas durer plus longtemps. Ce qui au départ ne concernait que les états-majors de DO dépasse très largement en terme d’organisation les unités du territoire concerné avec un travail en maille étendue nécessitant des modifications dans les collaborations et les fonctionnements sans compter les impacts environnementaux qui ne sont que peu traités à ce jour comme soulevé par la commission. Le bilan présenté en CCUES fait l’impasse que la baisse de la qualité de service aux clients internes et externes qui s’en est suivi. Nous rejoignons également les recommandations de la commission pour demander également qu’un bilan régulier de la mise en œuvre de ce projet soit présenté a minima en information dans les différents futurs CSE concernés. Sud demande que les salariés concernés doivent être écoutés pour vérifier plus exactement les situations dans lesquelles ils se retrouvent après la mise en œuvre. Sud condamne aussi les attitudes managériales quelque peu dirigistes et autoritaires qui émergent.

Voila ce que nous écrivions en juillet


Centre d’appels : Enfer des centres d’appels : un suicide reconnut en accident de travail

Il y a 6 ans, un salarié d’une société poussé à bout a mis fin à ses jours... « Notre seul critère est d’atteindre les 90 % de “décroché” en moins de 20 secondes. Non pas d’avoir un résultat, mais de répondre au téléphone. » Thierry D. avait ainsi résumé sur son blog, l’absurdité de son travail dans un centre d’appels de résolution de problèmes informatiques. Fin août, la Cour d’Appel de Caen a retenu enfin que son suicide est un accident de travail, dû à la faute inexcusable de son employeur ; qui devra donc rembourser la somme des préjudices versés par la CPAM. Cette décision n’est que justice, mais n’aurait jamais dû exister... Ces combats il faut les mener afin que les responsables “payent” et que l’inacceptable ne soit plus le quotidien des collègues ou d’une profession.

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Télécom : Contre la 5G : plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Berne

Après la Corée du Sud, la Suisse est l’un des premiers pays au monde à s’être lancé dans la 5G. Les opposants à celle-ci craignent les effets des rayonnements électromagnétiques de cette technologie et plusieurs cantons, mis sous pression par des pétitions en ligne, ont gelé les procédures pour la construction d’antennes, au nom du principe de précaution.

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Numérique : Les nouveaux prolétaires du Web : Émission sur la situation sociale des travailleurs qui exercent leur activité à partir de plateformes de géants du Net...

« On ne “recrute” jamais », souligne un ancien manageur d’Uber Eats, détaillant la novlangue de l’entreprise. « On “met en place un partenariat”. » Les enquêteurs de l’émission ont même mis la main sur un document interne de Deliveroo listant les termes à bannir (« travail », « CV », « ancienneté »…) et ceux à privilégier (« shift », « fiche de présentation », « durée de prestation »…), pour éviter le spectre du contrat de travail – et les droits et devoirs qui en découlent.
À rebours : une archive de l’INA de 1986 sur le métier de livreur de journaux. Et à voix haute : Léo Ferré, auteur-compositeur-interprète (1916-1993), chante Madame la Misère, un titre de 1966.

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Social : Combattre la réforme des retraites, porter notre projet de transformation sociale

Après la réussite de la grève du 13 septembre à la RATP et l’appel de l’intersyndicale à une grève illimitée, le 5 décembre serait un point de départ pour une grève reconductible dans certains secteurs. Plusieurs organisations syndicales ont d’ores et déjà déposé un préavis de grève reconductible à partir de cette date. Dès maintenant, Solidaires appelle les personnels à se mettre en grève le 5 décembre et à mettre en débat dans les assemblées générales sa reconduction, dans l’objectif de construire un vaste mouvement interprofessionnel.

Pour cela, Solidaires entend :

  • construire la mobilisation par des campagnes d’information, de sensibilisation
  • réunir les forces syndicales et plus largement le mouvement social (associations, collectifs, gilets jaunes, etc.) pour gagner, tout en construisant une mobilisation unitaire partant des situations sectorielles
  • rassembler une intersyndicale la plus large possible dans son secteur.

Dans la perspective du 5 décembre, l’action intersyndicale ne doit pas qu’être “de papier” mais se déployer sur le terrain, par des heures d’information syndicale, des tournées syndicales communes. Pour nos retraites, toutes et tous ensemble en grève dès le 5 décembre !

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Travail : Métamorphoses du mouvement social, Fin du mouvement ouvrier ?

L’irruption inattendue d’un mouvement social d’ampleur nationale hors de tout cadre syndical et politique, un mouvement capable d’ébranler, au moins momentanément, le pouvoir en place est le signe d’une profonde métamorphose des formes de mobilisation sociale et de son rapport aux forces politiques de gauche. Le mouvement des Gilets jaunes a émergé à la suite d’autres phénomènes qui remettaient déjà en cause la mainmise de la gauche politique et du mouvement syndical sur les mobilisations sociales, comme les « cortèges de tête » dans les manifestations syndicales qui regroupent aujourd’hui une majorité de manifestants, ou l’apparition de « Nuit debout », pendant les mobilisations de 2016 contre la réforme du droit du travail. L’organisation des « marches pour le climat » qui mobilisent depuis des mois des centaines de milliers de personnes s’est appuyée aussi sur les outils numériques, avec une faible influence des organisations traditionnelles.

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Féminisme : IVG en France, un accès inégal, un droit malmené

Une Française sur trois avorte au cours de sa vie. Pourtant, 40 ans après la loi Veil dépénalisant l’avortement, les obstacles et les inégalités dans l’accès à l’IVG, méconnus, sont loin d’avoir disparu. L’état des lieux promis par la ministre de la santé n’étant toujours pas disponible.

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Écologie : Incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, chasser les nuages.

De nombreuses interrogations et inquiétudes demeurent sur les conséquences pour l’environnement et pour la santé des nombreuses populations et territoires exposés aux émanations de cet incendie. On peut aussi s’interroger sur un système qui permet l’autoévaluation des risques par les industriels, la faiblesse des corps de contrôle et les délais de communication des autorités sur à la fois la toxicité et les mesures à prendre. C’est toujours ce même déni qui est opposé à celles et ceux qui entendent ne pas laisser la santé des salarié·es ou des riverains être mise en danger. Par l’action collective, par nos luttes, par l’articulation de celles-ci avec des batailles juridiques, nous pouvons ne plus perdre nos vies à la gagner et, enfin, chasser les nuages..

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Des chiffres et des maux : Zéro trace de ruissellement n’a été détectée.

Deux seuls effets perceptibles : hausse des inégalités et du déficit public. Les cadeaux fiscaux pour les plus riches n’ont que trop duré ! Il est urgent de rétablir l’ISF et de réintroduire la progressivité de l’imposition du capital, dans un souci de justice fiscale et afin de financer les urgences sociales et écologiques.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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