Mariés au premier regard et divorcés à la première dispute, résume l’histoire d’amour entre les deux géants des centres d’appels. Pourtant, tout était écrit : la lune de miel à Miami (paradis fiscal qui sert aussi de lieu d’habitation au PDG de Sitel), les témoins convoqués et payés (les cabinets de conseil de type McKinsey) et enfin les familles (les actionnaires) qui se frottaient déjà les mains devant les festivités et, surtout, les synergies qu’elles pensaient mettre en œuvre...
Et bien non, les deux sociétés ne passeront pas leurs vieux jours ensemble, enfin, pour l’instant. Aujourd’hui, les ex-amoureux préfèrent, non pas se jeter du riz, mais quelques peaux de banane via des communiqués de presse visant à justifier les raisons de ce fiasco...
A ce petit jeu, la direction de Majorel a été la plus efficace dans sa communication afin de rejeter la faute sur le marié, Sitel, qui, dans sa vie précédente, aurait un peu trop mené la grande vie en s’endettant. Pire, les crédits pour acheter notamment l’Américain Sykes (2,4 milliards) auraient été réalisés avec un taux variable. La remontée des taux, due à la situation économique mondiale, provoque une augmentation de la charge financière qui pourrait s’envoler. Majorel explique que cette nouvelle donnée aurait dû permettre une redéfinition du contenu de l’accord.
De son côté, Sitel, a une autre explication : Majorel, qui est cotée en Bourse, a vu la valeur de ses actions baisser de presque 33% (22 euros contre 33). La volonté insistante de Majorel de rester en Bourse a donc compliqué les choses pour Sitel, d’autant plus que sa valeur avait plongé. Sitel a de son côté répondu qu’il ne devait pas y avoir de problème de dette et qu’en ce qui concerne les crédits réalisés à la BNP, ils étaient connus depuis le départ.
A vrai dire, peu importe qui dit vrai et d’ailleurs les deux disent peut-être la vérité. En tout cas, cela a coûté énormément d’argent qui aurait pu largement servir pour augmenter les salaires.
Le groupe Sitel vient d’annoncer qu’il rentrait en négociation exclusive avec la Direction et les actionnaires du groupe Majorel en vue d’un rachat d’ici la fin de l’année ou du premier trimestre 2023.
Lettre ouverte aux syndicats de Sitel pour une unité de tous les syndicats afin de faire avancer les droits des salarié-es !
Communiqué de presse pour soutenir nos collègues de Sitel Maroc
Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2021 sont terminées, bien que la Direction n’ait modifié en rien son projet initial, pourtant jugé insuffisant, voire dérisoire, par la plupart des Organisations Syndicales..... SUD VOUS APPELLE A UNE JOURNEE DE GREVE LE LUNDI 26 JUILLET !
L’annualisation du temps de travail, c’est un beau cadeau fait aux patrons afin de pouvoir organiser la flexibilité des horaires de travail sur une période de 12 mois maximum, et ce, en fonction des seuls besoins de l’entreprise . En d’autres termes, c’est un cadeau fait dans le cadre des lois Aubry sur les 35 heures et c’est un type d’accord perdant-perdant pour les salarié-es ! !
L’annualisation, on en veut pas ! La direction veut imposer un accord scandaleux sur le temps de travail. SUD est contre cet accord qui cautionne une dégradation immédiate des conditions de vie dans et hors du travail. SUD revendique un retour au 35h par semaine.
Toutes et tous ensemble faisons comprendre à la direction de SITEL que nous n’accepterons pas ces conditions de travail qu’ils souhaitent nous imposer !!!
Acte 1 - COALITION DE LA MISERE : SUD a adressé à la Direction Groupe, un courrier, le 15 décembre 2018 afin de demander une prime de fin d’année à destination de tous les salarié(e)s qui serait l’équivalent d’un 13 éme mois soit 1500€. Une réunion CE a eu lieu le 18 décembre 2018 à Paris ou la Direction était dans un premier temps catégorique ...
Les négociations annuelles obligatoires sont en cours d’être clôturées après presque deux mois de négociations rythmées par 3 réunions.
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