Vendredi 11 mai 2018 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Un PDG qui vole…
  • L’essentiel, ce sont les salarié-es
  • Amazon, ogre capitaliste qui détruit ses propres salarié-e-s
  • Tout est bon pour les marchés financiers. Même l’assurance-chômage contribue à les enrichir !
  • Des chiffres et des maux : 6 000 milliards

L'humeur du jour

Un PDG qui vole…

Les élites qui nous gouvernent sont tellement persuadées qu’il n’y a aucune alternative à cette logique sociétale qui voudrait qu’on enrichisse toujours plus celles et ceux qui le sont déjà immensément.

Patatras ! Avec 80% de participation, le référendum voulu par le PDG d’Air France s’est essuyé 55% de vote contre le chantage qu’il entendait exercer sur les salarié-es, et pas seulement les pilotes. Le personnel d’Air France ne supporte plus qu’on lui demande de se serrer la ceinture pour des promesses de lendemains meilleurs qui ne viennent que pour les actionnaires et les dirigeants aux rémunérations affolantes.
Nous sommes persuadés que l’exemple d’Air France doit encourager les exigences de tou-tes les salarié-es qui comme à Orange assistent à la croissance des bénéfices de leur entreprise et n’ont que des remerciements pour rémunération.

Sud ne manquera pas de défendre lors de l’intersyndicale Orange prévue le 14 mai, tous les moyens utiles à l’expression déterminée des salarié-es pour réclamer la réouverture des négociations d’un accord salarial digne de ce nom.

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L’essentiel, ce sont les salarié-es

Pour l’exercice 2018, ce sera + 8% d’augmentation pour les actionnaires, + 5,5% pour le PDG (on ne connaît pas encore le montant de son intéressement sur les résultats qui pourrait porter la hausse de sa rémunération à +25 ou 30%) et seulement 1,1%, 0,6% ou 0,65% d’augmentation collective pour les salarié-es avec une inflation prévisionnelle de 1,2.

Le compte n’est pas bon et Sud est allé devant l’assemblée générale des actionnaires pour rappeler que la richesse de l’entreprise est le résultat du travail du personnel.

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Amazon, ogre capitaliste qui détruit ses propres salarié-e-s

Chez Amazon, les conditions de travail et le management implacable sont régulièrement dénoncés. Un rapport d’expertise demandé par le CHSCT révèle une situation critique à l’entrepôt de Montélimar et dénonce un risque grave pour les salarié-e-s.

Les rapports sont déplorables avec le mangement. Celui-ci fait passer la productivité avant la sécurité. Reportage, immersion de journalistes, témoignages, les horreurs que le géant de la distribution américaine fait subir à ses employés ne se sont jamais démenties.
Amazon est l’aboutissement de la robotisation de l’humain sans aucune considération pour sa santé

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Tout est bon pour les marchés financiers. Même l’assurance-chômage contribue à les enrichir !

D’où vient la dette de l’Assurance-chômage ? Comment s’est-elle accrue ? Qui la détient, empochant des centaines de millions d’euros d’intérêt ? Quel rôle jouent les marchés financiers ? Est-elle légitime ? Pour répondre à ces questions, un collectif de citoyens a réalisé un audit de la dette de l’Unedic.

L’assurance-chômage accuse une dette qui devrait passe de 8,9 milliards d’euros en 2009 à plus de 36 milliards fin 2018. Pourtant, les recettes de l’assurance-chômage sont suffisantes pour couvrir en l’état les indemnités versées aux chômeurs. La dette et le déficit ne sont pas engendrés par les règles du système.

Le problème vient d’ailleurs. Depuis 2008, l’Unedic doit aussi participer au financement de Pôle emploi, l’organisme public qui accompagne (et contrôle) les chômeurs à hauteur de 10% de ses recettes – soit 3,3 milliards d’euros en 2016. Alors que ce n’est pas son rôle, la contribution de l’assurance-chômage au service public de l’emploi dépasse désormais largement celle de l’État.

Au final, ce sont les marchés financiers qui se sucrent. 2 milliards d’euros d’intérêt ont été versés aux créanciers en six ans ! Et comme ils n’en ont jamais assez, le MEDEF demande que les gestionnaires de l’Unedic "s’engagent à ne plus demander la garantie de l’Etat sur le financement de la dette de l’assurance-chômage". Les taux des emprunts augmenteraient pour gaver encore plus les créanciers !!

En savoir plus : article BastaMag
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6 000 milliards : Le temps de Black Rock

6280 milliards de dollars d’actifs, cet argent est d’abord celui de fonds de pension, notamment des fonctionnaires californiens et new-yorkais. Tous ont des retraites par capitalisation et espèrent voir fructifier leur propre épargne, complétée par l’employeur, par une gestion active de BlackRock sur les marchés financiers. Ce fond, à l’influence devenue considérable, est désormais très offensif auprès des dirigeants européens pour imposer le principe des retraites par capitalisation sur lesquelles il fait de considérable profit. Une raison de plus pour refuser les conséquences de la réforme des retraites préparée par le président des (très) riches en France.

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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