Un COMEX renouvelé pour accélérer la transformation d’Orange !

Stéphane Richard, en route pour son troisième mandat, avec le soutien de l’État a désigné début mars un nouveau COMEX. L’instance dirigeante se veut rajeuni, internationalisé, plus féminine ! Elle doit notamment concourir à mettre en œuvre une stratégie de rationalisation des processus et donc des coûts pour accroître la croissance retrouvée.

Le nombre de directeurs passe à 15 avec un tiers de femmes dont la nouvelle DRH, V. Leboulanger. Le patron Espagne rejoint la patronne France et surtout le groupe peut "s’enorgueillir" d’accueillir l’ancien patron de la Sonatel, A. Ndiaye (groupe Orange Sénégal) à la Direction de la zone AMEA. Enfin, un nom pas encore donné en provenance d’une grande banque va prendre la direction de la stratégie bancaire dont l’élargissement d’Orange Bank. 

Dans les mots du président, on a senti la volonté d’en finir avec le paquebot "Orange" qui doit devenir plus agile. Pour adapter le management, le personnel, G. Pélisser est nommé à la transformation et H. Reisinger remplace T. Bonhomme à OBS.

La volonté de féminiser les instances se retrouve dans la nomination de F. Dulac et MN. Jégo-Laveissiére comme directrices adjointes, mais l’effort reste limité, il ne faut pas exagérer non plus !

Après un début de présidence en 2010 post Lombard où S. Richard venait en « pacificateur » social, les annonces là, que ce soit sur la transformation ou la possible cotation en Bourse des actifs AMEA, laissent à penser que malgré des résultats en hausse qui se retrouveront dès l’an prochain avec une nouvelle augmentation du dividende cela ne suffisent pas aux appétits de la Bourse. 

Sud, dès à présent appelle à la mobilisation pour que les NAO traduisent ces résultats dans la feuille de paye de chacun-e et que l’emploi ne soit pas sacrifié sur l’autel de la croissance attendue !

Le Communiqué de presse Orange
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Le numérique veut nous faire la peau…

Et ce n’est rien de le dire… transformer le corps humain pour le mettre en interaction avec la machine, c’est le monde à l’envers ! Toutefois, c’est ce que semble nous réserver le futur proche. Pas étonnant vu que la peau est pleine de capteurs, de neurones et lié avec le cerveau.

Demain plus possible d’oublier votre badge pour accéder à votre entreprise, celui-ci sera tatoué sur votre peau ? Avec d’innombrables capteurs ? En implant ?

Transformer notre peau en surface tactile peut nous paraître tout droit sorti d’un film futuriste, mais la science-fiction rejoint la réalité et il s’agit bien aujourd’hui de transformer nos corps d’humain en « télécommande numérique ». Mais quel avenir dans ce monde où déjà nos vies sont étalées sur les réseaux sociaux, à la main des GAFAM, où les algorithmes suggèrent, décident et s’imposent insidieusement dans nos quotidiens.

Voulons-nous de ce mode de vie ? Pour Sud-Solidaires, la vigilance doit être accrue car sous toute cette nouvelle "technologie" qui emprunte des aspects de liberté d’usages, de simplification, nous sommes privés peu à peu de nos libertés et de nos prises de décisions. Avons-nous vraiment envie de cette vie ?

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Formation professionnelle : en marche... Arrière !

Les budgets de formation des entreprises diminuent année après année. Les employeurs y imputent de plus en plus des séances d’information, des séminaires, des « retours d’expériences », des « serious games » pour afficher une enveloppe formation acceptable. 

Et c’est toujours aussi galère pour suivre une formation diplômante, pour reprendre un cursus universitaire interrompu, pour faire une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). On espère utiliser son compte personnel de formation. Mais vu comment on peut s’en servir, les salarié-es sont défiant-es envers le système actuel. Le dispositif mis en place par le gouvernement, pour ce qu’on en comprend, les découragera définitivement par sa pingrerie !

C’est 500 à 800 € par an avec un budget maximum de 8 000€ au bout de dix ans. Exemple : pour un bilan de compétences, avec le CPF en heures, il faut un an pour se le payer, avec un CPF en euros, il en faudra quatre !

Tract Solidaires

Des chiffres et des maux : 92 milliards de bénéfices pour le CAC40

Champagne pour le MEDEF ! 2017, est une année record puisqu’elle affiche une spectaculaire augmentation des bénéfices des entreprises du CAC40, soit près de 92 milliards d’euros. Ces profits se rapprochent de ceux de 2007, avant la crise des subprimes.

N’oublions pas, cette crise fut le prétexte au sauvetage des banques, contre une politique d’austérité partout dans le monde… Et aujourd’hui, les bénéfices des entreprises du CAC40 retrouvent les niveaux « des beaux jours ». Pendant ce temps, le chômage a augmenté, les droits des travailleurs et protections sociales de toutes et tous, ont été sabrés par la loi El-Khomri et les ordonnances Macron, changeant le Code du travail...

Résultat : en 20 ans, les 10 plus gros oligarques de notre pays ont vu leurs fortunes multipliées par 12. Dans le même temps, 1,2 million de personnes passaient sous le seuil de pauvreté. Le capitalisme français se distingue par l’appétit particulièrement vorace de ses actionnaires. En 15 ans, alors les salarié-es n’ont dû se contenter que d’une maigre progression de 14% du salaire moyen, les actionnaires eux, ont, vu leurs dividendes bondir de 200 % !

Une fois de plus, la question de la répartition des richesses est posée !

Partout, comme chez Orange, réclamons notre dû, et signons la pétition Sud !
Et participons aux grèves et manifestations du 22 mars prochain... Pour un monde plus juste, équitable et plus solidaire !

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