La lettre d’information Télécom de la fédération SUD

Édito : Après le 10 octobre s’unir pour gagner

Le 10 octobre prés de 400 000 manifestant-es dans 130 cortèges ont dit de nouveau non à la politique régressive du gouvernement Macron. Cette journée faisait suite aux 12 et 21 septembre. Les ordonnances Macron ne sont que la première étape d’une série de réformes annoncées, constituant une attaque en règle contre le monde du travail et les classes populaires.

Cette nouvelle journée unitaire rassemblait majoritairement des fonctionnaires mais aussi de nombreux secteurs du privé est un succès qu’il faut consolider. Sudptt avec Solidaires, s’adressent à l’ensemble des forces syndicales et du mouvement social pour élargir la lutte au maximum, unifier toutes les résistances, pour rassembler toutes les couches sociales attaquées.

Il faut en finir avec ces journées étalées et trouver la voie d’actions nationales dans un grand mouvement tous ensemble.

La journée du 19 octobre sera l’occasion d’enraciner le mouvement, pour arriver à le rendre le plus large possible, pour gagner.
Macron a 5 ans devant lui et de nombreux projets hostiles contre le droit du travail, on doit le stopper au plus vite !

Le communiqué Solidaires

#Aujourd’huiEtDemain,NosDroits !

Les 7, 8 et 9 novembre 2017 prochain, par vote électronique, vous choisirez vos : représentant-es au Conseil d’administration (CA), aux Comités Etablissements (CE) et Délégué-es du personnel (DP).

Sud est présent au quotidien pour faire respecter nos droits, soutenir et faire que les revendications du personnel soient entendues.

Les élections représentatives du personnel CE DP et CA, donneront les moyens nécessaires aux élu-es de Sud pour instaurer un rapport de force avec la direction et lutter contre toutes les attaques du droit du travail.
Voter Sud, c’est voter pour un monde plus juste !

Les 7,8 et 9 novembre prochains, votons et faites voter pour nos candidats-es Sud !

L’emploi, le compte n’y est pas !

Mardi 3 octobre Stéphane Richard a reçu toutes les Organisations Syndicales en multilatérale.
Sa 1ère phrase a été l’annonce de 500 recrutements supplémentaires sur la période 2016 - 2018 passant ainsi à 7 500 le nombre de recruté-es sur 3 ans pour le Groupe, environ 70 % sont prévus pour Orange France soit 5 250. Dans le même temps, pas moins de 13 000 emplois supprimés !
Selon le Président, cette augmentation est due aux activités nouvelles en particulier la Banque.

Sud a abordé plusieurs points :

La demande de 5 000 recrutements de suite

La numérisation doit être un outil au service de l’amélioration des conditions de travail et créatrice d’emploi

Alerte sur la stratégie de l’Entreprise concernant la sous-traitance

Le taux de féminisation qui stagne à 1/3 du Personnel

Demande d’infos concernant la sortie éventuelle de l’État du capital

Le Président assure que les recrutements sont décidés au plus juste, qu’il y a des progrès concernant la féminisation et que la sous-traitance reste stable, au mépris des chiffres !!
Orange Banque demande un grand nombre de développeur-euses, mais la plupart travaillent chez les sous-traitants.
Concernant la cession du capital, Stéphane Richard n’a fait aucun commentaire, sinon qu’il est possible que l’État se désengage de quelques pourcentages supplémentaires.
On peut hélas penser que la sous-traitance augmentera au fur et à mesure que le nombre des salarié-es Orange diminuera… Entrainant ainsi, une dégradation des conditions de travail de toutes et tous !

Trop d’écarts ! trop d’oublié-es !

Orange se porte de mieux en mieux et pourtant, la rigueur est toujours de mise pour nos salaires. Avec la politique de dividendes, le scandaleux plan d’actions gratuites pour les top managers et les pratiques salariales qu’on constate dans tous les périmètres, on comprend vite la tendance qui se dessine pour les années qui viennent !

Trop d’inégalités subsistent dans l’entreprises (statuts, bandes, femmes-hommes) tant sur la rémunération fixe que variable. La politique salariale d’Orange, ne corrige plus ces inégalités et écarts salariaux.

Ce sentiment d’injustice est largement partagé chez les salarié-es, puisque 10 000 signataires l’ont exprimé à travers la pétition de Sud “ 500 € tout de suite !”. Ce succès d’une mobilisation collective en appelle d’autres, et nous inviterons les autres organisations syndicales à s’associer à des initiatives communes pour obtenir la juste rémunération du travail des salarié-es.

Pour Sud, il faut en finir avec cette rigueur salariale ! Ce sont les salarié-es qui créent la richesse de l’entreprise et pas les actionnaires !

Complémentaire santé des fonctionnaires d’Orange

Sud a signé l’accord pour mettre en place un régime collectif obligatoire pour les frais de santé des 49 000 fonctionnaires d’Orange.

A partir du 1er janvier 2018, ceux-celles-ci bénéficieront des mêmes garanties que les salarié-es de droit privé. La grande majorité d’entres eux-elles verront leur cotisation baisser, avec un contrat couvrant tout le foyer (assuré, conjoint à charge et enfants de moins de 26 ans).

Des points positifs qui ont motivé la signature de Sud. Reste maintenant à convaincre l’entreprise de faire de même avec la prévoyance (incapacité, invalidité, dépendance, obsèques).

Sud n’a pas signé l’avenant Télétravail

Sud est pourtant à l’origine de la demande de révision de l’accord. Un accord à durée indéterminée n’a pas vocation à rester figé dans le temps. Nous voulions une extension de l’attribution de la prime et son évolution et une participation de l’entreprise au frais de repas pour les jours de télétravail.

Une partie de nos revendications a été entendue mais la direction a profité de cet accord pour introduire de façon unilatérale la notion de « revisiter les espaces de travail »…

Chaque jour, de nouveaux droits restent à conquérir !
Avec Sud, #Aujourd’huiEtDemain,NosDroits.

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