Vendredi 30 juin 2017 - Numéro 313 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : 10 000 signatures des salarié-es d’Orange en colère !
  • Sud, à la rencontre de Stéphane Richard
  • En Inde comme partout, se syndiquer c’est une nécessité !
  • Les Utopiques n° 5 - juin 2017
  • Des chiffres et des maux : L’or bleu, la confiscation de l’eau !

Votre mobile

En complément du site web fédéral et d’intranet, la fédération propose des informations plus courtes plus locales, accessibles depuis votre mobile.

SUD sur votre mobile

Inscrire un-e ami-e

Vous pouvez aussi inscrire à cette lettre électronique de SUD un-e ami-e en cliquant ici !

Voir les lettres précédentes

Toutes les lettres sont disponibles sur le site public de SUD en cliquant ici


Édito : 10 000 signatures des salarié-es d’Orange en colère !

Sous une pluie de billets factices, une délégation Sud a remis les 9954 signatures collectées depuis le 23 avril pour réclamer une prime de 500 € pour tout-es. 

Notre colère, suscitée par le refus de maintenir la rémunération globale des salarié-es d’Orange s’est renforcée puisque seule la directrice des relations sociales a pu entendre notre revendication.... les mille managers du groupe étaient en séminaire avec le PDG à Marrakech pour un coût qui se chiffre en Millions d’€.

En 2 mois, 10 000 signatures de salarié-es d’Orange ont été recueillies sur la pétition ci-jointe pour se faire entendre.

Fort de ces 10 000 signataires, Sud va de nouveau s’adresser aux autres organisations syndicales pour faire en sorte qu’ensemble, nous exigions de la direction qu’elle entende les salarié-es.

Le communiqué Sud
Remise des pétitions siège Orange


Sud, à la rencontre de Stéphane Richard

Le 27 juin, Sud rencontrait Stéphane Richard, ce fut l’occasion d’aborder plusieurs points avec lui… Le manque de recrutement, le non-remplacement des départs en retraite ou TPS, ont finit par désorganiser les services, épuiser les salarié-es sollicités à tout bout de champ pour palier aux carences et économie sur l’emploi que réalise l’entreprise sur notre dos. Nous avons alerté sur la situation tendue sur l’emploi et les conditions de travail. L’entreprise présentera un bilan emploi en septembre et nous interviendrons pour faire comprendre qu’il est plus que temps de recruter. Nous avons rappelé que les 8 % d’augmentation des dividendes aux actionnaires auraient permis 4 000 recrutements.

Il va de soi que nous avons porté les revendications des salarié-es concernant la pétition demandant le versement d’une prime exceptionnelle de 500€ tout de suite en compensation du manque à gagner sur la participation et intéressement versé en 2017 que nous jugeons un juste retour pour ceux et celle qui créent chaque jour la richesse de cette entreprise. Pétition qui a réuni quasiment 10 000 signatures !!! Le PDG nous l’a dit, cela coûterait trop cher !

Pendant ce temps, c’est 1000 actions pour les "Top leaders" et 2000 pour les cadres exécutifs, soit au cours d’aujourd’hui, 15 000 € et 30 000 €. Comble de tout, ces mêmes 1200 privilégié-es, décollaient le jour même pour un séminaire au Maroc estimé à plusieurs millions d’euros !

Concernant la rumeur d’un nouveau TPS : intox ! Le TPS en cours est valable pendant encore 18 mois et rien n’est décidé à ce stade.

Sur la possibilité d’un désengagement de l’État dans le capital d’Orange, Stéphane Richard nous a dit que c’était une hypothèse ; pas d’inquiétude selon le PDG pour les fonctionnaires si tel était le cas, il demanderait d’anticiper le principe de revoyure qui permet actuellement aux salarié-es fonctionnaire de travailler au sein de la Société Anonyme et demanderait des garanties pour ses personnels. Il a aussi confirmé qu’il serait partant pour un 3ème mandat à la tête d’Orange (si les salarié-es, le Conseil d’Administration et l’État sont d’accord).

Ce que veulent les salarié-es et Sud, c’est de la reconnaissance, de bonnes conditions de travail et plus de justice sociale sur le partage des richesses de cette entreprise ! Logique, non ?


En Inde comme partout, se syndiquer c’est une nécessité !

En Inde, le secteur high-tech représente un chiffre d’affaires de 150 milliards de dollars et emploie 3,9 millions de salarié-es. En quelques années, ce pays est devenu incontournable pour tous les acteurs de la haute technologie, notamment les services réseaux et informatiques (IBM, Capgemini, Accenture, Orange…).

Pas une journée ne se passe sans que l’on parle « d’offshore » dans les milieux de l’informatique. En effet, un ingénieur indien coûte actuellement trois fois moins cher que son homologue français. Mais la croissance économique n’étant plus ce qu’elle était en Inde, les plans de licenciements, plus ou moins officiels, se multiplient… le climat social est en train de se tendre de plus en plus.

Symbole et symptôme de ce changement, l’apparition d’organisations syndicales comme la FITE (Forum for IT Employees) ou la NDLF-IT Wing (New Democratic Labour Front-IT Employees Wing).
Leurs revendications : plus de transparence, fin des licenciements sauvages se heurtent pour l’instant à une fin de non-recevoir prévisible de la part d’une industrie high-tech qui peine à descendre de son piédestal. Ces jeunes organisations syndicales maintiennent la pression, multiplient les manifestations...

Pour Sud, c’est une très bonne nouvelle puisqu’il faut s’attendre à ce que le niveau de rémunération des Indiens progresse à l’avenir. Nous ne pouvons pas accepter plus longtemps cette course aux délocalisations qui ne sert qu’au dumping social. Nous nous battons pour une clause de mieux-disant social pour que ces travailleurs-euses puissent bénéficier des mêmes droits et mêmes avantages que les salarié-es du pays de leur client final… et ce, afin de faire cesser la spirale qui tire tous les salarié-es vers moins de droits.

Partout dans le monde se syndiquer, c’est défendre ses conditions de travail, son emploi, sa rémunération ! C’est une nécessité, ici comme partout ailleurs !

Sud m’intéresse, nous rejoindre


Les Utopiques n° 5 - juin 2017

Oyez oyez braves gens, le cinquième opus des Utopiques vient de sortir, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est fourni !

Voyez plutôt : un gros dossier sur les répressions, sur l’état d’urgence… Mais aussi bien sûr et à contrario, les désobéissances, insubordinations, résistances et mouvements en tous genres qui s’organisent et se développent sous les formes les plus diverses. Le principe de la démarche syndicale unitaire y est également abordé, avec un dossier abordant l’unité syndicale dans plusieurs secteurs très variés, allant des Impôts aux retraité-es en passant par les chômeurs et Notre-Dame-Des-Landes.

Le sujet du révisionnisme sur le colonialisme est également à l’ordre du jour de ce numéro, révisionnisme qui renvoie au développement actuel du racisme, que nous devons combattre sans relâche. Enfin ce numéro aborde également la représentativité syndicale…

Les Utopiques n° 5


Des chiffres et des maux : L’or bleu, la confiscation de l’eau !

Il y a actuellement 11% de la population mondiale qui n’a toujours pas accès à l’eau potable. Les conséquences sont dramatiques, 5 personnes meurent chaque minute à cause de cela. Des efforts sont faits pour améliorer la situation mais le changement climatique pourrait anéantir tout bénéfice.

Car l’eau potable est privatisée et devient l’objet de toutes les convoitises. National Geographic a mené une enquête sur le contrôle de l’eau dans le monde.

Le 28 juillet 2010, l’ONU a fait de l’eau potable un droit humain inaliénable, il doit le DEVENIR !

En savoir plus

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
Cette lettre d’information est hebdomadaire. Vous pouvez vous y inscrire et ainsi vous la recevrez directement.
Envoyez un courriel pour recevoir cette newsletter
Si vous souhaitez ne plus y être abonné vous désinscrire