Vendredi 9 novembre 2018 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : 5G : l’occasion d’en finir avec la concurrence des réseaux
  • ORANGE : En Ardèche, qui monte aux poteaux ?
  • Télécoms : Bouygues toujours à la manœuvre
  • GAFA : Toujours taxer les pauvres plutôt que les riches !
  • Écologie : Voiture électrique ou voiture nucléaire ?
  • Féminisme : Combien de plaintes Razia aurait-elle dû déposer encore ? »
  • Des chiffres et des maux : Le procès des " sept de Briançon " mobilise des centaines de militants à Gap

L'humeur du jour

Édito : 5G : l’occasion d’en finir avec la concurrence des réseaux

L’Arcep lance une consultation publique sur la 5G et appelle les opérateurs, collectivités et acteur économiques à y répondre avant le 19 décembre 2018. Face aux choix techniques, elle laisse entendre qu’un acteur unique serait envisageable.s

Les questions sont nombreuses alors que la 4G n’est pas encore une généralité (et ne le sera sans doute jamais de toute façon). La véritable 5G stand-alone va prendre bien plus de temps que prévu et ne devrait arriver pour la première fois qu’en 2025, dans très peu de villes qui plus est. Les opérateurs français renâclent face à l’investissement. Avec la baisse des revenus des télécoms, liée en partie à la baisse des prix pratiqués sur le marché depuis l’arrivée de Free Mobile, ils sont bien en mal de trouver le moindre intérêt à dépenser plus pour gagner beaucoup moins que leurs homologues américains ou chinois (pour ne citer qu’eux). Les sujets de neutralité du net, d’environnement (multiplication d’antennes, …) et d’enjeux sanitaires (smog électromagnétique, …) sont aussi à analyser.

Pour SUD, c’est l’occasion de rappeler nos exigences de service universel, d’un réseau mutualisé, nos principes écologiques de sobriété et de décroissance, de net neutralité et bien entendu d’un bien commun. Que chacun-e ait l’accès de la même façon en tout lieu, à tout moment et de n’importe quel terminal à l’information, au partage des données, à la culture, aux divertissements.


ORANGE : En Ardèche, qui monte aux poteaux ?

Dans les campagnes, le réseau traditionnel cuivre est encore le principal réseau capable de connecter villages et foyers éloignés des centres-villes. Orange est historiquement l’opérateur chargé de la maintenance de ce réseau, mais manque à ses obligations comme l’a récemment rappelé l’Arcep.

Les élu-es locaux de l’Ardèche ont ainsi posé un ultimatum auprès d’Orange : rassemblé-es autour de quatre député-es de la région, les maires des communes locales menacent de refuser de verser les factures d’Orange « tant que l’opérateur ne fera pas son travail. »

Orange a quand même concédé que « certain-es client-es ont été laissé-es quelques semaines sans téléphone » pendant l’année 2018.

En savoir plus


Télécoms : Bouygues toujours à la manœuvre

Il n’y a pas qu’Orange qui rachète des sociétés. Bouygues est en passe de prendre le contrôle de Keyyo. Cette société s’est spécialisée dans les services tout-IP pour les TPE et PME. Cela devrait permettre à Bouygues d’accélérer le développement de sa division Entreprises qui emploie 1000 salariés. Keyyo a fait également le choix de réintégrer sur son site d’Amiens des activités sous-traitées au prestataire de centre d’appels Call Expert en reprenant 25 salarié-es licencié-es. Keyyo avait été parmi ceux qui protestaient contre la part ultra-dominante d’Orange sur son marché qui entravait son développement.

En savoir plus

En savoir encore plus


GAFA : Toujours taxer les pauvres plutôt que les riches !

La Commission européenne avait proposé en mars dernier d’instaurer une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires généré par les services numériques des GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple). En réalité les différents gouvernements et l’OCDE font tout pour faire capoter cette disposition. En prétextant des difficultés techniques à résoudre, ils empêchent une prise de décision commune. La plus grande crainte des gouvernements est de risquer d’attiser le conflit commercial avec les États-Unis.

En savoir plus

En savoir encore plus aussi


Écologie : Voiture électrique ou voiture nucléaire ?

Ceux qui ne manifesteront pas sur les routes le 17 novembre ont déjà fait le choix ! Certain-es ont même revendu leur voiture. Car c’est plus la possession même d’une voiture, et non le prix de l’essence, qui pèse sur le budget de la mobilité. Selon l’Automobile Club, l’entretien, l’assurance, le stationnement, y compris le garage à domicile, coûtent bien plus cher que le carburant. Et le montant le plus élevé lié à la possession d’une automobile reste la dépréciation du bien. Autrement dit, la meilleure idée, pour économiser de l’argent, ce n’est pas de bloquer une route en consommant du carburant, mais de revendre sa voiture…

En savoir plus


Féminisme : Combien de plaintes Razia aurait-elle dû déposer encore ? »

Solidarité-Femmes de Besançon établit la longue liste des démarches entreprises par la jeune femme assassinée. À l’analyse du chef du parquet qui s’appuie sur le principe de présomption d’innocence pour dire qu’il ne poursuit que s’il est sûr de la culpabilité d’un mis en cause, en l’occurrence Rafid alors qu’il n’était encore que visé par des plaintes pour violences conjugales, la présidente de l’association, Christine Perrot, s’insurge : « ils ne travaillent qu’en flagrance alors ! Elle répond point par point à la version présentée par le parquet et la police. Édifiant.

En savoir plus


Des chiffres et des maux : Le procès des " sept de Briançon " mobilise des centaines de militants à Gap

Suspectés d’avoir permis l’entrée de migrant-e fin avril près de Briançon, l’audience a débuté jeudi 8 novembre. Les militant-es ont déposé des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "la Solidarité est une zone à défendre", "Je suis, tu es, nous sommes toutes et tous migrants" ou encore "SOS Solidaire". Ils veulent afficher leur soutien à une Italienne, un Suisse, un Belgo-suisse et quatre Français, âgés entre 22 et 52 ans, poursuivis pour "aide directe ou indirecte en bande organisée à l’entrée irrégulière d’étranger-es sur le territoire national". Rappelons qu’en juillet, le conseil constitutionnel a confirmé qu’au nom du "principe de fraternité", une aide désintéressée au "séjour" irrégulier ne saurait être passible de poursuites, l’aide à "l’entrée" restant toutefois illégale.

En savoir plus

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
Cette lettre d’information est hebdomadaire. Vous pouvez vous y inscrire et ainsi vous la recevrez directement.
Envoyez un courriel pour recevoir cette newsletter
Si vous souhaitez ne plus y être abonné vous désinscrire