Vendredi 31 janvier 2020 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Les ordonnances Macron sont bien un recul de la démocratie dans l’entreprise !
  • Orange : Prime Macron reconduite. SUD n’est pas demandeur.
  • Secteur Postal : Négos salariales à La Poste : du fric y en a !
  • Télécommunications : 5G, L’Anses alerte sur le manque de données pour évaluer les effets sanitaires des ondes
  • Informatique-Numérique : Ils sauront tout, Le piège des objets connectés
  • Social : Projet de loi retraites, même le Conseil d’État désavoue le gouvernement
  • Travail/Économie : La France se rebelle, une cartographie des mouvements sociaux en cours
  • Féminisme/Discrimination : Histoire des arts, un recadrage féministe
  • Écologie : Le gouvernement créé une cellule militaire pour surveiller les opposants à l’agro-industrie
  • Des chiffres et des maux : 12 et honte à vous

L'humeur du jour

Édito : Les ordonnances Macron sont bien un recul de la démocratie dans l’entreprise !

« Grâce » à celles-ci à Orange, la mise en place des CSEE, l’évolution des IRP et des périmètres, les élections de novembre dernier, ont créé un vide et une absence quasi-totale de dialogue social. C’est particulièrement vrai pour les questions de proximité. Les élu-es des CSEE n’ont pas accès à la base des Représentants du Personnel. Des problèmes et alertes faites dans certaines directions ont été mal pris en compte et en dehors de la législation. Pour exemples, la tentative de suicide à l’UINC, l’alerte concernant les ASCOM de l’AENC, des inondations dans les boutiques etc. Il est urgent que les directions agissent. Il en va de la santé physique et mentale des salarié-es. Les directions chicanent également sur l’utilisation des moyens (en baisse) pour pouvoir représenter les salarié-es. Ainsi les temps de déplacements ne sont plus comptés comme associés et faisant partie de l’activité syndicale. Dans plusieurs CSEE, les présidents et leurs affidés agissent désormais avec cynisme et déloyauté envers les élus et porteurs de mandats. L’entreprise qui se félicite régulièrement des accords signés ne les respecte pas ou en a une interprétation à géométrie variable. Les exemples sont multiples et s’il ne s’agit pas pour nous de dresser une liste à la Prévert, c’est du respect des élu-es dans le cadre de l’exercice de leur mandat et à travers eux des salarié-es qui leur ont confié un mandat pour les défendre qu’il s’agit.


Orange : Prime Macron reconduite. SUD n’est pas demandeur.

Ce bonus défiscalisé pour les employeurs comme pour les travail-leurs/euses prive les caisses de sécurité sociale et de retraite d’un volume de cotisations important, participe à la construction de déficits de ces caisses pour au final contribuer quelque part à justifier les contre-réformes sociales du gouvernement. En cohérence à ses convictions sur le salaire socialisé à travers les cotisations sociales, SUD réclame des augmentations de salaire qui produisent des cotisations aux caisses sociales et des augmentations incrémentales au cours de la carrière, contrairement aux primes. SUD ne peut donc pas être pro-actif sur la prime Macron à Orange. Faut-il pour autant s’y opposer ? Si l’entreprise souhaite la maintenir ou si une majorité la réclame, SUD défendra les positions suivantes : -*conformément à la loi sur la reconduite de la prime en 2020, l’enveloppe de cette prime est hors NAO et ne saurait amputer l’enveloppe 2020 consacrée aux augmentations et à la promotion

  • si c’est hors enveloppe NAO, la prime ne peut pas être dans l’accord salarial, elle fera l’objet d’un accord d’entreprise spécifique ou d’une décision unilatérale Orange
  • la loi autorise l’attribution de cette prime jusqu’à un salaire brut annuel de 3 fois le SMIC, soit 55419€ au 1er janvier 2020. Les problématiques de pouvoir d’achat ne sont pas les mêmes à 25000€ par an et à 55000€. Nous défendrons le fléchage de la prime vers les salaires les plus bas.
  • les salaires bruts annuels pris en compte étaient les SGB reconstitués à partir de la feuille de paie de décembre 2018 et ramenés en temps complet. Ce mode de calcul a lésé les collègues en temps partiel, notamment de nombreuses femmes, dont les SGB en temps complet étaient au-dessus des seuils mais vivent dans les faits avec 1000€/1200€ par mois, ce choix ne peut pas être reconduit.

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Secteur Postal : Négos salariales à La Poste : du fric y en a !

Alors que le gouvernement nous roule dans la farine avec le financement des retraites, que les coups bas pleuvent : diminution des pensions à venir et allongement des carrières... Les grandes entreprises n’ont jamais dégagé autant de pognon. La Poste n’est pas en reste, avec plus de 500 millions qui seront distribués aux actionnaires en 2020. À La Poste, les salaires ne font pas rêver ; loin de là ! Les salarié-es des deux premières classes touchent en moyenne moins de 1700 euros nets par mois. Toutes classifications confondues, la moyenne n’arrive même pas à 2 000 euros. Et pour cause, depuis des années, les augmentations concédées par la direction sont en deçà de l’inflation. Le salaire, le pouvoir d’achat, la réduction du temps de travail, la retraite, SUD refuse la misère.

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Télécommunications : 5G, L’Anses alerte sur le manque de données pour évaluer les effets sanitaires des ondes

Dans un rapport préliminaire sur l’impact de la 5G qui doit commencer à être déployée prochainement, elle note un manque de données scientifiques sur les effets sanitaires de l’exposition à certaines fréquences d’ondes électromagnétiques. Permettant de transmettre beaucoup plus rapidement que la téléphonie mobile actuelle de très grandes quantités de données, la technologie 5G promet de révolutionner la vie quotidienne : travail, transport, santé, loisirs… Mais elle suscite également de nombreuses inquiétudes liées à son potentiel impact sanitaire et environnemental, qui ont poussé des ONG à annoncer un recours en justice afin d’annuler l’appel à candidatures lancé en décembre pour l’attribution des fréquences.

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Informatique-Numérique : Ils sauront tout, Le piège des objets connectés

Une montre connectée, un nounours qui fait de la musique pour endormir les enfants, un réfrigérateur... Inoffensifs en apparence, ces objets peuvent être détournés à des fins malveillantes voire criminelles mais aussi être des auxiliaires pour la police et la justice. Djingo le réfractaire restera-t-il notre allié contre ce monde de plus en plus hyperfliqué ?

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Social : Projet de loi retraites, même le Conseil d’État désavoue le gouvernement

Le Conseil d’État a rendu un avis sur le projet de loi sur les retraites. Il met en évidence le caractère bâclé de l’affaire s’agissant de la transformation d’un élément central du modèle social français. Et en particulier : -l’absence d’éléments chiffrés stables, confirmée par l’étude d’impact qui indique un âge pivot (ou d’équilibre) à 65 ans et une décote possiblement plus importante ; -les engagements vis à vis du corps enseignant qui n’ont pas vocation à y être présent et ne peuvent être garantis ; -la masse des ordonnances sur tous les éléments qui concernent la transition pour les personnes actuellement au travail et dont la retraite sera transformée dans le nouveau système ; -l’avis stipulant même que « Le projet de loi ne crée pas un "régime universel de retraite" qui serait caractérisé, comme tout régime de sécurité sociale, par un ensemble constitué d’une population éligible unique, de règles uniformes et d’une caisse unique ». Bref, un projet qui ne tient pas la route et qui ne sera en rien transformé par la « conférence sur le financement ». Et ce dernier évènement montre un peu plus l’isolement du gouvernement. Alors, nous qui avons encore battu le pavé ces derniers jours, avons fait grève, chanté, dansé… On continue jusqu’au retrait.

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Travail/Économie : La France se rebelle, une cartographie des mouvements sociaux en cours

L’ampleur de la contestation impressionne. Un collectif de géographes vient de cartographier les mouvements sociaux en cours : santé, éducation, justice, culture, transports, industrie ou énergie sont concernés. Une carte participative utile à celles et ceux, isolés, qui veulent s’impliquer.

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Féminisme/Discrimination : Histoire des arts, un recadrage féministe

Pendant longtemps, l’histoire de l’art n’a inclut les femmes qu’en tant que muses, modèles, inspiration. Il y a pourtant toujours eu des femmes artistes. Alors combien sont-elles ? Qui sont-elles ? Quels étaient leurs réseaux ? Ont-elles réellement existé ? Ont- elles été invisibilisées, empêchées ou jetées aux oubliettes ?

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Écologie : Le gouvernement créé une cellule militaire pour surveiller les opposants à l’agro-industrie

Le gouvernement veut « faire taire tous ceux qui mènent des actions symboliques contre le système de l’agriculture industrielle », dénoncent de multiples défenseurs de l’agriculture paysanne et biologique, réunis dans cette tribune. Ils s’inquiètent fortement de la création de la cellule de renseignement Demeter, lancée fin octobre, soi-disant destinée à lutter contre l’« agribashing ».

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Des chiffres et des maux : 12 et honte à vous

12 jours d’absence pour le deuil d’un enfant : pour les députés de la Macronie, cela pénaliserait l’entreprise ! C’est sur pour elles et eux un enfant mort n’est plus productif, ne consomme plus, Honte à vous.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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