Delivery : Succès de la grève du 6 février à l’Agence Entreprise Ouest Atlantique - Orange

C’est une mobilisation sans précédent qui s’est déroulée au département Delivery de l’Agence Entreprise Ouest Atlantique !

58% du personnel Delivery a voté pour une journée de grève. Et c’est plus de 59% qui furent grévistes ce mardi 6 février 2018 ! Le site nantais qui représente plus de 70% des effectifs a atteint le taux de 77% hors encadrement et services transverses.

Delivery est devenu un enfer, et les raisons de la colère sont multiples : une organisation du travail bouleversée en continu depuis des mois, un système d’information complexe et illisible, une importante dégradation des délais de production mettant à mal la relation client.

Une crise majeure s’est installée dans les processus de production avec des escalades permanentes. Il y a un ras-le-bol de toute la chaîne de production avec des conséquences inquiétantes (arrêt maladie, tensions entre services…) et tout le personnel est concerné, y compris les plus jeunes salarié-es.

Le tract Sud

Amazon envisage de tracer ses salarié-es au quotidien !

Amazon a récemment déposé un brevet de bracelet électronique prévu pour être porté par ses salarié-es afin d’enregistrer tous leurs faits et gestes de la journée. On ne peut que constater que le terme est le même que celui dédié au bracelet électronique de suivi des prisonniers hors des murs pénitentiaires !

Chaque personnel en entrepôt sera donc suivi pendant sa journée de travail.

Tout ça n’est pas nouveau dans l’asservissement au travail : calcul du temps passé sur la souris du micro ; traçage des véhicules voire des smartphones ; caméra cachée ou pas, etc. Le traçage des salarié-es par les outils numériques s’intensifie.

Pour Sud, le patron n’a pas tous les droits et le respect de l’individu est essentiel. Nous réclamons que la numérisation bénéficie en terme de condition de travail positive avec l’instauration des 32H par semaine.

À Orange, suite à notre intervention contre les boîtiers fleet dans les véhicules de la flotte, nous avons gagné que les données de géolocalisation ne puissent être utilisées pour sanctionner les salarié-es

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Non à la nouvelle réforme de l’assurance chômage !

Depuis début janvier ont débuté les concertations concernant la réforme de l’assurance-chômage.

Alors que les politiques successives ne cessent de précariser de plus en plus le monde du travail, l’économie libérale engrange toujours plus… Il s’agit ici de rendre responsables de cette situation de l’emploi en France les personnes privées d’emploi et de les sanctionner.

Aujourd’hui déjà, seulement la moitié des chômeur-euses touchent une allocation chômage… La violence de cette nouvelle réforme, n’aura pour autre conséquence que d’appauvrir encore plus de « sans » : sans travail, sans logement, sans revenu…

Pourtant, un autre monde est possible ! Sud et Solidaires, proposent des solutions alternatives comme la réduction du temps de travail et la construction d’un statut du salariat avec continuité des droits : assurance chômage, maladie, retraite et autres protections sociales…

C’est à nous à décider, et non aux capitalistes !

Contre cette nouvelle attaque antisociale, Sud Solidaires appellent partout en France à l’action le 14 février prochain.

Le communiqué Solidaires

Des chiffres et des maux : 4 millions de tonnes de textile jetés par an !

Avec des campagnes de sensibilisation, les Français-es ont pris conscience du gaspillage alimentaire. Mais le gaspillage textile existe lui aussi et les enjeux sont tout aussi importants. En Europe, ce sont 4 millions de tonnes de textile jetés par an !

En France, un adulte, achète environ 30 kg de textiles par an et seulement 2,5 kg par an et par personne sont recyclés. Le relais trie, revend, recycle 1/3 du rebut de l’Hexagone cela correspond à 220 000 tonnes déposées dans des bornes par les particuliers.

Contrairement à l’alimentaire, les enseignes de vêtements ne veulent pas donner les vêtements et certaines d’entre elles brûlent les non-vendus afin de préserver leur marché et leur image de marque alors qu’il faudrait d’urgence réduire les effets néfastes de ces déchets sur l’environnement.

Sud et Solidaires continueront de s’engager pour l’écologie afin de lutter contre le capitalisme, contre cette société de surconsommation et pour que ces deux fléaux n’influent plus sur le changement climatique et préservent toujours la qualité de vie des populations. Gros enjeu lorsque l’on sait que l’habillement est au deuxième rang mondial en matière d’impact sur l’environnement.

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