Affaire Téfal : l’inspectrice du travail devant la cour de cassation
La Cour de cassation rendra sa décision le 17 octobre sur la légalité de la condamnation de l’inspectrice du travail pour recel de violation du secret des correspondances et violation du secret professionnel.
Cette condamnation faisait suite à un dépôt de plainte contre X de TEFAL en avril 2015, le procureur d’Annecy ayant engagé des poursuites… contre l’inspectrice du travail ! Son crime ? Avoir étayé sa dénonciation par des emails compromettants échangés au sein de TEFAL, et entre TEFAL et l’administration, qui lui avaient été transmis par un salarié de TEFAL lanceur d’alerte, également poursuivi.
Les enjeux de cette affaire sont importants pour l’ensemble des salarié-es, ils concernent l’indépendance des services de l’inspection du travail, l’exercice du droit syndical et le statut des lanceurs et lanceuses d’alerte dans une période où les droits et protections collectifs sont sans cesse remis en cause. Dans cette affaire Téfal, ce sont l’inspection du travail, les organisations syndicales et les lanceurs d’alerte qui furent cloués au pilori pour avoir joué leurs rôles respectifs de garants de l’intérêt général.
Ce procès est aussi celui de la mission de l’inspection du travail, démantelée depuis des années par les gouvernements successifs et qui doit faire face aux attaques incessantes du MEDEF et du patronat à travers la mise en cause de ses agents, sans que le ministère du travail n’y trouve jamais rien à redire.
Orange : UI, arrêtons le massacre
Comme chaque année en période estivale, la direction de l’intervention présente les grandes orientations pour l’an- née à venir dans les UI.
Hélas, pas grand-chose de très nouveau au programme :
- Suppression d’emplois
- Mutualisations
- Digitalisation à outrance dans tous les domaines
- Accroissement de la sous-traitance
En savoir plus
Telecom : HCL en Irlande
L’opérateur télécom irlandais, dont Xavier Niel et Iliad ont pris le contrôle, annonce qu’il va ré-internaliser 950 emplois dédiés à assurer le service client.
300 employé-es du prestataire HCL vont pouvoir rejoindre directement les rangs de l’opérateur. Les 650 autres employé-es se verront proposer des postes équivalent dans d’autres centres situés à Cork, Limerick ou encore Sligo. Les syndicats ne décolèrent pas et dénoncent une mauvaise gestion de la communication officielle autour de cette réorganisation en plus du stress subit par les employés et des doutes sur l’avenir de leur postes.
En savoir plus
Informatique/numérique : Les Nettoyeurs du Web – The Cleaners
Doit-on « nettoyer » les réseaux des images de guerre, alors qu’elles documentent les conflits ? Lorsque l’administration du président Erdogan demande aux géants des réseaux sociaux de supprimer des contenus d’opposition politique qu’elle juge terroristes, sous peine de bloquer les sites sur le territoire turc, pourquoi les entreprises s’exécutent-elles ? Comment ne pas y voir une logique froidement mercantile ?
En savoir plus
Écologie : Construction de 6 nouveaux EPR : un délire aussi dangereux qu’irréaliste
Un rapport ministériel préconiserait la construction rapide de 6 réacteurs nucléaires EPR. Le Réseau “Sortir du nucléaire" dénonce une fuite en avant aussi dangereuse qu’irréaliste et une nouvelle preuve de l’emprise du lobby nucléaire (civil et militaire) sur le gouvernement.
En savoir plus
Media : Montée des violences d’extrême-droite : le rôle déterminant des campagnes de haine sur les réseaux sociaux
La ville de Chemnitz, en Saxe, est devenue le lieu de rendez-vous pour tout ce que l’Allemagne compte de militants d’extrême-droite, identitaires ou ouvertement néo-nazis. Ils s’y livrent à des manifestations et à de véritables chasses au réfugié. Ces violences ont été précédées de campagnes de haine orchestrées en ligne. Des études récentes montrent à ce sujet que plus la xénophobie et la haine verbales sont diffusées via les réseaux sociaux, plus elles facilitent le passage à l’acte dans la vie réelle.
En savoir plus
Des chiffres et des maux
« Même si 99% des écartements de jambes sont dus aux hommes, il n’est pas moins sexiste de réduire cette attitude au genre masculin au risque d’enfermer un individu dans une essence imaginaire ».
Heu… « Donner un nom qui signifie qu’il n’y a que les hommes qui font ça, relève du sexisme. Il faudrait appeler ça “humanspreading”. » (Par contre, allez comprendre pourquoi l’écriture inclusive qui propose de parler des humains à la place des hommes, il considère que c’est une abomination.) Bravo M. le philosophe !
En savoir plus |