Vendredi 2 février 2018 - Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Nouvel accord égalité professionnelle d’Orange
  • GPEC Orange : Stop au baratin et à l’enfumage !
  • Rupture Conventionnelle collective chez Téléperformance ?
  • Après la victoire... le 10 février, toutes et tous à NDDL !
  • Nos droits : Forfait jours, nombre de jours de repos 2018

L'humeur du jour

Édito : Nouvel accord égalité professionnelle d’Orange

Le nouvel accord égalité professionnelle d’Orange vient d’être signé par toutes les organisations syndicales.

Dans un premier temps, la direction voulait jouer la prudence en ne fixant pas vraiment d’objectifs trop contraignants...


Il a donc fallu du temps, notre détermination... pour qu’au final, les engagements deviennent plus ambitieux, notamment sur les recrutements et l’évolution de la carrière des femmes.

Sud sera vigilant sur l’application et le respect de cet accord, il ne peut y avoir une véritable politique sociale sans égalité réelle entre les femmes et les hommes.

Le communiqué Sud


GPEC Orange : Stop au baratin et à l’enfumage !

Dans le droit-fil de « la macronite aiguë », la direction veut déconstruire les avancées obtenues au fur et à mesure des années par les syndicats. Elle annonce un long tunnel de réunions de négociation, en usant d’un charabia d’entreprise pour présenter des concepts qui masquent la réalité. Ceci pour ne pas parler de la baisse constante des emplois : de 2004 à 2025, le groupe aura perdu la moitié de ses effectifs. En fait, le plan Next ne s’est jamais arrêté !

Rien non plus, sur la dégradation des qualifications, de nos savoir-faire (le référentiel métiers va passer de plus de 400 métiers à une centaine), et sur la mise en place de la polyvalence accrue qui entraînent une augmentation des risques psycho-sociaux partout dans les services.

Elle laisse les organisations syndicales s’exprimer, mais ne tient pas compte de leurs premières propositions pour engager des dispositions plus favorables que précédemment.
La direction voudrait « simplifier » et regrouper d’autres accords dans la GPEC comme les accords « intergénérationnel » et « reconnaissance de compétences »… Elle veut surtout faire à sa guise et souscrire à un minimum de dispositions les moins contraignantes possibles.

Mais ça ne va pas le faire. Sud propose de constituer un front syndical commun le plus large possible pour contraindre la direction à revoir radicalement sa façon de négocier. Comme pour les accords Égalité Professionnelle et Transformation Numérique qui avaient achoppé, car la direction restait butée sur sa logique destructrice, elle avait été obligée de relancer un cycle de réunion pour amender en faveur des salarié-es.

Comme à son habitude, Sud prendra le temps qu’il faudra pour revendiquer et défendre l’emploi, la pérennité des métiers et leurs développements dans le groupe Orange… Sud ne se laissera pas embringuer par le délire et verbiages de la direction !


Rupture Conventionnelle collective chez Téléperformance ?

Alors que le groupe de gestion d’appels Téléperformance performe dans ces chiffres, dans la lignée de 2016, il confirme pour 2017 l’atteinte de ses objectifs financiers annuels, avec un accroissement du chiffre d’affaires supérieure ou égale à 7 %.

Annoncerait-il de nouvelles créations d’emplois ?

Non ! Et c’est bien ça le paradoxe, Téléperformance étudie la signature d’une rupture conventionnelle collective (RCC), permise par les ordonnances Macron pour supprimer 240 postes ! L’entreprise prend le prétexte d’une baisse des activités chez les opérateurs des télécoms pour proposer ce plan, alors qu’elle a enregistré une année record !

Téléperformance est contente du cadeau des ordonnances Macron, qui, pour soit-disant « relancer l’emploi », lui offre la possibilité de licencier en masse et d’embaucher illico des travailleurs précaires à moindre coût.
La mise en place de RCC nécessite un accord signé par des syndicats représentant au moins 50 % du personnel. Les négociations entre la direction et les représentant-es des salarié-es ont débuté le 30 janvier.

Sud suivra de très près le déroulement des évènements et continuera toujours de s’opposer contre un système capitalistique qui n’a de cesse de « taper » et d’appauvrir toujours les mêmes, les salarié-es, qui, comme ceux de Téléperformance participent aux si bons résultats de l’entreprise…

Le tract Sud
Le communiqué Sud


Après la victoire... le 10 février, toutes et tous à NDDL !

Le 9 février, la Déclaration d’Utilité Publique du projet d’aéroport à NDDL aura 10 ans. Le gouvernement, à l’issue de la médiation nommée il y a 6 mois, a enfin décidé d’abandonner ce projet mortifère, cette date marquera la fin officielle de la Déclaration d’Utilité Publique.

Après des décennies de luttes sur NDDL, Il est impératif de converger ensemble, pour poser les prochains jalons de l’avenir de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et pour montrer notre solidarité vis-à-vis des diverses résistances contre les projets destructeurs et autres grands projets inutiles, dont les luttes sont en cours : Bure, Roybon...

Sud et Solidaires appellent donc à se retrouver sur la ZAD le 10 février pour fêter cette victoire et réaffirmer notre volonté collective que la ZAD reste un espace d’expérimentation sociale en dehors du monde marchand.

Avec Sud
Avec Solidaires


Nos droits : Forfait jours, nombre de jours de repos 2018

Les salarié-es qui sont au forfait en jours travaillent un certain nombre de jours dans l’année. Afin de ne pas dépasser le nombre de jours travaillés fixé dans leur convention, ils bénéficient de jours de repos qui varient d’une année sur l’autre notamment en raison des jours fériés qui tombent des dimanches ou des jours déjà non travaillés.

Avec la mise en place de la journée de solidarité, ce nombre de jours travaillés dans l’année est de 218 jours. C’est-à-dire que l’on déduit des 365 jours de l’année 2018 :
- les samedis et dimanches  ;
- les congés payés (jours ouvrés)  ;
- les jours fériés qui tombent un jour travaillé.

L’employeur doit comptabiliser les jours travaillés (et pas seulement les jours de congés et de réduction du temps de travail). Un registre des jours travaillés doit être à la disposition de l’inspection du travail. L’employeur doit aussi consulter le Comité d’Établissement sur les modalités de suivi de la charge de travail des salarié-es concerné-es.

En savoir plus

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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