Lundi 4 février 2019 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Négociations Comité Social et Économique (CSE) : une attaque de la démocratie sociale à Orange
  • ORANGE : Nouveau siège Bridge : Les salariés doivent se faire entendre
  • C’est cadeau : Un T-Shirt pour l’hiver
  • CDI interim : SUD contre la précarité à vie !
  • Féminisme : Pénalisation des clients de la prostitution, le Conseil Constitutionnel confirme la loi
  • Des chiffres et des maux : Le prix du thé : Le salaire des ouvriers des plantations doit doubler !

L'humeur du jour

Édito : Négociations Comité Social et Économique (CSE) : une attaque de la démocratie sociale à Orange

Après 14 journées de négociation, la vision de l’entreprise sur la place des représentant-es des salariés et les moyens attribués aux syndicats sont clairs. Des périmètres très larges, une baisse du nombre d’élu-es, une baisse des moyens qui pour le moment est peu compensée par l’augmentation du temps alloué à l’exercice des mandats et le refus que les questions, problèmes, risques remontent au niveau du CSE.

Avec les mesures « Macron » à Orange, comme dans toutes les entreprises, les représentant-es élu-es du personnel se concentrent dans les CSE. Le rôle et l’action des CSSCT (ex CHSCT) et RP (es DP) sont marginalisés et rendus inopérants. L’objectif du patronat est de limiter le nombre donc les heures de délégation des élu-es, ainsi qu’une baisse drastique de fait des représentant-es du personnel. De les éloigner du salariat au sens physique avec des CSE très large et des activités regroupées et quasi-permanentes qui accaparent tout leur temps au détriment du terrain et de l’action syndicale au service des salarié-es.

De manière globale : Orange est un bon mouton du patronat et veut bien évidemment détruire toute représentation des salarié-es et surtout celle que nous voulons pratiquer pour la défense des droits des travailleurs-euses, de l’emploi, des salaires et des conditions de travail.


ORANGE : Nouveau siège Bridge : Les salariés doivent se faire entendre

Bridge n’est pas seulement un projet immobilier mais un projet de plus grande envergure au sein d’Orange avec un nouveau concept managérial, une nouvelle organisation de travail, une évolution des métiers … à l’échelle France mais indirectement bien au-delà. Pour toutes ces raisons, vos élus à l’ICCHSCT (Instance de Coordination des CHSCT) Bridge ont estimé que ce projet immobilier qui est un projet de profonde transformation de l’Entreprise, entraine inévitablement des conséquences humaines et impacte l’équilibre vie privée – vie professionnelle des salariés.

Les conséquences et les risques sont nombreux sur :

  • l’impact de l’environnement « dynamique », « Flex desk » ou « SBF (Sans Bureau Fixe) »,
  • l’accessibilité du site et les parkings,
  • les temps et conditions de transport,
  • l’ambition numérique du projet et en particulier l’usage de services numériques pouvant limiter les libertés des salariés ou la maîtrise de l’usage de leurs données personnelles,
  • l’impact sur le télétravail (télétravail contraint vs télétravail choisi),
  • la cohésion et le partage dans les équipes et entre les équipes (maintien des collectifs de travail)

Exprimez-vous en répondant au questionnaire en ligne adressé aux 3 000 salariés impactés et en acceptant de rencontrer le cabinet d’expertise Technologia choisi par l’ICCHSCT pour des entretiens individuels et confidentiels.

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CDI interim : SUD contre la précarité à vie !

Les contrats ultra-précaires (CDDs et intérim) ont explosé ces dernières années. Certes, ils continuent de ne représenter que 15% des formes d’emplois des actifs, 85% des actifs en emploi sont en CDI. Mais ils progressent à vitesse grand V : sur le dernier trimestre 2018, près de 70% des nouvelles embauches étaient faites en CDD ou en intérim. De plus, ce sont les contrats de très courte durée qui augmentent fortement. Le développement de ces contrats courts implique un développement accru de la précarité et de l’alternance, pour toute une couche de salariés, de période d’emploi et de période de chômage ne permettant pas d’avoir des conditions de vie stables. En pleine mobilisation des gilets jaunes qui prend à cœur la question de la précarité et de la « difficulté à boucler les fins de mois », le sujet est particulièrement explosif.

Mais malgré les tribunes rassurantes de Stéphane Richard, Orange se prépare à y avoir recours sans vergogne. L’agence distribution Ouest l’a déjà annoncé pour une application dès ce premier trimestre 2019 !

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C’est cadeau : Un T-Shirt pour l’hiver

Vous avez peut-être reçu ou vous allez recevoir avec Orange Mag un magnifique cadeau de fin d’année offert par Orange. Fabienne Dulac tient à manifester au personnel la reconnaissance d’Orange France en nous faisant parvenir cette récompense pour la qualité de notre réseau mobile.

Il s’agit d’un T-Shirt aux couleurs d’Orange, souvent de taille de grande, fabriqué au Bangladesh et donc à moindre coût, 100% polyester. Il ne pourra donc servir de chemise de nuit (le polyester est désagréable à porter), ni à faire les carreaux (ça n’essuie rien du tout). Beaucoup d’entre nous sommes resté-es interloqué-es, choqué-es, n’ont su ni décrire leur sentiment à cet instant, ni les mots qui conviennent. De la colère, de l’humiliation, du dépit, de.... C’est vraiment nous prendre pour des moins que rien, se moquer de nous.....au moment où nombre de salarié-es n’ont pas bénéficié de la prime de solidarité de fin d’année alors que touchant moins de 30 000€ annuel (temps partiel par exemple). Il nous semble nécessaire de réagir et de communiquer face à de telles attitudes de la part de la direction. Nous saurons manifester bientôt notre stupéfaction et notre mécontentement.


Féminisme : Pénalisation des clients de la prostitution, le Conseil Constitutionnel confirme la loi

Le Conseil Constitutionnel vient de confirmer la pénalisation des clients de la prostitution, rejetant ainsi la QPC déposée par les opposants à la loi du 13 avril 2016.La mobilisation du côté des associations abolitionnistes a porté ses fruits et nous resterons vigilant-es :

  • Pour l’application effective de la loi et contre toute remise en cause de celle-ci dans le futur ;
  • Pour des moyens financiers à la hauteur afin d’aider efficacement les parcours de sortie de la prostitution ;
  • Pour que soient sanctionnés les acteurs de la prostitution : clients, réseaux, proxénètes ;
  • Pour une éducation et une formation qui affirme que le corps des femmes n’est pas achetable.

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Des chiffres et des maux : Le prix du thé : Le salaire des ouvriers des plantations doit doubler !

Le 23 janvier 2019, le Thousand Movement [le Mouvement 1.000], un collectif de syndicats et de militants locaux, a organisé des manifestations dans trente endroits différents à travers le Sri Lanka.

Le mouvement revendique un salaire journalier minimum de 1.000 roupies (environ 4,80 euros), soit le double du salaire actuel. Les manifestants affirment que la pauvreté augmente parmi les travailleurs du thé, car les salaires stagnent alors que le coût de la vie augmente. Un travailleur a besoin de 27 707 roupies (environ 135 euros) chaque mois pour subvenir à ses besoins de base. Mais en moyenne, ils sont payés moins de 8.000 roupies par mois (environ 39 euros). Les travailleurs du thé au Sri Lanka n’ont d’autres choix que de continuer leur lutte pour recevoir un salaire équitable s’ils ne veulent pas succomber à une forme d’esclavage ou de pauvreté absolue.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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