Vendredi 22 décembre 2017 - Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : La croissance pour Orange, c’est des augmentations salariales et des embauches !
  • GPEC Orange… On veut nettoyer !
  • C’est pas Net
  • Le droit du travail démantelé au détriment de l’emploi en Europe
  • Des chiffres et des maux : depuis 1980, les écarts de richesses se creusent !

L'humeur du jour

Édito : La croissance pour Orange, c’est des augmentations salariales et des embauches !

Stéphane Richard se félicite que le Groupe ait retrouvé une dynamique de croissance. Ce redécollage doit profiter aux salarié-e-s avant les actionnaires.

C’est pourquoi, pour Sud, la prochaine négociation sur les salaires aura comme base au minimum une augmentation de +8% qui est celle ayant été appliquée au dividende.

Et pour poursuivre cette croissance affichée, le Groupe doit embaucher. Aussi bien dans le remplacement des départs que pour pourvoir les emplois des nouveaux secteurs (banque, cybersécurité, internet des objets, …). Ainsi, le Groupe sera à même de se positionner profitablement face aux marchés à conquérir et répondre favorablement aux attentes des client-e-s.

Comme Orange va mieux, il faut :

- en finir avec la rigueur salariale, car les salarié-e-s ont droit à la reconnaissance du fruit de leur travail

- embaucher et former pour créer encore plus de valeur afin d’assurer l’avenir de l’entreprise.

Le tract Sud


GPEC Orange… On veut nettoyer !

Nettoyer pour plus de simplification, c’est le leitmotiv de toutes les négociations du moment au sein d’Orange. En clair, un accord sur juste le légal et rien que le légal… Cela signifierait-il donc que des dispositifs plus favorables ne pourraient plus figurer dans ce nouvel accord, pour plus de droits garantis aux salarié-es d’Orange ? Et dans son ambition de tout simplifier, au détour d’une question, on apprend même qu’Orange revoit l’ensemble du référentiel métier de l’entreprise, soit 396 métiers pour aboutir à une centaine, sans dialogue social !

Pour conclure, Orange ne souhaite pas faire de la GPEC une base incrémentée de CDI interne et externe (sous-traitance, intérim…), mais plutôt de donner un éclairage fin et régulier sur la stratégie 2025… Bon encore beaucoup de flous et un bilan de GPEC à minima, ou seuls les chiffres déjà connus dans l’entreprise, sont ressortis : effectifs, TPS, départs…. Mais aucune analyse qualitative des dispositifs de l’ancienne version.

Pour Sud, la GPEC doit bien évidemment être une émanation de la stratégie de l’entreprise, donnant une réelle vision de l’employabilité d’aujourd’hui et demain, avec un accompagnement optimum et de qualité (formation, savoirs...) pour toutes et tous. Elle doit embarquer tous les salarié-es de l’entreprise ou au service de l’entreprise et prévoir des dispositifs d’accompagnement et reconnaissance de ces salarié-es : embauches, formation, dispositif senior, mesures jeunes, parcours femmes, accompagnement des mobilités… et tout cela, en faisant en sorte de maintenir l’emploi et les compétences sur l’ensemble du territoire.


C’est pas Net

La neutralité du Net est très menacée par la décision le 14 décembre de l’autorité de régulation des Etats Unis.

Stéphane Richard, de son côté, appelle à une décision semblable en Europe.

Le bien commun des communications ne doit pas être soumis aux moyens financiers des un-es ou des autres et son développement doit être coordonné par les Etats dans l’intérêt des populations.

Sud se battra avec toutes les associations qui, comme la Quadrature du Net, s’opposent à toutes les discriminations contre le droit à la communication sur le Net.

Le communiqué de Sud
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Le droit du travail démantelé au détriment de l’emploi en Europe

Depuis des années, les réformes s’empilent en France et ailleurs en Europe pour soi-disant améliorer l’accès au plein emploi !

Près de 450 modifications législatives "imposées" en dix ans au sein de l’Union européenne. C’est notamment le cas en France, avec les lois "Macron" 1 et 2 qui conduisent à la fin de la hiérarchie des normes.

L’article que l’on vous propose en lien de Bastamag montre bien le fait que le chômage ne baisse pas au sein de l’UE, mais que ces réformes structurelles tout au contraire, modifient et affaiblissent profondément la structure de l’emploi. C’est la fin du CDI au profit de la précarité, c’est plus de facilité pour licencier, c’est la baisse des salaires généralisée par le temps partiel…

Bref toutes ces lois qui alourdissent le code du travail au lieu de le simplifier, reviennent sur nombre d’acquis des luttes du XXème siècle et donnent plus d’outils au patronat pour augmenter le rendement du capital. Tout cela en grignotant la part du salariat.

Ce constat n’étonnera guère et nous renforce dans les luttes en cours pour limiter l’impact de la loi travail 2. Les richesses doivent revenir à ceux et celles qui les produisent !

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Des chiffres et des maux : depuis 1980, les écarts de richesses se creusent !

Selon le dernier rapport, les inégalités de revenus ont augmenté dans toutes les régions du monde depuis 1980, mais « à des rythmes différents » selon les pays. Augmentations rapides en Amérique du Nord, en Chine, en Inde et en Russie, mais plus modérées en Europe. Ainsi, l’Europe est aujourd’hui la région la moins inégalitaire et le Moyen-Orient la plus inégalitaire.
Dans le même temps, les détenteurs de patrimoine privé se sont enrichis, tandis que les États se sont appauvris. Cherchez l’erreur !

La mondialisation et l’explosion du commerce international, le chômage de masse, ont sans doute joué un rôle dans la hausse de ces inégalités, mais c’est surtout l’évolution des politiques publiques, en particulier fiscales, d’éducation, de salaires, de santé et de gouvernance des entreprises, qui les ont accrues.

Et ce ne sont, ni la dernière réforme fiscale aux Etats-Unis, ni en France, qui vont dans le sens de plus de progressivité fiscale, bien au contraire. On continue sur une logique consistant à accorder aux plus aisés des taux d’imposition dérogatoires, alors que la classe moyenne, elle, ne bénéficie pas de tels avantages. Pourtant, la progressivité fiscale est un outil extrêmement puissant pour lutter contre l’explosion des inégalités au sommet de la pyramide sociale.

Pour Sud, réduire les inégalités par une redistribution fiscale accrue et des services publics puissants n’est en rien une utopie, c’est une nécessité !

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Synthèse du rapport en français

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
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