Mercredi 10 juillet 2019 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Procès de France Télécom, le 11 juillet sera une première victoire !
  • Orange : BRIDGE : l’exemple du futur siège molinellissée
  • Télécom : Télémédecine, ubérisation des généralistes annoncée
  • Prestataire : Prestataire de précarité
  • Féminisme : féminicides, en finir avec le droit de vie ou de mort que s’octroient des hommes sur leur femme ou ex femme
  • Des chiffres et des maux : 600 000 à non cela sera 1 200 00

L'humeur du jour

Édito : Procès de France Télécom, le 11 juillet sera une première victoire !

Après deux mois de procès sur la violence au travail, les réquisitions des procureures ne laissent pas de place au doute. Nous considérons que tout cela justifie les raisons pour lesquelles en 2010 nous avons déposé plainte et que la question de la violence au travail, du harcèlement institutionnel a pu enfin traverser la société dans son ensemble.
La route sera longue pour que les victimes, constituées en partie civile ou pas, puissent obtenir une juste réparation de ces violences subies.
Nous avons rencontré S. Richard afin de lancer ce travail, qui doit aboutir, sur la mise en place d’un mécanisme de réparation pour l’ensemble des salarié-es présent-es dans l’entreprise durant cette néfaste période.
L’entreprise, par l’intermédiaire de son PDG, a eu une oreille, dont nous supposons, attentive. S. Richard libéré, maintenant, de toute contrainte judiciaire pourra lancer, animer, négocier et coordonner cette réparation que nous lui avons demandée.
Comme en 2010 nous avons informé les autres organisations syndicales d’Orange de notre souhait d’action commune sur le sujet de la réparation, la réponse a été favorable dès le début, ce qui n’avait pas été le cas en 2010 lors du dépôt de la plainte, nous nous en félicitons car il n’y a que dans l’unité que les droits des travailleur-euses sont garantis et que de nouveaux sont plus facilement gagnables.

Nous appelons l’ensemble des salarié-es qui le peuvent à se réunir demain, jeudi 11 juillet à 12h, devant le parvis du tribunal de Paris (Métro Porte de Clichy)

Le communiqué de presse de la fédération SUD

La boite à outil de Solidaires


Orange : BRIDGE : l’exemple du futur siège molinellisséen

En fait il y a des BRIDGES partout en France, on les trouve à Lyon, Rennes, Toulouse, Marseille, Lille .... Et toujours les mêmes problèmes venant des mêmes causes

Pour Bridge au 10 juillet 2017, comme ailleurs, les organisations syndicales demandent très souvent les mêmes choses :

  • La nécessité de faire sauter la contrainte du « Flex Desk » et/ou des « Espaces Dynamiques ». Car Désormais bon nombre d’entreprises font aujourd’hui machine arrière sur ces formes d’aménagements et reconnaissent en avoir mal évalué les impacts négatifs.
  • Une surface par poste de travail qui respecte à minima 8m² par position de travail, permettant un confort acoustique minimal et préservant la capacité de concentration.
  • Un cloisonnement des différents espaces de manière à faire des espaces plus petits, plus « conviviaux », en veillant à ne pas mélanger des activités différentes dans un même espace.

Vos représentants du personnel, dans l’unité syndicale, ne comptent pas lâcher. La direction doit s’engager à ce que chacun-e travaillent dans les meilleures conditions.

SUD prémonitoire !


Télécom : Télémédecine, ubérisation des généralistes annoncée

La télémédecine n’est pas exempte de limites ou de critiques. Nombreux sont ceux à pointer un rapport de plus en plus déshumanisé de la médecine ou encore de rappeler le risque de piratage auxquels exposent ces objets connectés. 78% des répondants à un sondage ont ainsi déclaré refuser d’adhérer à des soins pratiqués sans aucune intervention humaine.
Une table ronde à l’Université d’été de l’e-santé du 2 au 5 juillet, à laquelle participer Orange s’intitulait “Les leviers de communication de la e-santé à l’heure de la santé durable” !

Est-ce tenable et durable tout cela !!!!

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Prestataire : Prestataire de précarité

Avec les ordonnances Macron, le patronat peut négocier à peu près tout et n’importe quoi afin de répondre à son besoin toujours plus important de dégager des bénéfices. Deux mesures se détachent. La première concerne les dispositions relatives aux CDD qui peuvent à présent être « adaptées » à chaque convention collective. A cela, s’ajoute la création d’un nouveau contrat dit “CDI de chantier”. Ces nouveaux outils, nécessitent un accord au niveau de la convention collective avant de pouvoir être négociés dans les entreprises et mis en place. Une fois signé, un tel accord s’impose à tous et prime même sur… le Code du travail. Nos patrons ont commencé à négocier tout cela au sein de notre convention collective, histoire de pourrir un peu plus nos vies...

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Néanmoins, la Cour de Cassation vient de juger que la résiliation de la mission confiée à l’employeur par son client, ne saurait constituer la fin de chantier permettant de justifier la rupture du contrat de travail.

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Féminisme : féminicides, en finir avec le droit de vie ou de mort que s’octroient des hommes sur leur femme ou ex femme

« Ce qui est dramatique, c’est qu’on sait que ces meurtres auraient pu être évités ». Évités, oui, mais si l’arsenal policier et judiciaire était effectivement en place. Il y a des défaillances graves dans la prise de plaintes comme dans les instructions qui sont faites. Il manque une vraie volonté politique avec une vraie volonté impulsée par le ministère de l’Intérieur comme le ministère de la Justice. Alors que la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a annoncé lundi 1er juillet souhaiter la généralisation des bracelets électroniques dans la lutte des violences conjugales, on attend surtout des moyens. Les mesures qui sont annoncées sont assez timides. La grande cause du quinquennat a été lancée par Emmanuel Macron, dès juin 2017. Et depuis, aucun budget dédié. Un collectif composé de figures féministes a appelé le président de la République à prendre “cinq mesures immédiates”.

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Des chiffres et des maux : 600 000 à non cela sera 1 200 000

Les analyses des uns et des autres divergent toujours. Le gouvernement annonce dans sa communication que 600 000 chômeur-euses pourrait être touché-es par une baisse importante de leur allocation chômage. L’Unedic, le service gestionnaire des allocations chômage considère, avec les informations dont il dispose, que 1,2 millions de personnes seront touchées.

Quand le gouvernement en faisant un lapsus dit " que c’est une réforme pour la précarité"," Nous appelons cela une contre-réforme.


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