Une grève chez Orange dans les établissements secondaires de DTSI.

Un mouvement social au GSR Transmissions de la Direction des Réseaux (établissement secondaire de DTSI).
Le personnel de ce service travaillant en 24/7 a demandé aux élu-e-s SUD de déposer des préavis avec un certain nombre de revendications. Dans un premier temps les superviseurs de ce service ont souhaité que des préavis à la journée soient déposés à partir du 1er janvier 7h00 (Cette date correspond à la reprise des activités HNO de la zone Sud-Ouest jusqu’alors réalisées par la GSR de Toulouse, ceci étant prévu dans un précédent projet de refonte de la supervision qui a fait couler beaucoup d’encre : le dossier SPRING démarré en 2013). Puis qu’un préavis illimité (à l’issue d’une première séance de conciliation stérile) suive.

De nombreux documents (présentés en CE ou dans les différents CHSCT de l’époque) ainsi qu’un protocole de sortie de conflit signé par SUD cadraient ce projet. Ces documents précisaient les effectifs (qui n’ont jamais été à la cible depuis le démarrage du projet) et semblaient présenter ce que serait la situation fin 2017 à la fin de la mise en œuvre de SPRING. En fait celui-ci a continuellement été déformé et les engagements ont très peu été respectés.

Au GSR Transmission le manque de reconnaissance (notamment financière mais aussi sur les évolutions possibles de carrière au sein d’un métier de plus en plus complexe), le non-respect des effectifs prévus, l’arrivée de managers et d’une ligne RH que je qualifierais de « 2.0 » avec des objectifs supposés de casse d’un système existant (effectifs, tableau de service, charte de fonctionnement,…) ont cristallisé la colère et désormais ce service ressemble à une vraie cocotte-minute qui pourrait exploser à n’importe quel moment.

Cette grève est suivie à quasi 100% 24h sur 24 depuis 10 jours (très lourd impact financier). Deux conciliations ont eu lieu. Ces 2 conciliations étaient en fait des mascarades la direction ne cédant sur aucun point et se servant des revendications pour tenter une nouvelle refonte du service (acceptant par exemple de reparler des compensations mais sous condition de revoir le tableau de service actuellement sur 9 semaines pour le passer à 8 ou mieux 7 semaines, ce qui signifierait baisse importante des effectifs, s’autorisant à ne pas prévoir de remplacement en cas d’absence d’un superviseur, chose qui ne s’était jamais faite historiquement, dégradant par le fait la qualité de service et les conditions de travail des salariés,…).

Depuis c’est silence radio de la part de la direction qui laisse pourrir le mouvement.

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