Vendredi 6 avril 2018 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Toutes et tous cheminot-es !
  • Pas d’accord salarial 2018 à Orange !
  • GPEC : Nous en avons assez de papoter !
  • NASA, c’est naze !
  • La guerre des étoiles
  • La santé n’est pas à vendre !

L'humeur du jour


Édito : Toutes et tous cheminot-es !

Les 3 et 4 avril, la mobilisation a été massive chez les cheminot-es ! Très peu de trains ont circulé et la SNCF a encaissé l’un des plus fort taux de grévistes de ces 10 dernières années.
Face à la colère qui monte, le gouvernement, qui n’avait pas prévu un tel niveau de mobilisation, est sur la défensive. Aidé par les médias, il mène la bataille de l’opinion publique. La stratégie Macron qui consiste à jouer la division Usager-es-Cheminot-es, pour le reste de son "règne" est largement déployée…

Après avoir multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches, dépecé les salarié-s, chomeurs-euses, retraité-es… Détruits les droits et protections sociales via les ordonnances travail, Macron tente au travers du statut des cheminots-es, d’en finir avec les services publics.
Au-delà de l’enjeu à défendre notre bien commun, le service public... que ce soit dans le cadre des transports ou de l’éducation, de la santé… Macron prépare une nouvelle casse de nos conditions de travail et droits sociaux, mais aussi la baisse de la qualité dans l’ensemble de ces services qu’il souhaite soumettre à une logique marchande et libérale qui laissera sur la touche les plus pauvres et les plus fragiles.

Cette journée de mobilisation à la SNCF a été également placée sous le signe de la convergence des luttes. Les cortèges ont été rejoints par les étudiant-es mobilisé-es contre la sélection à l’université. Mais aussi par des salarié-es d’Enedis (ex-EDF), des agents territoriaux, des personnels de la santé ou encore des éboueur-euses…

Pour Sud, ce mouvement de convergence doit être massif et déterminé, les trois mois à venir sont donc cruciaux pour l’avenir de notre société et c’est maintenant qu’il faut agir et montrer aux cheminot-es qu’ils-elles ne sont pas seul-es et que c’est tous-tes ensemble que l’on va gagner !

Préavis de grève Fonction publique à partir du 3 avril


Pas d’accord salarial 2018 à Orange !


Aucune organisation syndicale n’a apposé sa signature sur le projet d’accord salarial 2018 lors de la séance de signature du 5 avril. Il s’agit d’une première depuis la mise en place des IRP il y a 13 ans... Et la période Lombard !

La direction aurait dû être moins arrogante. Lors du CCUES de mars, toutes les organisations syndicales, unanimes, lui avaient demandé de faire des propositions salariales en rapport avec les bons résultats et l’attente des salarié-es d’une reconnaissance de leur implication.

La négociation ne sera pas rouverte, ce sera donc une décision unilatérale, qui n’est pas encore prête, mais dont on peut se douter qu’elle sera moins-disante. Celle-ci est en préparation par la direction et nous sera proposée prochainement en vue de la signature du PV de désaccord.

Le communiqué de presse de Sud
La déclaration de Sud, séance NAO du 5 avril
Signez la pétition


GPEC : Nous en avons assez de papoter !

Sud a écrit au PDG d’Orange pour dénoncer le manque de données consistantes et circonstanciées pour négocier une gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences.

Nous perdons notre temps en réunion sans avancée concrète. Les dispositions du code du travail sont même méprisées par la direction. Elle ne veut aboutir qu’à un accord de méthode avec des points à date pour informer les syndicats.

Nous demandons un engagement fort et valorisé de sa part pour une négociation sérieuse et loyale ; à défaut, la délégation SUD ne participera plus au calendrier des prochains échanges qui dès lors se cantonneraient à la plus grande stérilité au travers de la réduction au silence des représentants des salarié-e-s.

Le courrier de Sud au PDG d’Orange


NASA, c’est naze !

L’accord pour l’offre fixe et internet réservée aux salarié-es d’Orange SA prévoyait un RDV en 2018. C’est l’occasion pour l’entreprise de tenter de faire encore une fois les poches des salarié-es pour réaliser des petits bénéfices.

La direction continue de confondre client·es et salarié·es. Elle souhaite les transformer en "ambassadeurs" des services d’Orange sans y mettre le prix. Les salarié·es pourraient être les vecteurs des services qu’ils produisent à la condition d’en avoir un accès privilégié.

Malgré un courrier commun de toutes les organisations syndicales, le directeur de la rémunération refuse toujours d’intégrer OPEN dans l’offre salarié·es et souhaite substituer aux 120€ de VOD un accès gratuit à OCS qui lui "couterait" moins.

Notre proposition d’élargir l’offre aux salarié·es des filiales et aux retraité·es d’Orange est toujours sans réponse.

La dernière concession serait de maintenir 30€ de vidéo à la demande. La politique d’Orange est d’oublier les salarié·es jusque dans les moindre détails de leur rémunération pour complaire à la dictature des marchés financiers. C’est insupportable !

Le courrier intersyndical
Le tract Sud


La guerre des étoiles

Les salarié-es d’Orange et Free ne sont pas évalués par les clients ? C’est ce qu’ont osé affirmer les patrons de ces deux entreprises !

Chez Free, les salarié-es sont notés par les clients puis après analyse, sont classés du meilleur au moins bon ou par groupe, les bons, les moyens et les derniers !

Chez Orange, sous couvert de la satisfaction client, après visite dans une boutique ou appel téléphoniques dans les divers services, le client-es est amenés et activement incité à répondre et à mettre « des étoiles » en fonction de son appréciation. Il-elle est invité-e aussi à écrire des verbatim où il-elle peut évoquer sans gène, son avis sur le vendeur-se ou la conseiller-ère.

Une nouvelle application en expérimentation chez Orange, va permettre aux clients de noter le-la technicien-ne sur la qualité de son intervention, de consulter la moyenne des étoiles que le-la technicien-ne a obtenue suite aux notations des précédents client-es, et même de voir sa photo ! C’est la notation de l’être humain, de la même façon qu’on note une paire de chaussures sur internet !

Sud-Solidaires continuera de dénoncer et de combattre les dérives des systèmes d’évaluation des salarié-es. Ces méthodes de notation sont destructrices pour les salarié-es et les risques psychosociaux qui en découlent n’en sont pas moindres.

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La santé n’est pas à vendre !

Partout, en Europe, l’accès aux soins de santé diminue : fermetures d’hôpitaux, privatisation des services de santé, remboursement des médicaments en baisse croissante, difficultés pour avoir des rendez-vous chez des spécialistes, la crise des Ehpad, manque de personnel… Ces politiques d’austérité vont et ont déjà des effets catastrophiques sur notre santé.

Le 7 avril prochain, ce sera la journée internationale d’action contre la marchandisation de la santé. Pour montrer son soutien, une initiative symbolique est prévue : "accrocher un drap blanc avec un slogan dans des lieux stratégiques, le prendre en photo et publier sur les réseaux sociaux". Trop modeste initiative quand on connaît l’état des services de santé en Europe !

Nos services de santé sont en danger, notre système de protection sociale est remis en cause ! Notre pays est au bord d’une crise sanitaire grave : il est temps de réagir !

Pour Sud-Solidaires, la santé, la protection sociale ne sont pas à vendre !
Battons-nous, pour un service de santé de qualité et accessible à toutes et tous !

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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