Des dividendes qui explosent (près de 100 milliards d’euros versés par les entreprises du CAC 40 en 2023), une inflation importante et persistante (encore + 5% en 2023, soit + 11 % en deux ans), une hausse des tarifs du gaz et de l’énergie qui continue, et des salaires qui stagnent : il y a urgence à augmenter les salaires et à permettre à toutes et tous de vivre dignement de son travail.
Les syndicats UGTT (Tunisie) et SUD-Solidaires (France) des centres d’appels apportent leur total soutien à la grève des salarié-es de Grèce des centres d’appels des sociétés Teleperformance, Foundever, TTEC et Webhelp qui aura lieu le 8 février prochain. Cette grève de 24H touchera des services sous-traités en plusieurs langues comme des appels, des gestions de chat, e-mails… Pour des multinationales comme Apple, Google, Meta, Mercedes, AirBNB, Amazon…
Communiqué de presse de l’intersyndicale sur la négociation des salaires de branche ainsi que sur la grève du 23/01
Voici le tract de notre fédération pour la journée du 23 janvier.
Tract intersyndical CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, SUD-SOLIDAIRES L’intersyndicale de notre convention collective veut en finir avec le passé et obtenir de vraies négociations salariales dans la branche pour que les salarié-es soient enfin reconnus, avec des salaires à la hauteur des compétences ainsi que des conditions de travail dignes.... Ensemble disons non au SMIC à vie ! Toutes et tous en grève le 23 janvier !
Bien que convoqué par le ministère du travail la semaine dernière, le patronat de la branche a refusé le rendez-vous afin de gagner encore un peu de temps dans les négociations. Lors de la seconde réunion du 12 décembre, le patronat a tenu un discours lénifiant de "Tout va bien ici, on ne comprend pas ». Devant ce refus de négocier l’intersyndicale des salarié·es réunira dans les prochains jours afin de conclure une communication commune appelant à une grève nationale sur l’ensemble de la convention collective.
L’intersyndicale veut en finir avec le passé et obtenir de vraies négociations salariales dans la branche pour que les salariés soient enfin reconnus, avec des salaires à la hauteur des compétences ainsi que des conditions de travail dignes. Les salarié-es de la Prestataires de Services doivent se mobiliser : ça suffit d’être les oubliés et d’être une main d’œuvre sous payée et invisible !
Lors des réunions de novembre de notre Convention collective nous avons abordé la question des salaires, du temps de pause et quelques négociations qui n’avancent pas comme l’accord handicap ou celui de la classification.