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  • Édito : Mutualisation, accès à toutes les activités sociales et culturelles sans exclusive
  • Orange : À l’AD, les conditions de travail sont toujours aussi dures
  • Numérique : Faillibles dans le discernement, faibles face à la réalité, Humains gauches après tout
  • Social : Rentrée sociale, chaud sera septembre
  • Féminisme : 100 féminicides de trop au 1er septembre !
  • Écologie : Troisième version du Fairphone
  • Des chiffres et des maux : Vendredi c’était 218

L'humeur du jour

Édito : Mutualisation, accès à toutes les activités sociales et culturelles sans exclusive

Les ordonnances « Macron » obligent les organisations syndicales à transposer l’accord des Activités Sociales et Culturelles (ASC) et donc d’en négocier un nouveau. L’entreprise s’était alors engagée à reconduire les mêmes dispositions sans diminution des budgets et des moyens. L’accord majoritaire signé le 31 mai 2019 concernant la restauration montre l’attachement et la volonté des organisations syndicales et de l’entreprise à défendre les principes de solidarité et des prestations indépendamment des CE /CSE d’appartenance et ce sur l’ensemble du territoire. Pour la partie budget ASC, cette négociation devait être juste une réécriture et une mise en conformité aux nouvelles règles, conformément à la volonté d’une majorité d’organisations syndicales. Un syndicat remet en cause le principe de mutualisation et d’accès à tous-tes des prestations du Comité Social et économique Central (CSEC ; qui remplace le CCUES). C’est-à-dire les prestations colonies, retraités, subventions crèche et périscolaire, … Sous prétexte de recours juridique sur les derniers accords et à d’éventuelles contestations futures, les organisations syndicales s’inquiètent de la tournure prise par la négation du futur accord ASC ainsi que des différents propos de l’entreprise tenus lors du dernier CCUES faisant part d’un éventuel désengagement de celle-ci, concernant ses relations avec les CE/CSE. Sud avec les organisations syndicales soucieuses de faire bénéficier tous-tes les salari-es de l’ensemble des prestations sociales demandent à l’entreprise de respecter ses engagements.


Orange : À l’AD, les conditions de travail sont toujours aussi dures

Les difficultés spécifiques aux boutiques ont été présentées à la direction des métiers de la relation clients. La situation de plusieurs d’entre elles avait été prise en compte, réglée ou améliorée courant 2017 et 2018 suite aux interventions des médecins en lien avec les psychologues du travail. Même si les actions engagées ponctuellement par certaines AD ont permis une amélioration cela est plus que nuancé pour d’autres. Les effets des plans d’action initiés tardent encore à se concrétiser.

Ce que disent nos collègues corroborés par les rapports des médecins est bien ce que SUD dénonce en permanence :

  • charge de travail et mentale fortes avec une polyvalence/multi-compétence toujours accrue
  • dégradation de la conciliation vie privée vie professionnelle (travail sur 5 jours au lieu de 4 heures supplémentaires, difficultés à poser des congés, modifications de plannings répétées pour faire face aux absences…)
  • sous staffing impactant la qualité de la relation client
  • trop d’items dans la PVC et parfois contradictoires
  • ambiguïté des challenges, contraire à un objectif de qualité
  • pression vers le digital qui est par sa nature même destructrice potentielle du métier
  • beaucoup de souhaits de départs dùs à l’usure sur le métier, y compris pour les managers très sollicités
  • difficultés de reclassement au regard des postes "basiques" de back office qui diminuent
  • agressivité des client-es compliquée au quotidien
  • difficultés en termes de déplacements engendrés par les PSD.

Il est vital qu’un plan d’action ambitieux porté par la Direction puisse, au-delà de régulations ponctuelles, améliorer les conditions de travail en boutique et l’attractivité de l’AD, au bénéfice des salarié-es, de l’activité et de l’entreprise.


Numérique : Faillibles dans le discernement, faibles face à la réalité, Humains gauches après tout

S’il y a une expression dont on nous rebat les oreilles, depuis pas mal de temps, c’est bien « intelligence artificielle ». S’il est important de rappeler avant tout qu’un ordinateur de 2019 ou de 1970 reste invariablement aussi con, et qu’un algorithme est l’œuvre d’un concepteur-trice peut-être « non-agile », il est aussi intéressant de suivre ce qui se passe en coulisses. Derrière le vernis de ce qui est vendu comme "intelligence artificielle", on aura du mal à trouver toute trace d’intelligence ou d’artificialité. Nous sommes au cœur de la question des relations des femmes et des hommes aux objets technologiques qu’ils fabriquent. Et cela ne date pas d’aujourd’hui !

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Social : Rentrée sociale, chaud sera septembre

Les gouvernements successifs se sont attaqués aux services publics dans leur ensemble, en utilisant les mêmes types de méthodes : baisse de budgets et d’effectifs, éclatement des entreprises publiques intégrées, privatisations (ou concession de la gestion au privé), détournement des objectifs de service public vers des objectifs de rentabilité à court terme. Cette politique s’est nettement accélérée sous la présidence de Macron, sans jamais apporter de justification argumentée (à part la sempiternelle affirmation, pourtant démentie par les faits, selon laquelle la concurrence ferait baisser les prix), et même pour des secteurs manifestement inadaptés au marché. Pourtant, les retours d’expérience montrent clairement les dégâts de cette politique : dégradation du service rendu, augmentation des coûts/prix, souffrance des salarié-es des secteurs concernés, perte d’emplois … Mais également perte de contrôle de l’Etat sur des biens hautement stratégiques tant sur le plan social que géopolitique et environnemental. Nous tous-tes rejetons de plus en plus cette politique de bradage des services publics (ex : ADP), consciente du bradage à des intérêts privés de ce qui fait le socle de notre modèle social. Pourtant, rien ne semble pouvoir arrêter le rouleau compresseur. Il nous semble que la meilleure façon d’y mettre un terme est de faire le lien entre ces différentes attaques et de construire une mobilisation globale des usagers-ères et des citoyen-nes.

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Féminisme : 100 féminicides de trop au 1er septembre !

Marlène Shiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes entame le « Grenelle » des violences conjugales annoncé début juillet dernier. Y participeront, certaines associations (triées on ne sait sur quel critère), dont #NousToutes, invitée au dernier moment. Il est urgent de prendre des mesures concrètes, même si à l’image de la politique gouvernementale sur ces enjeux, on peut fortement craindre avec ce Grenelle, une opération de comm’ autour de quelques mesurettes !

Répétons le aussi, il faut s’attaquer au système patriarcal partout et constamment, dès l’école maternelle, dans la rue, dans les médias, dans les entreprises, au travail comme dans toutes les organisations collectives. C’est ce système qui « autorise » socialement ces conduites de dominations, de violences envers les femmes jusqu’à la mort de centaines d’entre elles chaque année. Luttons toutes et tous pour y mettre fin !

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Écologie : Troisième version du Fairphone

le smartphone qui se veut éthique. (450 euros quand même !) Annoncé comme issu d’un commerce qui ambitionne d’être équitable, durable, ou encore responsable, ce smartphone Android tente d’introduire une dose d’éthique dans un marché où règne la loi du profit débridé. Le Fairphone 3 sera commercialisé exclusivement par Orange début septembre 2019.

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Des chiffres et des maux : Vendredi c’était 218

Cinq mois après le début du mouvement, un tiers des services d’urgence sont en grève.

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