Vendredi 23 mars 2018 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : 22 Mars : la grève de tous les possibles
  • EQUANT, pas d’accord au rabais !
  • Augmentations Orange 2018 : vous êtes tous performants, mais pas au point d’être mieux payé-es !
  • Les Gafa, braqueurs de banques ?
  • 510 morts de la rue en 2017
  • Des chiffres et des maux : 15 à 20 heures de travail par jour, travailler dans les jeux vidéos.

L'humeur du jour


Édito : 22 Mars : la grève de tous les possibles

C’est une grande journée de mobilisation.

Pour la première fois depuis bien longtemps, non seulement les mobilisations ont été fortes et unitaires dans certains secteurs -comme la SNCF et la Fonction Publique - mais ceux-ci ont décidé d’unir leurs forces.

Les fonctionnaires rallient les cheminot-es, les pilotes, les salarié-es de la RATP, des industries électriques et gazières, etc., pour faire converger leurs luttes.

Les jeunes, les chômeurs-euses, les retraité.es, tous les travailleur-ses, sont appelés à rejoindre les manifestations contre la casse d’un modèle social qui promeut et garantit avant tout une égalité des droits et une protection sociale au sens large.

Suite de l’édito


EQUANT, pas d’accord au rabais !

La négociation de la fusion de la filiale Equant dans Orange SA poursuit sa route. La direction avait affirmé au départ que ce projet ne remettait en cause ni les métiers ni les compétences des salarié-es, qu’il n’y aurait pas d’impact sur les lieux de travail, sur l’emploi et sur l’organisation du travail.
Et que cette négociation avait vocation à donner des compensations adéquates lorsque le changement de statut collectif s’avérait moins favorable pour les salarié-es d’Equant. Mais pour l’instant les compensations proposées sont soit des primes « one shot » soit des intégrations insuffisantes. Les salarié-es sont donc perdants sur les jours de congés et RTT, les cotisations sociales, sur leur situation, sur les conditions d’astreinte etc.
Il n’y a rien de prévu pour les salarié-es d’Orange SA, la direction aurait pu profiter de cet accord pour améliorer les conditions de l’ensemble des salarié-es de SCE en reprenant les accords mieux disants d’Equant. Enfin, Il n’y a pas de vision sur l’emploi mais les belles promesses ne suffisent pas. Nous demandons un plan prévisionnel sur l’emploi et les compétences.

Pour SUD c’est clair, les salarié-es ne doivent rien perdre.


Augmentations Orange 2018 : vous êtes tous performants, mais pas au point d’être mieux payé-es !

Le projet d’accord salarial 2018 est soumis à la signature des organisations syndicales le 5 avril prochain.
Les salarié-es ne retrouveront pas sur leur feuille de paie les « résultats excellents 2017 » dont l’entreprise s’est gargarisée devant les analystes financiers ou dans les séminaires internes.
Car, au final, les augmentations collectives 2018 garanties sont tout juste supérieures à 2017 : 400€/an (1,4%) pour les non-cadres ACO, 200€/an (0,6%) pour les non-cadres AFO et 450€/an (0,9%) pour les cadres !
Ainsi, de nombreux cadres et non-cadres fonctionnaires perdront du pouvoir d’achat en 2018 avec une inflation estimée à 1,2%.
Le taux global du projet d’accord à 2,5%, qui inclut mesures générales, reconnaissance, promotion et mesures spécifiques, est juste un artifice de communication qui ne dupera personne.

SUD appelle les organisation syndicales à exercer leur pouvoir de négociation en…ne signant pas cet accord afin d’exiger une réouverture des négociations !

Signez la pétition


Les Gafa, braqueurs de banques ?

Les géants du numérique sont en train d’imposer leur empreinte sur le monde bancaire. Ils avancent dans les services de paiement, dans les prêts, dans les « wallets » (portefeuilles électroniques), dans les offres d’épargne simple, dans les transferts d’argent...

Et demain ?

Amazon envisage de lancer aux Etats-Unis un compte de paiement, il propose déjà une carte bancaire à ses clients prime !

S’emparer du business bancaire, comme l’a fait Orange avec Orange Bank c’est s’assurer d’un relai de croissance. Et puis, tout comme l’opérateur, les GAFA possèdent déjà un nombre de clients important et des données clients qui représentent une valeur inestimable.

Depuis 2015 aux Etats-Unis et 2017 en France, les usagers de Messenger peuvent effectuer des paiements à leurs amis. Apple et Google (iOS et Android) sont eux présents sur le paiement mobile sans contact. Le premier propose Apple Pay depuis juin 2016 en France et a élargi son service aux paiements en ligne et, uniquement aux Etats-Unis pour l’instant, entre particuliers. Google, de son côté, vient de rassembler l’ensemble de ses activités de paiement sous la marque Google Pay et devrait arriver en France dans le courant du troisième trimestre 2018.

Le paiement et la data sont leur cible, parce que le paiement leur permet d’avoir accès aux habitudes des clients, leurs préférences, leurs habitudes, leurs vies… et que les données restent pour eux le moyen de les fidéliser. Pour Sud-Solidaires, lutter pour la protection de nos données doit être une priorité, de la même façon que la création de banques éthiques et solidaires où les valeurs humanistes doivent être défendues, loin, bien loin des ambitions des GAFA, n’est-ce pas ?

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510 morts de la rue en 2017

L’année commence à peine, et l’on dénombre déjà 87 décès de SDF en France, selon le collectif « morts dans la rue ».

Plus d’un SDF par jour « trouve un toit définitif » dans la rue, c’est à dire qu’il est mort. Comment en est-on arrivé là ? Quand on passe devant un sac de couchage sur le trottoir, pense-t-on à celui qui dort dedans, qu’il a ou avait un emploi, un logement, une famille ? Ceux qui licencient à tour de bras pour toujours plus de profit, et qui dorment, eux, bien au chaud dans un beau logis, s’en tamponnent.

Les sans-logis sont devenus invisibles. Hommes, femmes (elles sont 38 % des sans-abri), des jeunes, des vieux, toutes et tous disparaissent souvent dans l’indifférence générale.

C’est le capitalisme qui les a mis dehors et qui les tue.

Le collectif "Les Morts de la rue » organise un hommage aux Morts de la Rue qui aura lieu le 4 avril 2018 à l’hôtel de ville de Paris.

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Des chiffres et des maux : 15 à 20 heures de travail par jour, travailler dans les jeux vidéos.

Travailler dans le domaine du jeu vidéo n’est pas un jeu. Il s’agit pourtant d’un secteur qui fait rêver beaucoup de jeunes, affiche un dynamisme important. C’est un secteur qui se porte bien. Mais les salarié-es n’en profitent pas loin s’en faut : non respect du droit du travail, sexisme, machisme, phases de travail intenses, pas de convention collective, des salaires bas, beaucoup de pressions, précarité... Un nouveau syndicat des travailleurs et des travailleuses du jeu vidéo vient de se créer et entend dénoncer ces pratiques et faire évoluer les droits du personnel.

Plus que jamais, les salarié-es ont besoin de défendre leur droit, aujourd’hui et demain !

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La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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