La lettre d'information de la fédération SUD

Après trois mois d’arrêt revoici pour une sortie hebdomadaire la lettre d’information de la fédération SUD. Cela était nécessaire et demandé.

Bonne lecture, tous vos commentaires seront les bienvenues

Édito : Rien n’a changé ?, "Produire ou périr"

Nous avons appris qu’une devise « Produire ou Périr » a été instituée au sein de l’Unité d’Intervention Normandie Centre, dans le cadre d’un séminaire des cadres intitulé « La Légion part en mission » du département production réseaux de l’unité début février 2019. Le responsable dudit département a proposé à chaque manager de participer à l’achat de bérets verts ornés de badges à tête de mort et portant ce slogan. C’est avec effarement et indignation que nous constatons le recours à des pratiques dont Orange nous avait dit en avoir banni l’utilisation notamment parce qu’elles ne correspondaient pas aux volontés et valeurs de l’entreprise. Suite à l’intervention de tous les syndicats, la direction a suspendu un des responsables. Ce n’est pas suffisant. Nous exigeons qu’elle se démarque, dénonce et interdise, publiquement et sans la moindre équivoque, de telles pratiques et qu’elle s’engage sans détour à ce que ça ne se reproduise plus jamais.

Orange : plus jamais cela, ni ici, ni ailleurs

Durant ce procès, de nombreuses personnalités, scientifiques, écrivain-ines, artistes… écrivent, dessinent, filment et rédigent des comptes rendus selon leur point de vue... Pendant ce procès exceptionnel, Basta ! et la petite boîte à outils de l’union syndicale Solidaires vous proposent ce suivi régulier des audiences.

La boite à outils de l’union syndicale Solidaires

Orange : En recherche d’un projet stratégique ?

En recherche d’un projet stratégique après le 2020, la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) crée la possibilité pour les entreprises de définir quelle est leur responsabilité dans la société au-delà de la recherche de bénéfices ! On se pose la question de savoir pourquoi c’est devant les actionnaires que le PDG d’Orange l’a annoncé en premier, faut-il les habituer à se serrer la ceinture ? on en doute.

Centre d’appels : Chronopost : c’est ça votre “modèle social postal Mr Wahl

La poste avec ces sous-traitant-es de niv 2, 3, 4 ... ne garantit plus les minimum et maintient la précarité, encore et encore un procès sur l’organisation du travail. Et Orange dans tout cela, c’est sûrement la même chose quand on sait que l’entreprise considère que les sous-traitant-es de niv1 sont autour de 4000 mais qu’il y en a plus de 8 000 qui sont chez des sous-traitant-es de niveau 2, 3 ou 4. Comment Orange fait-il pour s’assurer du respect du droit dans ces entreprises ? Faut-il encore et encore allez au tribunal pour le savoir ? nous ne le souhaitons pas mais si il faut le faire nous le ferons juste pour faire respecter le droit et en gagner d’autres.

Social : En quoi l’histoire peut-elle expliquer les répressions d’aujourd’hui ?

Historienne et politologue Vanessa Codaccioni se penche dans son nouveau livre sur la légitime défense. Donne-t-elle vraiment un “permis de tuer” aux policiers ? Sert-elle à couvrir des crimes racistes ? Que disent les verdicts de relaxe, d’acquittement ou de non-lieu dans les cas de légitime défense ?

Féminisme : Les assistants vocaux jugés sexistes par l’Unesco

Alexa, Google Home, Siri, Cortana... Les assistants vocaux ont tous un point commun au-delà de leur apparente volonté de réaliser tous nos souhaits technologiques : une voix de femme. Si le choix des développeurs derrière leur construction peut paraître anodin (quoiqu’on en doute), l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) a mis des mots clairs et nets sur les conséquences de cette décision dans un rapport intitulé "I’d Blush If I Could" : elle alimenterait des préjugés sexistes.

Écologie : « Plus de pingouins sur la banquise, moins de manchots à l’Élysée »

Des chiffres et des maux : 4 sur 28 ou 6 sur 24

Le gouvernement est en train de dévoiler les nouvelles lignes de sa contre-réforme sur le l’indemnisation chômage. Déjà que moins de 50% des chômeur-euses sont indemnisé-es, en passant de l’ouverture des droits à indemnisation de 4 mois de travail sur 28 mois à 6 mois sur 24 autant dire que ce n’est pas le MEDEF qui va souffrir mais bien des milliers de salarié-es précaires. Depuis six mois ce gouvernement n’a rien entendu de la souffrance dans le pays et il continu, hé bien cela va exploser à nouveau. Quand on a plus rien à perdre que risque-t-on ?

L'humeur du jour