Vendredi 1er juin 2018 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Edito : Les TPS coutent-ils trop cher ?
  • Orange : Panne du réseau
  • Télécommunication : l’emploi et les conditions de travail sacrifiés sur l’autel de la libéralisation
  • De Windsor à l’Unef, des femmes jugées sur pièces (de tissu)
  • Des chiffres et des maux : la Poste est condamnée

L'humeur du jour

Les TPS coutent-ils trop cher ?

Orange a sorti sa calculette !

L’accord intergénérationnel : les ordonnances de septembre 2017 y ont mis fin. La direction ouvre une négociation sur « un aménagement des fins de carrière. »

Son but avoué est de simplifier ce nouvel accord, ses dispositions, sa compréhension et de réduire son champ à l’aménagement des fins de carrière. Les volets insertion des jeunes et transmission des savoirs seraient transférés et noyés dans l’accord GPEC.

La direction veut temporiser en attendant les nouvelles dispositions législatives sur les retraites en cours. L’accord sera triennal, mais ne comprendra des dispositions que pour un an avec une extension des TPS seulement pour les retraitables en 2022. Et annonce un point de revoyure ensuite pour adapter l’accord à la nouvelle loi. Comme un chèque en blanc !

Les TPS doivent être reconduits. 70% des salariés qui partent en retraite y ont recours. Sud demande le départ anticipé de tous les salariés qui le souhaitaient dans les meilleures conditions et l’embauche de jeunes et moins jeunes pour tous les remplacer

SUD veut négocier sur un projet global d’accord intergénérationnel et pas sur un éclatement des trois volets.

La direction doit partager un bilan le plus complet et le plus transparent possible. Nous revendiquons depuis le premier accord TPS la publication de règles équitables et transparentes ; particulièrement pour les primes incitatives au départ.

Le fin mot de l’histoire est économique. La direction a avancé un frein pour reconduire les TPS existants. Les seniors qui partaient étaient bien rémunérés jusqu’à présent. Et permettait une économie car les entrants étaient moitié moins payés. Mais maintenait c’est le même salaire entre ceux qui partent et ceux qui sont recrutés. Le mécanisme des TPS s’est déformé et la direction n’y trouve plus son intérêt financier.

Sud a une solution .Nous proposons toujours des droits progressifs au fil des ans pour des congés supplémentaires attribués aux seniors, abondés par l’entreprise dans un compte épargne temps qui permettait d’anticiper le départ en retraite à plein salaire.


Panne du réseau d’Orange

Panne géante chez Orange : le service revient, puis retombe. Lundi 14 mai, un problème technique touchait l’ensemble des opérateurs et leurs clients à partir de 10h. L’incident affectait les services voix, rendant les appels difficiles, voire impossible, à passer et à recevoir. Cela concernait aussi des distributeurs bancaires, des péages d’autoroutes, … En cause, un souci d’infrastructure chez Orange qui cause une perturbation de l’interconnexion avec les autres opérateurs. En fin d’après-midi, l’incident a été résolu. Mais le lendemain mardi 15 mai matin, aux alentours de 10h, c’est reparti. Le nombre de signalements repart à la hausse, tout opérateur confondu. Le service est de nouveau rétablit quelques heures plus tard. Mais Orange est bien en peine d’en expliquer les causes. Sa communication interne et externe est muette.

Ironie : le même jour Orange diffusait une campagne publicitaire qui aurait dû être « décalée ».

Et vous, comment vous sentez-vous sans votre téléphone ?#SansMonTelephone

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Dans les télécoms, l’emploi et les conditions de travail sacrifiés sur l’autel de la libéralisation

La promesse est toujours la même. En brisant les monopoles publics au profit d’un marché concurrentiel, la dérégulation permettrait de faire chuter les prix, d’améliorer la qualité pour les usagers, devenus des « clients », et de booster l’emploi et la croissance. L’argument est de nouveau ressorti par le gouvernement dans le cadre de la réforme ferroviaire, dont l’examen au Sénat était prévu le 23 mai. Et si on jugeait sur pièces ? Basta ! fait le bilan de deux décennies françaises d’ouverture à la concurrence, en visualisant ses effets sur les tarifs, sur l’emploi, ou encore sur les investissements.
Premier volet : la téléphonie.

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De Windsor à l’Unef, des femmes jugées sur pièces (de tissu)

Robe ou tailleur ? Voile ou voilette ? Epaules couvertes ou dénudées ? La tenue des femmes, qu’elles participent à un mariage princier ou représentent un syndicat étudiant, passionne tant les télés qu’elles y consacrent des heures de débat. Plus qu’hier, l’habit fait-il la nonne ?

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Des chiffres et des maux

La Poste est condamnée à verser 127 517 € pour ne pas avoir protégé une salariée de harcèlement sexuel et moral.

La Poste est condamnée à verser 127 517 € pour ne pas avoir protégé une salariée de harcèlement sexuel et moral.
Durant une dizaine d’années, une salariée de La Poste, a été victime du harcèlement et d’agressions sexuelles de la part de l’un de ses supérieurs. Pour ne pas avoir protégé sa salariée, ou plutôt avoir couvert pendant des années l’agresseur, le conseil des Prud’hommes de Paris a condamné La Poste à une peine plus lourde que celle que la justice réserve habituellement aux coupables de violences sexuelles

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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