Vendredi 26 janvier 2018 - Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Manifestations géantes pour la 2e "Marche des femmes"
  • Fonctionnaires à Orange en 2019
  • PDE National : se battre pour le mieux disant !
  • Digitalisation, automatisation... Anticipons !
  • Stoppons la répression à la poste, comme partout ailleurs !
  • Des chiffres et des maux : passe ton bac ou tu seras pauvre !

L'humeur du jour

Édito : Manifestations géantes pour la 2e "Marche des femmes"

Une 2ème marche a rassemblé des milliers de femmes dans plus de 40 villes au Canada. Il s’agissait de manifester pour l’amélioration de la condition des femmes à travers l’accès aux soins de santé et à la sécurité économique, mais aussi de la représentation et de la sécurité en solidarité aux femmes du monde entier. Elles montraient que les progrès de 2017, année forte pour l’évolution des droits, ne sont pas encore suffisants, il reste encore beaucoup à faire.

Aux Etats-Unis, elles étaient des centaines de milliers dans plus de 200 villes à marcher dans des manifestations géantes. Cette 2ème marche entendait dénoncer les agressions sexuelles et la culture du viol, portés par les mouvements #Metoo, #ÇaPassePu et #OnAgit etc. Mais aussi à montrer l’érosion de la démocratie et l’incompétence de l’administration Trump.

Toutefois, si elles criaient toutes qu’on était encore loin du compte, elles démontraient aussi l’élan formidable de ce mouvement historique. Et qu’elles continueraient à se mobiliser ce qui est une véritable avancée pour les droits de femmes, mais aussi pour les droits humains.

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Fonctionnaires à Orange en 2019

Nos lectrices et lecteurs ont été destinataires par mégarde d’un échange de mails à propos du sort des fonctionnaires d’Orange au 1er janvier 2019.

C’est l’occasion de repréciser ce qu’il en est des craintes éventuelles sur le sujet. Les infos précises et réglementaires pour l’avenir des fonctionnaires d’Orange. La loi de 2003 sur les conditions d’emploi des fonctionnaires de l’opérateur historique prévoyait ce RdV du 1er janvier 2019 pour déterminer (titre VI.) - Les conditions d’exécution du titre II feront l’objet d’une évaluation au 1er janvier 2019 en vue, le cas échéant, d’adapter les conditions d’emploi des fonctionnaires de France Télécom à la situation de l’entreprise et aux exigences d’une bonne gestion des corps auxquels ils appartiennent.

Il s’agirait "le cas échéant" d’adapter les statuts de grade, s’il en était besoin, pour permettre d’étendre leurs activités à toutes celles de l’entreprise comme cela a déjà été fait pour les technicien-nes reclassé-es dont le statut de grade a été modifié pour élargir leur emploi à des activités commerciales. Comme l’a confirmé SR l’année dernière, Orange, qui conserve une seule délégation de service universel confirmée en déc 2017 pour 3 ans, n’a pas l’intention de se séparer des fonctionnaires aujourd’hui.

Orange tire un grand profit du double statut des salarié-es et tire avantage du droit privé et de celui des fonctionnaires pour continuer à faire baisser la masse salariale. C’est qui a conduit la direction à encourager les départs via les TPS sans être contraint de mettre en œuvre un plan social qui lui aurait coûté plus cher. Il est encore tôt pour savoir si la direction Orange voudra tirer profit des mesures Macron, mais, vraisemblablement, les ruptures conventionnelles collectives ne concerneraient pas assez de monde puisque les fonctionnaires ne sont pas dans le lot. En attendant, la direction a annoncé l’ouverture de négociations dès février 2018 pour renouveler un TPS dans des conditions qui restent à déterminer...

Après... l’avenir et notamment celui du statut des fonctionnaires à Orange mais aussi de toutes les fonctions publiques dépend forcément des situations politiques et sociales

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PDE National : se battre pour le mieux disant !

La volonté d’Orange est clairement de faire un PDE National au meilleur coût.
Il n’est pas question pour l’Entreprise de prendre le meilleur des PDE existants, mais de faire des propositions les moins contraignantes possible.

L’Entreprise affiche sa volonté d’avoir un nombre d’utilisateur-tices du PDE qui triple sur les 3 ans (environ 1700 utilisateurs sur l’ensemble des PDE aujourd’hui) mais ne s’en donne pas les moyens !

Le PDE concernera principalement les salarié-es qui habitent et travaillent sur les grandes métropoles.

Ce PDE ne tient pas compte des différents déménagements imposés par Orange au fil des ans qui ont entraîné les salarié-es de plus en plus loin de leur lieu d’habitation.

Aux propositions des syndicats et de Sud en particulier, l’Entreprise oppose soit, la non-compatibilité avec le SI ou la déclaration à l’URSSAF ou aux impôts. Comme par exemple la proposition d’un mois d’essai gratuit pour permettre aux salarié-es de savoir si prendre les transports en commun est viable ou pas avec leur vie privée, ou encore pour les personnes en Temps partiel du remboursement d’un ticket journalier.

De plus, l’Entreprise ne veut pas inscrire cette question du PDE lors de la création de nouveaux sites de manière trop contraignante pour ne pas gêner la Direction de l’Immobilier.

Tous ces éléments nous conduisent à penser bien que la négociation ne soit pas finie que celle-ci aboutisse à un PDE au rabais.


Digitalisation, automatisation... Anticipons !

Les analystes de McKinsey, dans un nouveau rapport (Jobs lost, jobs gained : Workforce transitions in a time of automation), prévoient que les possibilités d’automatisation offertes par les nouvelles technologies du numériques, conduiront à détruire de 400 à 800 millions d’emplois d’ici 2030, désormais confié à un robot, pour en trouver un nouveau… ou pas !

Sur l’hypothèse la plus basse (400 millions), il s’agit de 15 % des heures de travail mondiales qui auront été automatisés à l’horizon 2030. On monte même à plus de 20 % dans les pays les plus développés comme les Etats-Unis ou l’Allemagne. Pour certaines tâches, notamment administratives et de production, le taux d’automatisation pourrait atteindre entre 80 et 90% du temps de travail… Les travailleurs de la connaissance (médias, finance…) ne seront pas épargnés. D’autres sont moins exposés (services de proximité, santé, éducation, ingénierie, technologies…). Heureusement, de nouveaux métiers verront le jour.

D’ici là, la question de la montée en compétences et de la diminution du temps de travail doivent être une priorité. Il est donc urgent de repenser notre société.

Partager le travail est un levier pour réguler l’impact des mutations technologiques en cours et à venir sur le travail, assurer une meilleure conciliation vie privée/vie professionnelle, lutter contre le burn-out, ou encore encourager la participation des citoyen-nes à la vie associative et à s’impliquer dans la démocratie locale.

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Stoppons la répression à la poste, comme partout ailleurs !

Sud et Solidaires relaient et soutiennent l’appel lancé par le syndicat Sud Activités Postales 92 contre la répression et plus particulièrement celle de Gaël. Plus globalement, il s’agit pour Sud et Solidaires, de stopper la répression à La Poste comme partout ailleurs.

4 000 poursuites disciplinaires ou pénales ont été intentées contre des grévistes ou des manifestants depuis le mouvement de 2016 contre la Loi Travail dans de nombreuses entreprises et ministères : à Mayotte, Goodyear, Continental, PSA, Soliha, Air France, Éducation nationale, Loïc de Jolie Môme poursuivi par le Medef, Attac poursuivi par Apple ou la BNP, etc...

Si la répression est là, c’est bien qu’il y a des résistances !
Empêchons le licenciement de Gaël ! Regroupons-nous contre la répression à La Poste… et partout ailleurs !

Ce 25 janvier, nous apprenons que Loïc de la compagnie jolie Môme, poursuivi par le Medef, suite à l’occupation de leur bâtiment, pendant les manifs anti-loi travail, vient d’être relaxé par le tribunal de Paris. Une belle victoire, qui en appelle d’autres !

RDV, le 6 février à 19h devant le Ministère du Travail Paris Métro Varenne

Le tract Sud
Le communiqué Solidaires


Des chiffres et des maux : passe ton bac ou tu seras pauvre !

Un sondage affirme que 85 % des personnes pauvres n’ont pas dépassé le bac. Mais faudrait-il avoir le bac pour avoir un salaire décent ? Un travail précaire, un emploi peu qualifié, une période de chômage justifient-ils une faible rémunération ? Le revenu universel est la solution pour ne plus dépendre du travail pour vivre dignement.

Un diplôme aujourd’hui, c’est un certificat de conformité comme travailleur soumis au patronat.

De plus, le soutien et la poursuite des études pour obtenir un diplôme, dépendent beaucoup des ressources des parents. La réussite scolaire et la poursuite dans le cursus universitaire sont corrélées au niveau de vie familial. Les pauvres n’ont pas les moyens pour s’offrir un diplôme. Nous vivons bien dans un monde de classes voulues par l’oligarchie qui nous gouverne.

Un système éducatif dans lequel l’entreprise demande à l’enseignement public de former pour elle des producteurs et d’en supporter le coût. L’école et l’université n’ont pas ce rôle. Elles ont mission de former des citoyens libres et cultivés. Elles doivent leur permettre de développer les facultés pour forger leur libre-arbitre, éprouver leur esprit critique et affirmer leur propre émancipation.

Et surtout, le cerveau est comme une ZAD, un espace pour respirer et pour expérimenter d’autres mondes plus gais et fraternels. Pas un organe à formater et à dresser pour se conformer au contrôle social d’une société capitaliste et être un travailleur-euse docile.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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