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  • Édito - Face à l’urgence sociale, augmentez immédiatement les salaires et les pensions
  • Sud à Orange - Orange à la recherche de la stratégie perdue ou le voyage onirique d’une direction sous hypnose.
  • Sud à Orange - Faut-il s’inquiéter de la politique sociale DTSI ? Dramatiquement, la réponse est OUI.
  • Telecom - Sous-traitance : les rets du moins-disant social
  • Santé - Pass sanitaire : la Cnil perd patience et demande des chiffres sur son efficacité
  • Décolonisation - Guadeloupe Martinique, ensemble pour l’égalité et la justice sociale !
  • Discrimination - « D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité ».
  • Écologie - Luttes locales : qui sont ces David contre Goliath ?
  • Des chiffres et des mots - 264 000 pour 3 500 000

Édito - Face à l’urgence sociale, augmentez immédiatement les salaires et les pensions

Le contexte social et économique ainsi que la hausse des prix ont remis au centre des préoccupations l’exigence de meilleurs salaires, pensions, allocations d’études et indemnités chômage.
Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, il est urgent d’augmenter tous les salaires, des travailleurs et travailleuses du privé comme du public, des jeunes, ainsi que les pensions des retraité-es. La patience n’est plus de mise, les salarié-es et les retraité-es se mobilisent partout dans leurs entreprises et services pour exiger un meilleur salaire de base, garant à la fois de leur niveau de vie au quotidien mais aussi de leur protection sociale, largement entamée par les exonérations sociales octroyées par le gouvernement aux employeurs. Il est temps de prendre en compte ces mobilisations et de rétribuer le travail de ceux et celles qui produisent les richesses et assurent des missions d’utilité et cohésion sociales.

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Sud à Orange - Orange à la recherche de la stratégie perdue ou le voyage onirique d’une direction sous hypnose.

Au CSE TGI de novembre 2021, décidément une cuvée spéciale, nous avons pu assister au spectacle « Stratégie d’Orange Innovation en regard du positionnement des GAFAM ». L’angle d’approche était une comparaison totalement décalée et hors sujet d’Orange avec les GAFAM… Surréaliste, inquiétant, décalé, tant de mots venaient à l’esprit car rien n’y était et surtout, on ne sait toujours pas où s’est perdue la « Stratégie & L’innovation » d’Orange.
À la suite de ce moment d’égarement, nous avons essayé de déclencher le réveil du sujet et son retour dans notre réalité avant qu’il ne soit trop tard. La direction a mal réagi à notre tentative de réveil, a suspendu la séance, puis a reporté le sujet au prochain CSE sans répondre à aucune des 22 questions posées. Étonnant dialogue, mais il est vrai que chacun réagit différemment lorsqu’il quitte le doux pays des songes...
Vous trouverez ci-dessous la déclaration évoquée ainsi que les questions posées et demeurées sans réponse.

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Sud à Orange - Faut-il s’inquiéter de la politique sociale DTSI ? Dramatiquement, la réponse est OUI.

La Direction DTSI affirme que « nous sommes en train de construire notre réseau fibre et mobile pour les 30 prochaines années ». Alors que les départs internes se multiplient, que les recrutements sont inexistants, que les constructions de réseaux, les développements informatiques et la supervision sont sous-traités,… Alors OUI, il faut s’inquiéter de la politique sociale à DTSI.
SUD dénonce la politique sociale, emploi, conditions de travail et formation mise en œuvre à la DTSI. La politique sociale est désastreuse autant pour l’emploi que pour l’employabilité du personnel salarié de DTSI.

Les réorganisations s’enchaînent : DTSI Demain, Totem, Orange Concessions,… Sur la période 2021/2023, DTSI prévoit à nouveau le départ massif de 1 350 salarié-es ( 13% des effectifs) et seulement une centaine de recrutements externes par an !
Astreints à des objectifs de production toujours plus importants, les salarié-es DTSI sont soumis à des conditions de travail dégradées, une charge cognitive accrue et des risques psycho-sociaux étendus.
Pour Sud, les conditions de la préservation de notre expertise DTSI sont étroitement liées au renouvellement de tous les départs et aussi à la transmission des connaissances garante du maintien de notre savoir-faire.

La Direction fait le choix d’un recours à la sous-traitance intensif donc de précariser l’emploi à DTSI : environ 4 000 salarié-es externes, soit 27% de nos effectifs. Ce choix d’externaliser relève directement de la politique de réduction de coûts : 500 millions d’économies sur la masse salariale avec Scale Up. Pour répondre à la pression concurrentielle, la seule variable d’ajustement chez Orange, c’est l’emploi ! Des pans entiers de nos métiers passent à la sous-traitance. Les salarié-es DTSI perdent progressivement leurs compétences et ne sont plus relayés qu’au rang de pilotes de d’activités externalisées.
Pour Sud, il faut réinternaliser nos activités, redonner du souffle à notre cœur d’activité (réseaux et système d’information) et recruter de nouveaux talents.

Dans un univers technologique en mutation perpétuelle, la transformation des compétences est centrale. Pourtant, le budget formation régresse (de 5% à 3,7%) et 15% des salarié-es DTSI n’ont ou n’auront aucune formation en 2021 et 2022. Les formations digitales deviennent majoritaires (60%), de nombreux modules indisponibles, des formations refusées, de l‘information assimilée à de la formation… La Direction transfère sur chaque salarié-e l’entière responsabilité de sa montée en compétences et de sa formation. Dans les faits, la formation DTSI se concentre sur un petit nombre d’individus, laissant de côté une tranche de plus en plus importante de salarié-es alors même que leur formation est déterminante pour assurer leur évolution professionnelle.
SUD dénonce cette individualisation ! Pour Sud, il faut permettre à chaque salarié.e d’imaginer son avenir en termes de plan de formation et lui donner les moyens de monter en compétences.

Des milliers de salarié.es sans promotion depuis plus de 10 ans. ARCQ l’Accord de Reconnaissance des Compétences et Qualifications, c’est l’Arlésienne pour certains, une Chimère pour d’autres. Faute de budget, cet accord demeure inapplicable et ne génère que frustrations. À l’illusion déçue de pouvoir progresser dans sa carrière, s’ajoute à l’austérité salariale des décisions unilatérales NAO, à l’exception de quelques hauts cadres dirigeants.
Pour Sud, chaque salarié.e doit être traité avec équité, que ce soit pour sa rémunération, sa progression de carrière ou encore sa promotion.

Avant, 1/3 des salarié-es DTSI avaient un accord de télétravail régulier, 1/3 en télétravail occasionnel et 1/3 sans télétravail. Selon l’étude SUD, 95% des personnels souhaitent désormais bénéficier du télétravail. Pourtant, nombre de salarié-es se voient refuser leur demande de télétravail et certains managers ne respectent pas l’accord groupe. En sus, la Direction en profite pour réduire les surfaces sur site (open-space et flex-office) et ce, malgré les consignes de distanciation.
SUD demande à la Direction de garantir de bonnes conditions de travail et de télétravail à chaque salarié-e et de respecter ses obligations légales.


Telecom - Sous-traitance : les rets du moins-disant social

Orange pourrait ne pas renouveler certains contrats sur des réseaux télécom avec le groupe Scopelec. Deux mille emplois sont menacés en France. Mais impossible d’en savoir plus. La direction d’Orange nous répondant en comité de Groupe France qu’on n’a qu’à lire la presse.
Scopelec, qui risque d’être évincée lors de certains renouvellements (revue de contrats tous les 3 ans), est une société qui a été interpellée à multiples reprises au cours des 3 dernières années pour ses erreurs, ses manquements à la sécurité et son manque de rigueur. En 2017, nous avions eu connaissance d’un technicien électrocuté dans une nacelle. Scopelec ferait appel elle-même à des sous-traitants multiples, et même quelques fois à des auto-entrepreneurs, avec ou sans habilitation, avec ou sans matériel, pas de contrôle, formation quasi inexistante. Sud demande que les salarié-es qui le veulent soient intégré-es à Orange. C’est là-dessus que nous pouvons appuyer et les soutenir. C’est ce que nous réclamons depuis toujours. Bien sûr les salarié-es dans leur ensemble n’y sont pour rien, et nombreux sont ceux-celles qui vont être embauché-es par les autres sociétés intervenantes toujours dans une logique de dumping social. Si nous considérons que les technicien-nes devraient être des agent-es d’Orange, il semble toujours logique de continuer à revendiquer l’internalisation de toutes ces activités. Il est nécessaire d’exiger leur intégration dans nos équipes au sein d’Orange plutôt que de revendiquer la continuation de la sauvegarde des emplois dans ces sociétés sous-traitantes. Ceci vaut aussi pour toutes les activités sous-traitées d’ailleurs. À Orange, la sous-traitance représente 27 % de l force au travail ; auquel il faut ajouter celle de la construction réseau FTTH pour presque 10%.


Santé - Pass sanitaire : la Cnil perd patience et demande des chiffres sur son efficacité

Dans son quatrième avis sur les dispositifs de lutte contre le Covid-19, la Cnil interpelle directement le Gouvernement. Elle pointe un manque de données disponibles pour évaluer le pass sanitaire.

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Décolonisation - Guadeloupe Martinique, ensemble pour l’égalité et la justice sociale !

L’obligation vaccinale et l’imposition du pass sanitaire ont été les révélateurs une nouvelle fois de la manière dont ces territoires sont considérés et traités par l’État français. Ce gouvernement affiche autoritarisme et mépris en réponse aux besoins fondamentaux de la population, en faisant appel aux vieux réflexes coloniaux de culpabilisation et d’infantilisation comme dans le récent communiqué de la préfecture de Guadeloupe ! Tout cela alors que les besoins les plus fondamentaux ne sont pas assurés sur ces territoires. Leurs révoltes contre leurs politiques antisociales et inégalitaires sont les nôtres, et nous les soutenons à 100%, alors luttons ensemble, partout et ainsi nous vaincrons !

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Discrimination - « D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité ».

Notre pays construit des ponts pas des murs. Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités. Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte. Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre. Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale. Sur tout le territoire les manifestations du 18 décembre, à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s, seront le point de départ de cette riposte solidaire aux politiques et discours racistes et sécuritaires.

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Écologie - Luttes locales : qui sont ces David contre Goliath ?

Ces collectifs se mobilisent contre un ennemi commun : le capitalisme prédateur qui anéantit les terres nourricières, déboise les forêts, assèche les rivières et pollue l’air. Ce capitalisme est tantôt incarné par des multinationales, comme Amazon, ou prend corps dans les élus locaux, souvent prompts à lancer la construction d’une nouvelle route ou d’un aéroport.

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Des chiffres et des mots - 264 000 pour 3 500 000

Et encore on ne parle que des 3 500 000 qui sont sans aucun emploi mais si l’on rajoute les catégories B et C cela fait plus de 5 millions de personnes

Il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver du travail, phrase au combien fumeuse quand on sait qu’il y aura 13 personnes de la catégorie A qui traverseront ensemble la rue pour ouvrir la même porte et elles seront 6 de plus des catégories B et C.

Cette fumeuse explosion de l’emploi permet donc au gouvernement de durcir les règles d’accès à l’indemnisation chômage. Il y a au moins 18 personnes qui ont bien compris que la communication est le nerf de leur naufrage.

Une lecture nécessaire pour casser cette communication délétère

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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