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  • Édito : Les droits sociaux et les libertés ne sont pas négociables !
  • Sud à Orange : Plateau d’appels de l’Agence PRO et PME, les salarié-es ne sont pas responsables des dysfonctionnements des processus internes après la vente en elle-même.
  • Sud à Orange bis : Enfin la direction répond à SUD sur les JTL supplémentaires 2020
  • Travail : Boutiques, extension d’ouverture les dimanches de décembre 2020 et janvier 2021
  • Économie : Amazon, Cdiscount, eBay, Wish… Fraude massive à la TVA sur les places de marché des acteurs du e-commerce
  • Féminisme : Traduction anglais-français, permet-elle de se libérer des stéréotypes de genre ?
  • Écologie : une urgence syndicale
  • Des chiffres et des maux : -9 et 543

L'humeur du jour

Édito : Les droits sociaux et les libertés ne sont pas négociables !

Suite à la crise de la covid, mais aussi dans la continuité d’une logique de profit à tout prix, les plans de licenciements se multiplient de la part des grandes entreprises. Sur l’ensemble du territoire, des petites entreprises, des commerces ferment, mettant de plus en plus de personnes au chômage et dans la précarité. Celle-ci s’est encore développée au plus grand profit du patronat, Medef en tête, et au détriment particulièrement des femmes. Alors que la crise a révélé́ de façon criante des inégalités sociales, rien ne semble véritablement prévu pour traiter la situation. Parmi les plus touché.e.s, les jeunes sont en première ligne. La priorité́ doit être donnée à la jeunesse, en particulier par l’éducation, la formation, l’insertion et l’emploi. Depuis plusieurs années, les moins de 25 ans, surtout les moins qualifié.es, ont un taux de chômage deux fois plus élevé que celui de leurs aîné-e-s. Il faut attendre l’âge de 29 ans en moyenne pour obtenir son premier emploi stable. La crise sanitaire aggrave la situation et impacte l’ensemble des recrutements et particulièrement celui des jeunes. De plus, la jeunesse est singulièrement visée par les politiques gouvernementales régressives (baisse des APL, réformes du bac, de l’université et de la recherche...) et subit, dès qu’elle se mobilise, une répression inadmissible.

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Sud à Orange : Plateau d’appels de l’Agence PRO et PME, les salarié-es ne sont pas responsables des dysfonctionnements des processus internes après la vente en elle-même.

Le ras-le-bol des vendeurs-euses et conseillers-ères est général. La coupe est pleine : annulations de ventes, retraits de part variables, discours culpabilisant de l’encadrement, item et objectifs contradictoires, de plus en plus difficiles à atteindre, ajout de nouvelles tâches souvent sans rapport avec la vente et nuisant à l’implication dans les activités de vente, système d’information toujours pas fiable, lourd, lent, injonction de satisfaction client et de fourniture de qualité sans rapport avec la réalité du terrain et des attentes exprimées par les client-es, gestion du mécontentement client par des formations palliatives (gestion des appels conflictuels), mais aucune solution de prévention primaire (pas d’améliorations de process, qui permettraient de réellement satisfaire le client, et donc éviteraient son agressivité).

Si, dans cette liste, vous reconnaissez des problématiques que vous subissez au quotidien, exprimez-le en rejoignant la mobilisation avec la CGT et SUD et en prenant contact afin d’avoir toutes les informations sur les actions en cours

Prendre contact avec SUD


Sud à Orange bis : Sud rappelle à Orange l’accord pour tous du 2 février 2000

Dans un courrier adressé à Gervais PELLISSIER le 12 novembre dernier SUD a demandé l’attribution de 2 JTL supplémentaires pour 2021.

Il ne s’agissait pas seulement d’atteindre la moyenne de 9 jours fériés entrant dans le calcul qui a conduit à la réduction du temps de travail (seulement 7 fériés sur des jours ouvrables en 2021) mais aussi et surtout de réparer le préjudice subi par les salarié-es d’Orange, à qui on a imposé la prise de 3 à 6 JTL durant le premier confinement de cette année 2020.

Notre relance en date du 7 Décembre a porté ses fruits puisque la direction d’ORANGE vient d’apporter une réponse favorable à notre requête !!!

Une bonne nouvelle pour en finir avec 2020 et démarrer 2021 sur de meilleures bases.


Travail : Boutiques, extension d’ouverture les dimanches de décembre 2020 et janvier 2021

Le travail du dimanche en boutique se fait sur la base du volontariat et les repas de midi pour les salarié.e.s concernés seront pris en charge par notes de frais. La priorité est réservée aux salarié.e.s de la boutique, mais s’il y a des places disponibles, possibilité d’accueillir des vendeurs d’autres boutiques…

Pour SUD, la question du travail du dimanche dépasse largement le cadre d’Orange. C’est un mauvais choix de société que l’on tente de nous imposer et de démultiplier cette année avec le prétexte de la crise sanitaire. Nous ne remettons pas en cause le volontariat avéré de salarié.e.s pour travailler les dimanches afin d’améliorer leur pouvoir d’achat et nous respectons bien évidemment leur choix. Néanmoins, crise sanitaire ou pas, SUD reste contre la banalisation du travail du dimanche. L’ouverture élargie des commerces en semaine et le dimanche, proposée par le gouvernement, toujours sous prétexte de la crise sanitaire, ne doit pas devenir un acquis pour banaliser des horaires de travail dignes de l’ancien monde... et être un point de non-retour qui finalement ne ferait que dégrader les conditions de travail des salarié.e.s et le fragile équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle.

Les dimanches appartiennent à la vie privée des salarié.e.s. Ce sont des jours importants pour la vie familiale, la pratique du sport, le repos, les loisirs, le farniente... surtout que le travail en boutique est loin d’être de tout repos.

SUD encourage tous les salarié.e.s d’Orange, au-delà de l’AD, à se déconnecter du travail les jours de repos, congés, fériés, dimanches mais aussi le soir à la maison après la journée de travail...

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Économie : Amazon, Cdiscount, eBay, Wish… Fraude massive à la TVA sur les places de marché des acteurs du e-commerce

Alors que les confinements ont permis aux géants du commerce en ligne et à leurs marketplaces de voir leur chiffre d’affaires exploser, ces grandes entreprises sont accusées de profiter de fraudes massives à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). 98 % des vendeurs étrangers actifs contrôlés sur les plateformes de e-commerce ne sont pas immatriculés à la TVA en France et ne reversent donc pas la taxe due à l’État.

En effet, au sein de ces interfaces de vente, acteurs du e-commerce et vendeurs inscrits sur leurs places de marché (notamment ceux basés hors de l’Union européenne) se renvoient la responsabilité à propos de la facturation et de la collecte de cette taxe, qui au final ne sont que marginalement ou pas effectuées.

Attac s’est donc penchée sur le sujet, dans la suite du rapport publié en 2019 sur l’impunité sociale, environnementale, et fiscale, d’Amazon ; et révèle l’ampleur de cette fraude et s’applique à rendre visibles ses mécanismes.

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Féminisme : Traduction anglais-français, permet-elle de se libérer des stéréotypes de genre ?

De la recherche d’une équivalence au “they” non-binaire à l’utilisation de l’écriture inclusive, la traduction permet de réfléchir à l’évolution des usages et à l’avenir de la langue française. Et plus largement... Certaines traductrices du français à l’anglais déplorent le soi-disant neutre de l’anglais. Elles disent que sa connotation malgré tout masculine conduit à effacer le féminin. À ce niveau, l’anglais est presque en retard sur le français puisqu’on utilise des termes comme ‘autrices’ alors qu’en anglais des féminins comme ‘translatress’ sont encore aux oubliettes.

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Écologie : une urgence syndicale

Le chômage de masse, partie la plus visible et dramatique de la crise sociale, et la dégradation constante de la situation écologique de la planète ont une origine commune qui vient de loin : le système capitaliste, basé sur la recherche d’une croissance infinie au profit de quelques-un·es par l’exploitation des travailleur·euses et le pillage des ressources naturelles. Le développement des interactions entre urgence climatique et justice sociale est plus que jamais nécessaire. On le voit avec la pandémie de Covid-19. Le mouvement social écologiste en France s’est renforcé et a rajeuni fortement ces dernières années. La place de l’écologie dans le projet de transformation sociale est interrogée en soulignant l’importance du dépassement des postures pour aller vers une prise en compte en profondeur de l’écologie dans l’action syndicale. Il faut, par exemple, poser la question de l’alimentation et de l’emploi dans le secteur agro-alimentaire. Il s’agit également de penser l’articulation avec les autres combats du syndicalisme contre l’exploitation et les dominations, notamment avec l’exemple de l’éco-féminisme. L’approche écologiste pousse à réfléchir à la globalité du processus de production et la prise en compte des urgences écologiques impose au syndicalisme d’assumer la nécessaire reconversion de certains secteurs .Le syndicalisme a un rôle majeur à jouer pour que les transitions qui s’opéreront se fassent dans le sens d’une transformation, écologique et féministe de la société.

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Des chiffres et des maux : -9 et 543

Moins de 9 euros par jour pour vivre, la pauvreté s’aggrave encore plus avec la crise sanitaire.

Le niveau de vie des ménages les plus démunis est en baisse en 2020, pour atteindre 537€, un chiffre en-dessous du seuil d’extrême pauvreté.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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