Vendredi 7 septembre 2018 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : L’extrême-droite tue, faisons son procès
  • Telecom : Non, le téléphone fixe ne va pas disparaître
  • Social : Les retraités paient un lourd tribut
  • Travail : Cinq ans après son article sur les « boulots à la con »
  • Féminisme : « Si la liberté des femmes n’a cessé d’être contestée, c’est qu’elle entraîne toutes les autres »
  • Écologie : L’écologie n’est pas compatible avec le Macronisme
  • Des chiffres et des maux : 12 heures par jour pour un salaire mensuel de 100 euros.

L’extrême-droite tue, faisons son procès

Le 5 juin 2013, Clément Méric, militant antifasciste et syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s était tué à Paris par des militants d’extrême-droite. Du 4 au 14 septembre, ses agresseurs comparaîtront devant une Cour d’assises. Solidaires appelle à organiser/participer à toutes les initiatives de mobilisation pour la solidarité et contre l’extrême-droite à l’occasion de ce procès


Telecom : Non, le téléphone fixe ne va pas disparaître.

Si la fin du réseau téléphonique commuté est bien programmée, les usagers pourront continuer à téléphoner en utilisant désormais la voix sur IP. Mais des augmentations de tarifs sont prévisibles. Déjà les réductions pour les bénéficiaires de mimina sociaux n’apparaissent plus dans les informations tarifaires alors qu’ils y ont toujours droit. L’offre sociale mise en visibilité par Orange est celle d’un abonnement internet + fixe à 23 euros/mois contre 6,49 €/mois avec la réduction sociale sur le fixe seul. L’Etat doit assurer qu’un le service universel du téléphone de qualité à un prix raisonnable va perdurer.

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Social : Les retraités paient un lourd tribut à la politique libérale du gouvernement.

Depuis le 1er janvier, le taux de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les pensions de retraite a augmenté de 1,7 point pour 60% des retraités. Et l’an prochain, les pensions ne seront pas revalorisées selon l’inflation (attendue par l’Insee à 1,7% en fin d’année), mais seulement de 0,3%.

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Travail : Cinq ans après son article sur les « boulots à la con », l’anthropologue américain David Graeber prolonge sa théorie

Avec Bullshit Jobs. A Theory, publié ce printemps en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, David Graeber se donne pour objectif d’analyser plus rigoureusement et longuement ce phénomène qu’il estime révélateur de l’état de nos sociétés contemporaines et de leurs problèmes. L’analyse approfondie des boulots à la con équivaut à une dénonciation de ce qui ne fonctionne plus dans notre civilisation, dont l’un des piliers n’est autre que l’idée du travail comme une fin en soi. Ce fondement génère en effet un ressentiment non négligeable à l’égard de ceux qui occupent des métiers jugés intéressants ou de ceux qui sont privés d’emploi.

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Féminisme : « Si la liberté des femmes n’a cessé d’être contestée, c’est qu’elle entraîne toutes les autres »

Les femmes font partie de ces catégories sociales qui n’ont pas participé à élaborer les règles de l’organisation des sociétés, et encore moins participé à leur gouvernement. Elles doivent par conséquent réinvestir le politique pour tenter d’imaginer un avenir sans domination. Cet investissement sera la base des sociétés modernes et nouvelles. Si leur liberté n’a cessé d’être contestée, c’est que sa logique politique entraîne toutes les autres et, par là, l’organisation des sociétés, fondée sur la domination du plus vulnérable

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Écologie : L’écologie n’est pas compatible avec le Macronisme

La démission de Nicolas Hulot est une clarification : la transition écologique ne peut s’accommoder des petits pas – et des grands renoncements – d’un gouvernement pro-Business qui n’a jamais renoncé aux politiques productivistes et néolibérales qui nous conduisent dans le mur.

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Des chiffres et des maux : Quatre bûcherons marocains travaillaient 12 heures par jour pour un salaire mensuel de 100 euros.

Quatre bûcherons marocains employés dans des conditions d’esclavagisme dans le centre de la France ont finalement obtenu gain de cause, mercredi 22 août, aux prud’hommes. Les quatre travaillaient dans l’Aigurande, commune à la frontière de l’Indre et de la Creuse. Ils ont travaillé douze heures par jour dans une forêt pendant près d’un an pour un salaire mensuel avoisinant les 100 euros. Leur patron leur avait pourtant promis 1.400 euros de salaire par mois. A ce mauvais traitement, s’ajoutent aussi des conditions de vie très dures : manque d’équipements, nourriture insuffisante. Aux Prud’hommes de Châteauroux, les bûcherons marocains ont finalement obtenu les sommes qu’ils avaient réclamées : 3.500 euros pour deux d’entre eux, 4.500 et 5.900 euros pour les deux autres. Après avoir réclamé leur dû, ces ouvriers s’étaient retrouvés à la porte en mai dernier. Ils vivaient grâce à la générosité des habitants d’Aigurande et de la Croix Rouge.

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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