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  • Édito : Plus que jamais le 1er Mai, comme préparer le 11
  • Travail à domicile ou télétravail ? Confinement oblige, le ’’présentiel à distance’’ a été généralisé
  • Activité partielle à Orange : Sud écrit à S. Richard afin d’avoir la confirmation de sa position initiale, pas de perte de revenu
  • Donneurs d’ordre - Sous-traitants : travailler pour Orange, mêmes droits et mêmes garanties
  • Santé : COVID-19 : un accident du travail/de service ou une maladie professionnelle ? Les stratégies individuelles et collectives à développer
  • fin du confinement : Une reprise dans les règles mais lesquelles
  • le déconfinement ne doit pas être synonyme, pour les salariée·s, d’obligation à aller au travail à tout prix et au mépris de leur santé

L'humeur du jour

Édito : Plus que jamais le 1er Mai, comme préparer le 11

Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux pays vivent grâce aux oublié-es, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie. Évidemment ce sont d’abord l’ensemble des personnels de santé qui n’ont pas comptées leurs heures, leur dévouement. Ensuite il y a tous les salarié-es, souvent des femmes, du commerce, de l’agro-alimentaire, du paramédical du social, du nettoiement…, ainsi que tous-tes ces agent-es de la fonction publique qui ont continué d’assurer leurs missions de service publics, et plus largement ceux et celles qui travaillent au service de la population. Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts.

Si la « reprise » de la vie sociale, dont le travail fait partie, est une espérance, une nécessité pour beaucoup d’entre nous, (et pour d’autres plus pour remettre leur profit à l’ordre du jour), cela ne peut se faire sans la garantie la plus absolue de la sécurité de chacun, chacune, ainsi que celle de ses enfants. Des semaines à 60 heures de travail, la perte des congés, des jours de repos, le travail dominical étendu, les abus sur le télétravail ne sont pas légitimes et ne peuvent durer ! Ce n’est pas une prime donnée au bon vouloir du patron, ou de l’employeur public, une aide ponctuelle aux plus modestes qui suffiront aux travailleurs-euses : ce sont de vraies revalorisations salariales du SMIC et des salaires en particulier dans les conventions collectives où ils sont les plus bas, tout comme dans la fonction publique ! Vacataires, intérimaires, intermittent-es, services civiques, la précarisation des travailleur-euses s’est multipliée ces dernières années, et la situation des chômeur-euses et étudiant-es a été dégradée, tout comme celle des sans-papiers aujourd’hui ignoré-es sur le plan sanitaire comme social. Elles et ils payent le prix fort de la situation, et les inégalités sociales explosent.

De nombreuses aides sont prévues pour les entreprises, alors que pour ceux et celles qui sont dans les situations difficiles, elles restent mineures. Il faut permettre la suspension des loyers et des dépenses de toute l’énergie, une aide pour l’accès à internet et aux transports, car nous savons que si la crise sanitaire peut régresser, la situation économique et sociale va continuer à faire des dégâts.

Cette situation inédite, qui peut malheureusement perdurer et/ou continuer, a remis en lumière l’essentiel : Un hôpital et un système de santé publique avec de vrais moyens humains, matériels, financiers, un système de protection sociale large tout au long de la vie, des services publics qui ne sont pas sacrifiés par des politiques de restructurations, suppressions au bénéfice des appétits de ceux qui prospèrent dans ce système capitaliste !

Même confiné-es, manifestons toutes et tous le 1er mai, avec des pancartes, banderoles ou en envahissant les réseaux sociaux (...) et donnons à cette journée une véritable force collective ! Transformons le monde de demain en un monde vivable, de justice sociale, écologiste et féministe !


Travail à domicile ou télétravail ? Confinement oblige, le ’’présentiel à distance’’ a été généralisé

Les risques du télétravail sont nombreux et, code du travail oblige, l’employeur doit mettre en œuvre des mesures de prévention spécifiques, installation de bureau ergonomique, conservation du lien social, gestion du temps et de la charge de travail… Nos conditions actuelles de travail ne sont pas du télétravail normal puisque nous ne sommes pas volontaires pour télé-travailler mais qu’il nous est imposé et que le travail à domicile est permanent et non partiel.



Activité partielle à Orange : Sud écrit à S. Richard afin d’avoir la confirmation de sa position initiale, pas de perte de revenu



Monsieur le Président,
L’article 20 de la loi de finances rectificative pour 2020 (loi n° 2020-473 du 25 avril 2020, JO du 26 avril 2020) contient la mesure suivante :

Le placement en activité partielle, à partir du 1er mai 2020, de certains salariés bénéficiant d’arrêt de travail dérogatoire « covid-19 » ; • Ouvrant droit à ce titre, aux indemnités horaires pour les salariés et à l’allocation employeur, quelle que soit l’ancienneté des salariés concernées ou la durée des arrêts de travail correspondants.

Cette mesure, de fait, ne s’applique pas aux fonctionnaires d’ORANGE.

Vous avez affirmé à plusieurs reprises votre volonté de ne pas toucher à la rémunération des salarié-es d’ORANGE. Dont acte, nous serons attentifs dans les semaines et mois qui viennent à la traduction de cet engagement sur tous les éléments de rétribution des salarié-e-s d’Orange.

Vous avez également ouvert le recours à l’activité partielle à quelques filiales du groupe en France, ce qui peut déjà être très discutable.

Afin de lever toute inquiétude légitime depuis la publication de ce nouveau décret, nous vous demandons de réitérer dès à présent l’engagement auprès du personnel qu’Orange ne placera aucun-e salarié-e en activité partielle.

Soyez assuré, Monsieur le Président, de notre parfaite considération.

Attendons sa réponse que l’on ne manquera de diffuser sur ce même support


Donneurs d’ordre - Sous-traitants : travailler pour Orange, mêmes droits et mêmes garanties

Tous les syndicats d’Orange ont demandé à l’entreprise, en tant que donneur d’ordre, de veiller vigoureusement à ce que les conditions de sécurité liées à la crise sanitaire soient identiques pour tous les salarié-es du Groupe et de la sous-traitance, avec une attention particulière pour les entreprises les plus fragiles.

Il ne saurait y avoir de salarié-e de seconde zone à qui les mesures de sécurité ne seraient pas appliquées, ni d’entreprise livrée à elle-même avec un risque de faillite et de licenciement. L’ensemble des travailleurs du secteur sont mobilisés afin de garantir une continuité de service indispensable en cette période. Les salarié-es du Groupe Orange et des entreprises sous-traitantes participent, chacun à leur niveau, à cette mobilisation.

Il est temps maintenant de reconnaitre que le Groupe et les entreprises sous-traitantes forment un tout. Ensemble, ils gèrent de bout en bout les services des télécommunications si utiles aux populations, aux institutions, aux services publics et aux entreprises. La direction d’Orange ne doit pas être complice de la politique irresponsable de la Ministre du Travail.

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Santé : COVID-19 : un accident du travail/de service ou une maladie professionnelle ? Les stratégies individuelles et collectives à développer

De nombreuses équipes syndicales s’interrogent sur l’attitude à avoir face à des collègues de travail qui tombent malades après avoir été contaminé·es par le coronavirus. Ces arrêts de travail peuvent-ils être considérés comme un accident du travail/de service ou une maladie professionnelle ? Pour répondre à ces questions il faut se reporter aux textes qui encadrent les notions d’accident du travail/de service et de maladie professionnelle et déterminer ensuite une stratégie.

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fin du confinement : Une reprise dans les règles mais lesquelles

Lors de notre retour sur les sites de l’entreprise, il devra avoir été mis en oeuvre toutes les actions nécessaires à la préservation de notre santé et sécurité. La question principale est de savoir sur quelles bases scientifiques l’entreprise va s’appuyer. Le Conseil Scientifique, structure qui éclaire le gouvernement, a édicté des règles permettant d’éviter une retour au confinement. Bien qu’il puisse y avoir des divergences entre sa position et celle du gouvernement, et comme notre entreprise reprendra les règles gouvernementale, il est important de connaître celles du conseil scientifique dans le détail, les voici donc.

Le rapport du conseil scientifique


le déconfinement ne doit pas être synonyme, pour les salariée·s, d’obligation à aller au travail à tout prix et au mépris de leur santé

Le 28 avril, le Premier ministre a expliqué les prochaines étapes de son projet. En résumé, il s’agit surtout de déconfiner encore plus le travail tout en continuant à serrer la vis sur le reste des activités.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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