Lundi 17 décembre 2018 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Coup de pouce à Orange, Beaucoup d’oublié.es !
  • ORANGE : Djingo, petit frère cloné d’Amazon ?
  • Centre d’appels
    • Prime Macron, notre secteur aussi y a droit !
    • Chocs acoustiques : ça va faire du bruit !
  • Féminisme
    • Je n’ai pas dit non une seule fois
    • Un guide pour agir syndicalement contre les violences sexuelles
  • Des chiffres et des maux : Les aides publiques aux entreprises privées, c’est 200 milliards d’euros !

L'humeur du jour

La news de la fédération : cela sera à partir de lundi

Nous modifions la date de parution de la lettre d’information de la fédération, à partir d’aujourd’hui vous la recevrez tous les lundis.


Édito : Coup de pouce à Orange, Beaucoup d’oublié.es !

Les salarié.es d’Orange ont donc appris que l’entreprise verserait d’ici à la fin de l’année une prime dite « de solidarité ». L’entreprise se paie une belle opération de communication à moindre coût et qui va concerner peu de salarié.es ! Avec un total de 14 500 bénéficiaires de la mesure, soit 1 salarié.e sur 6, on serait donc loin des 20 000 annoncés par communiqué de presse ! Le budget de cette mesure, autour de 9,3 M€, n’est pas négligeable, mais il est à mettre en regard des 2 milliards d’euros versés en dividendes en 2017 et du plan de 100 000 actions gratuites aux 1 200 leaders et « Executives » ou de l’augmentation de 5 % de la rémunération du PDG en 2018 ! La prime est une bonne nouvelle pour ses bénéficiaires, car elle cible les moins bien payé.es, mais le critère de seuil est très discutable. Rappelons également, que nos collègues des filiales ne sont pas inclus.es. Une mesure collective aurait été justifiée après les mesures salariales indigentes de 2018. Aucun syndicat n’avait accepté de signer l’accord salarial. Il aurait fallu un tout autre effort budgétaire au niveau du Groupe, mais la solidarité à Orange a ses limites et se heurte au « mur de la finance ».

Les attentes en matière de salaires et de reconnaissance à Orange sont immenses, une autre répartition des richesses est nécessaire et possible dans l’entreprise. SUD portera ces attentes avec détermination lors de la négociation salariale qui s’ouvrira début 2019 !


ORANGE : Djingo, petit frère cloné d’Amazon ?

Lors du Show Hello du 12/12/18, une importante précision est venue compléter la présentation de Djingo. Le partenariat avec Amazon ou plutôt Alexa, leur IA. Djingo effectuera les requêtes concernant l’environnement Orange et quelques autres "standards" tel OUISNCF… Alexa prendra le relais sur les interrogations renvoyant au net et à des achats

D’où plusieurs questions. Quel business plan avec Amazon pour rétribuer Alexa qui a un apprentissage bien supérieur à Djingo ? Si l’utilisation de Djingo s’élargit vraiment, sera-t-il mis à contribution pour toutes les questions passant par le net ? Ce business plan inclut-il l’accès aux données pour Amazon lors du passage du client sur le net ? Pourquoi Amazon nous ferait un pont d’or sur l’idée seule d’accroître ses parts de marché avec Djingo ? Sauf à capitaliser sur les données client-es ? Donc coté données, Orange est présenté comme un tiers opérateur de confiance. Mais avec ce partenariat, Amazon doit-il être aussi considéré comme un tiers de confiance ?

On s’exposerait à différents problèmes : déjà des personnes nous ont dit qu’elles allaient couper Djingo car peur d’être écouté ! Et se posent des questions sur les données générées à travers Alexa. En mai 2018, Amazon a reconnu que son enceinte connectée avait pu enregistrer sans aucune sollicitation une conversation puis l’envoyé à un contact aléatoire.

D’où la question du passage de Djingo à Alexa qui devrait être neutre ? Mais en même temps il est dit que ce sera étanche ? En clair, les questions d’ordre "Alexa", seront-elles bien posées avec OK Djingo ?

Voir ainsi les conditions d’Orange pour l’utilisation de Djingo et sa politique de protection des données personnelles, très floues, dans un jargon ardu, sinon abscond.

En savoir plus sur la protection des données personnelles

En savoir plus sur la stratégie Orange

En savoir plus sur la peur


Centre d’appels

Prime Macron, notre secteur aussi y a droit !

Nos patrons s’enrichissent un peu plus à chaque appel que nous prenons ou émettons... Les groupes français ne cessent de s’agrandir en rachetant leurs concurrents à travers le monde. Ils réalisent des bénéfices toujours plus élevés et pourtant ils gardent précieusement l’argent gagné grâce au travail des salarié-es.  Notre syndicat exige que nos patrons profitent de l’annonce du Président Macron sur les primes exceptionnelles défiscalisées afin de nous redonner notre part des richesses créées sous forme d’une prime d’un montant de 1 000 €. D’autres syndicats dans le secteur nous ont déjà dit que c’était impossible lorsque nous avons proposé de faire des courriers en intersyndicale... Pourtant une entreprise, Teleperformance, qui verse déjà un 13ème mois à ses salarié-es vient d’annoncer qu’il profiterait de l’annonce du Président pour verser une prime de 600 € suite à la demande de son Comité d’Entreprise majoritairement composé d’élu-es SUD. 

Chocs acoustiques : ça va faire du bruit !

Les camarades de la section CERTICALL 13 (Groupe Illiad) viennent de nous transmettre copie d’un courrier de la DIRECCTE faisant état de son action judiciaire contre le groupe suite aux chocs acoustiques entre 2016 et 2018. Ces faits concernent 150/200 salariés sur les 500 au total du plateau. Nous avions animé des débrayages des personnels à l’époque et cela avait fait du bruit...

Nous sommes invités à nous constituer partie civile sur la partie pénale et bien sûr, on réfléchit à se porter intervenants volontaires sur d’éventuels TASS pour faute inexcusable.

Au sujet des chocs acoustiques :

En savoir plus avec le Hot Tension SUD

Encore plus de Hot Tension


Féminisme

Je n’ai pas dit non une seule fois

A l’âge de 18 ans, Loulou Robert, alors qu’elle venait de commencer le mannequinat, a eu des relations sexuelles avec un photographe de mode. Cinq ans plus tard, elle s’est rendu compte qu’elle n’y avait jamais consenti. Ce qu’elle a vécu nous force à nous interroger sur les mécanismes du déni, sur les rapports de pouvoir, sur la violence, sur les relations entre les femmes et les hommes et les stéréotypes de genre.

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Un guide pour agir syndicalement contre les violences sexuelles

Les violences sexuelles ou les violences sexistes au travail touchent en immense majorité les femmes, et s’ancrent dans le système patriarcal qui les engendre et permet leur perpétuation. Elles peuvent prendre plusieurs formes : harcèlement sexuel, agressions sexistes et sexuelles au sein du collectif de travail, ou venant des usager·es ou client·es… Accompagner et agir sur les lieux de travail est essentiel : questionner les préjugés, faciliter la parole, permettre des prises de conscience sur le continuum (le lien) entre « sexisme ordinaire » et violences sexistes est indispensable en direction des hommes comme des femmes. Il s’agit, en outre, de connaître les lois et de les faire appliquer pour qu’elles protègent au mieux les personnes.

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Des chiffres et des maux : Les aides publiques aux entreprises privées, c’est 200 milliards d’euros !

À comparer avec le budget de l’État qui se chiffre à 241,5 milliards d’euros en 2018.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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