vendredi 27 mars 2020 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Unité syndicale à Orange pour interpeller les dirigeant-es sur la gestion de crise du coronavirus.
  • Telecom : Confinement, télétravail : internet teindra le choc ?
  • Centres d’appel : Nos vies valent plus que leurs profits !
  • Travail : Ce gouvernement est-il « en guerre » contre le coronavirus ou contre les droits des salarié-es ?
  • Économie : "Plus jamais ça !", 18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales appellent à préparer "le jour d’après
  • Social : Retraites, « A notre échelle on a fait l’expérience qu’on pouvait déplacer des montagnes ! »
  • Féminisme : Covid-19, Les femmes encore et toujours grandes perdantes !
  • Écologie : Recul de la privatisation d’ADP , Coronavictoire ?

L'humeur du jour

Édito : Unité syndicale à Orange pour interpeller les dirigeant-es sur la gestion de crise du coronavirus.

C’est à partir des retours alarmants de nos militant-es, élu-es des nouvelles IRP, CSE, CSST, RP, que la fédération SUDPTT a contribué à cette adresse aux dirigeant-es, coupé-es des réalités de travail et de vie de nos collègues. La réponse se vérifiera sur le terrain. Des réunions téléphoniques quotidiennes avec nos syndicats et militants locaux nous ont permis de recueillir de multiples témoignages de ce qui se passent dans les services : centres d’appels fonctionnant « normalement (!!!!) » sans la mise en place des distances de sécurité, de moyens de désinfection des mains et des bureaux, techniciens ou sous-traitants continuant à intervenir au domicile de clients sans masques, sans gants, alors qu’ils manipulent obligatoirement d’autres objets que leurs outils, et ce ne sont pas des situations isolées, nettoyage des locaux aléatoires... Si la nécessité de non seulement maintenir les moyens de télécommuniquer, mais de les renforcer au vu des besoins sociaux et économiques ne fait aucun doute, les choix des services nécessaires à la Nation posent question, au vu des risques encourus par les travailleur-euses d’Orange et de ses sous-traitants : faire du recouvrement ? (autres exemples...).

Plusieurs droits de retrait ont été exercés, non pas par peur panique ou opportunisme, mais absence de moyens de protection suffisants, d’autant que les Instances Représentatives du Personnel n’ont pas été consultées, ou tardivement, alors que cela est pourtant rappelé par le Ministère du Travail.

La disparition des CHSCT se ressent avec plus d’acuité encore dans cette crise sanitaire : les CSE et CSST se mettaient juste en place, sur des périmètres élargis, avec moins de représentants, alors que c’est au plus proche du travail que la prévention peut s’exercer. Nos militants-es sont sur le pont, d’abord sur les questions de santé, physiques et psychologiques, sans oublier les questions de rémunération et de revenus de remplacement. Mais c’est la question des choix de production qui se pose aussi : quelles sont les productions nécessaires à la vie ? À la bonne vie ? Qui en décide ? Nous ne sommes pas en guerre. Nous n’avons pas à monter au front pour y risquer notre santé, notre vie ! Instituer la solidarité et le soin comme principes cardinaux, pas les valeurs martiales et belliqueuses.

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Telecom : Confinement, télétravail : internet teindra le choc ?

La potentialité d’un scénario à l’italienne fait planer la menace de réseaux saturés par le télétravail et...le recours massif aux services de vidéo à la demande. Et le-la salarié-e ?

La confiance est de mise à tous les étages chez les opérateurs. La réalité est plus prosaïque.

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Centres d’appels : Nos vies valent plus que leurs profits !

La crise devrait plus que jamais nous poser la question du choix de société que nous voulons... Une société plus solidaire ou celle promise par le gouvernement sans hôpitaux, sans retraite, sans assurance chômage... ? Face à cela, le mouvement social dans son ensemble, et donc les syndicats, ne devront pas céder de terrain sous prétexte de relancer la productivité ou la croissance, surtout qu’encore une fois ce sera sans prendre en compte l’état de la planète.

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Travail : Ce gouvernement est-il « en guerre » contre le coronavirus ou contre les droits des salarié-es ?

Sud rejette la loi relative à l’ « état d’urgence sanitaire ». Cette loi ne prend aucune mesure destinée à fabriquer en urgence des stocks massifs de masques FFP 2, aucune mesure pour ouvrir des lits de réanimation et de soins intensifs dans les hôpitaux, aucune mesure pour organiser le dépistage systématique comme c’est le cas dans d’autres pays. En revanche , cette loi permet d’habiliter le gouvernement à légiférer par ordonnances pour remettre en cause les droits et libertés des salarié e. s pour une du rée indéterminée notamment en matière de congés payés, de réduction du temps de travail, de repos hebdomadaire ou de liberté de réunion. Sud s’inquiète de la dégradation des libertés publiques, avec le durcissement des conditions de déplacement, la mise en place de couvre-feux et le renforcement des sanctions. Nous nous indignons des propos tenus par l’exécutif qui visent à rendre la population responsable de la propagation du virus : si la population respecte scrupuleusement les mesures de confinement, il n’en est pas de même de ce gouvernement, qui refuse de mettre en œuvre les mesures de protection des salarié.e.s, en arrêtant l’activité des entreprises non indispensable à la vie de la Nation pendant cette période. C’est bien son incurie qui est responsable de la propagation du virus.

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Économie : "Plus jamais ça !", 18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales appellent à préparer "le jour d’après"

Face à "la crise du coronavirus" des organisations syndicales, associatives et environnementales réclament "de profonds changements de politiques", pour "se donner l’opportunité historique d’une remise à plat du système, en France et dans le monde".

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Social : Retraites, « A notre échelle on a fait l’expérience qu’on pouvait déplacer des montagnes ! »

La grève a une dimension éminemment collective : elle fabrique et nourrit le collectif qui en retour lui donne sa force. Quant à la bataille de l’opinion publique, elle se gagne grâce aux grévistes. Mais cette dynamique est systématiquement jugulée par les mécanismes d’individualisation et d’atomisation du monde du travail. On cache l’antagonisme sous des appellations euphémisantes, voire insultantes : les salariés (subordonnés) sont devenus collaborateurs, les syndicats « partenaires sociaux ». On parle d’employeurs et d’organisations représentatives, de relations professionnelles ou de dialogue social. Mais derrière ces mots, l’antagonisme existe toujours. La grève est un moment où les travailleur.se.s se donnent enfin l’opportunité de penser leurs vies. « Ne pas perdre sa vie à la gagner » ? Gagner le droit à vivre sa vie !

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Féminisme : Covid-19, Les femmes encore et toujours grandes perdantes !

Le gouvernement promettait aux femmes qu’elles seraient « les grandes gagnantes” de la réforme des retraites. Dans le même temps, ce gouvernement annoncait faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une grande cause nationale. Nous savons qu’il n’en est rien. Les circonstances sanitaires gravissimes nous rappellent que désormais l’urgence est de se protéger. La politique patriarcale menée par nos « généraux » pour tenter de lutter contre le COVID19 accentue les inégalités salariales, sanitaires, et les violences faites aux femmes à la maison et dans la rue !

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Écologie : Recul de la privatisation d’ADP , Coronavictoire ?

L’épidémie de Coronavirus est indéniablement un de ces facteurs. Les conséquences financières de la maladie sont patentes. Exemple : Depuis le développement de l’épidémie en France, l’action de la Française des Jeux (FDJ) a perdu 30% de sa valeur. La privatisation en grandes pompes gouvernementale de la FDJ fin 2019 est un échec. Aussi depuis un mois, le cours de l’action ADP a perdu près de 45%. « Les conditions de marché ne sont pas suffisantes » d’après la formule du gouvernement ! En gagnant du temps, nous préparons l’avenir. Le seul combat perdu d’avance est celui que l’on ne mène pas.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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