Le CHSCT de Stream en action
lundi 8 juillet 2013
Température trop haute ou trop basse, poussières, mauvaises odeurs, allergies, ca faisait plusieurs années que les salariés se plaignaient.
Suite à ces informations, plusieurs actions ont été menées. La plus importante fut une étude climatique basée sur les plans du bâtiment. En effet, à partir des informations sur la ventilation du site, l’élu Sud a calculé le taux de renouvellement d’air par plateau, et, en conséquence, l’effectif maximum simultané admissible par plateau en se basant sur la réglementation en vigueur : celle-ci impose un taux de renouvellement d’air minimum de 25M3 /heure par occupant. Une fois ce calcul effectué, il est apparu clairement que la ventilation du site n’était pas conforme à la réglementation vu le nombre de positions de travail occupées en simultané. A certains moments de la journée, ce n’est pas moins de 5 fois l’effectif maximal calculé qui était présent sur plusieurs plateaux.
Il est apparu à ce moment là parfaitement évident que l’origine du mal être de nombreux salarié-es provenait d’une ventilation mal adaptée à l’effectif présent sur le site. Le CHSCT a ensuite, à de nombreuses reprises signalé à la direction le mal être de nombreux salariés, mais une fois encore, la direction a fait la sourde oreille.
Sud a donc effectué cette étude à partir des documents mis à sa disposition par le bailleur, puis a remonté l’information à la direction une ènième fois sans plus de résultats.
En conséquence, le CHSCT et Sud ont saisi l’Inspection du travail, qui travaille désormais sur ce sujet, et qui, à ce jour, semble confirmer que le CHSCT et Sud sont dans leur rôle de protection des salariés. Il est à noter que, comme toujours, et malgré la saisine de l’Inspection du travail, la direction ne communique toujours pas à ce sujet, ni aux salariés, ni aux élus CE, CHSCT, DP ou syndicaux
Le numéro d’été de Hot tension
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