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  • Edito - Décret assurance chômage : à nouveau, la CGT, FSU et Solidaires font recours contre la catastrophe sociale annoncée !
  • Sud à Orange - Élections des représentants des salarié-es au Conseil d’Administration : 16 au 18 novembre 2021
  • Interpro - BD : le télétravail n’est pas toujours rose !
  • Mobilisation - Justice climatique et COP26.
  • Santé - « Qui va accoucher les femmes ? »
  • Travail - Une révolution est en marche : le désarmement des travailleurs
  • Social - Comment les biens communs peuvent-ils réinventer les politiques publiques ?}

Édito - Décret assurance chômage : à nouveau, la CGT, FSU et Solidaires font recours contre la catastrophe sociale annoncée !

De même que l’ensemble des organisations syndicales, la CGT, la FSU et l’union syndicale Solidaires introduisent un recours en annulation assorti d’un référé suspension contre le nouveau décret portant réforme de l’assurance chômage. Le gouvernement l’a publié le 30 septembre dernier…. pour une application le 1er octobre ! Ce véritable coup de force était bien évidemment dirigé contre les organisations syndicales pour éviter que celles-ci fassent recours avant l’application du nouveau régime. Mais bien plus encore, ce décret est dirigé contre les intérêts des travailleuses et travailleurs privés d’emploi, dont il dégrade fortement le niveau des allocations et les droits, créant par ailleurs de fortes inégalités entre les allocataires eux et elles-mêmes. S’agissant des personnes alternant périodes de chômage et contrats courts, il repose sur le présupposé très contestable et largement invalidé par les études réalisées y compris par l’UNEDIC que ce serait aux privé-es d’emploi de faire pression sur le patronat pour obtenir de meilleures conditions d’emploi. Comme si le fait de perdre ses indemnités était un sésame pour l’emploi ! Cette réforme répond en réalité à une commande politique pour permettre au futur candidat Macron de briguer un second mandat en mettant en avant ses réformes antisociales.

https://solidaires.org/Decret-assurance-chomage-a-nouveau-la-CGT-FSU-et-Solidaires-font-recours-contre


Sud à Orange - Élections des représentants des salarié-es au Conseil d’Administration : 16 au 18 novembre 2021

On est dans une situation qui se dégrade en termes environnemental, social et démocratique. On assiste à une explosion des inégalités. Avec un pouvoir de plus en plus arrogant et autoritaire qui nous opprime. Pourtant, on le voit bien parfois, sur nos lieux de travail, comme dans la société, lorsqu’il y a du collectif, qu’on est capable de se mobiliser ensemble, nous savons être des freins à la politique antisociale de nos employeurs, du patronat et du gouvernement. La solidarité, ça paie ! Le S de Sud, c’est Solidaire. C’est parce que les salarié.es, sur le terrain, voient ce qui déconne, leur porte préjudice, les empêche de travailler dans de bonnes conditions, qu’ils disent « Ça ne peut plus durer », qu’ils en ont marre du mal-travail, des injustices, en particulier salariales, que SUD est à leurs côtés. Le patronat aimerait laisser croire que les syndicats ne servent plus à rien, sinon à coopérer avec lui. Être « constructif », « responsable ». Mais non ! On a besoin de syndicats comme SUD où tous ceux et toutes celles qui travaillent peuvent, à la base, décider, construire des revendications, construire un projet de société. Et décider du comment ; Manifestation ? Grève ? Réunion entre collègues ? Interpellation, mise en demeure de la boîte ? Communications auprès des media ? Saisine de la Justice, comme pour le procès Lombard, pour harcèlement institutionnel ? Œuvrer unitairement avec les autres syndicats ? Car le U de SUD, c’est Unitaire. C’est important de faire vivre la démocratie de la base et à la base. Car le D de SUD, c’est Démocratique. Votons pour faire entendre une autre voix dans l’instance du pouvoir qu’est le Conseil d’Administration, la voix des salarié-es, des filiales comme de la maison-mère, employé-es, maîtrise, cadres, qui veulent que ça change.

https://www.communiquernotrebiencommun.org/


Interpro - BD : le télétravail n’est pas toujours rose !

Le seul télétravail doit être reconnu, et non pas dévoyé en travail à distance ou travail à la maison qui n’ont pas de bases légales et n’engagent pas les employeurs. Dans toutes les entreprises, la base du volontariat et la réversibilité doivent être garanties. En ce qui concerne l’organisation du travail et la protection de la santé des salariées : Attention, le télétravail n’est pas l’occasion de plus de flexibilité ! Pas de forfait jours en télétravail mais des horaires bien définis, pour éviter les débordements de travail sur la vie privée. Pas de méthodes de type « Agile », par exemple, ou toute autre organisation qui génère des risques psycho-sociaux.
https://solidaires.org/IMG/pdf/bfteletravail_p2st.pdf?31163/2e0d7bf391e0fa2ed572782c8846c926cf5b326f


Mobilisation - Justice climatique et COP26

La « COP26 Coalition » au Royaume-Uni et des mouvements pour la justice climatique appellent à organiser des mobilisations partout dans le monde, le 6 novembre. Un rassemblement et une action symbolique se préparent à Paris. Les comités locaux sont invités à se mobiliser avec d’autres organisations locales.

https://france.attac.org/se-mobiliser/justice-sociale-et-climatique/article/cop26-appel-et-journee-internationale-de-mobilisation-le-6-novembre


Santé - « Qui va accoucher les femmes ? » : le cri d’alerte des sages-femmes de Saint-Denis

À l’hôpital Delafontaine, l’annonce de la fermeture de plusieurs lits en salles de naissance a fait déborder le vase pour les sages-femmes en sous-effectif dans tout le département.
https://www.mediapart.fr/journal/france/131021/qui-va-accoucher-les-femmes-le-cri-d-alerte-des-sages-femmes-de-saint-denis?onglet=full


Travail - Une révolution est en marche : le désarmement des travailleurs

Ceux qui vantent la « liberté » contre les « carcans » du droit du travail n’entendent ni « libérer le travail » ni le « réformer », mais priver de protection des hommes et femmes et les placer encore plus dans un état de subordination et de dépendance économique. Ce mouvement de fond, amorcé en Occident avec l’élection de Margaret Thatcher, s’est accéléré, en France, au cours des mandats de Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. Comme il n’était pas possible de dégrader un système de droits centenaire en un clin d’œil et qu’il n’aurait été ni habile ni opportun d’en assumer politiquement la responsabilité, on a procédé par touches successives, parfois invisibles. C’est seulement lorsqu’on y est personnellement confronté qu’on découvre la gravité des mesures prises, et qu’on mesure l’amputation des droits qu’elles induisent.

https://www.bastamag.net/droit-du-travail-licendiement-prud-homme-Macron-representation-des-salaries-Rachel-Saada


Social - Comment les biens communs peuvent-ils réinventer les politiques publiques ?

La défiance diffuse pour la politique aujourd’hui ne traduit pas seulement un désamour des citoyen.n.e.s pour leurs représentant.e.s. Elle touche sans doute à la perception même de l’État, qui peinerait de plus en plus à incarner la Volonté générale au sens rousseauiste du terme, dans le cadre du "Contrat social". Le contexte de la mondialisation et de la financiarisation croissante de l’économie n’y est pas étranger, faisant prévaloir des rapports de forces paralysant ou biaisant bien souvent la décision politique souveraine.
Samedi 16 octobre 2021 de 15h à 19h au Tiers-lieu et bar/jardin de l’Éternel Solidaire, 1 rue de la solidarité 75019 Paris.
Inscription indispensable sur le lien frama : https://framaforms.org/universite-du-bien-communparis-la-res-publica-1633025711


Vérité et justice - Massacre colonial : ne jamais oublier le passé - Regarder le présent

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police parisiennes. 60 ans après, la vérité est partiellement en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité. Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.
https://algeria-watch.org/?p=79603


Discrimination - Racismes de France : percevoir les amalgames et les dénis de la mythologie républicaine et nationale de la France.

Voici un livre qui, de façon salutaire, fait entendre l’efficacité du combat de l’antiracisme politique. Les contributeurs de l’ouvrage s’efforcent de déconstruire les mécanismes de racialisation qui sont aux fondements mêmes de l’État-nation républicain, de ses institutions et de leur fonctionnement. Chaque intervenant éclaire les liens entre les hiérarchies raciale, religieuse et culturelle établies à l’époque coloniale et celles d’aujourd’hui, à l’origine de discriminations structurelles multiples. L’efficacité de cet ouvrage passe notamment par la multiplicité des angles d’observation. Ainsi du champ médical, du monde scolaire, de l’art… Elle passe aussi par l’analyse des formes des fondements, des spécificités du racisme à l’égard des populations et personnes ségréguées : Arabes, Noir-e-s, musulman-e-s, Asiatiques, Rroms…
Racismes de France, Omar Slaouti, Olivier Le Cour Grandmaison (dir.), Paris, La Découverte : Cahiers libres. 2020. 368 p., 22 €.


Des chiffres et des maux - Netflix a imaginé une femme championne d’échecs. L’URSS en comptait des dizaines.

Le premier titre de grand maître de la FIDE a été décerné à Non Gaprindashvili et le deuxième titre de grand maître a également été attribué à une Géorgienne soviétique, Maia Chiburdanidze. Nona a conservé le championnat féminin pendant seize ans. Maia l’a conservé pendant quatorze ans et est restée, jusqu’en 2010, la plus jeune joueuse à détenir ce titre.
https://www.contretemps.eu/jeu-dame-netflix-urss-echecs-socialisme/

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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