Vendredi 8 décembre 2017 - Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Arrêt des poursuites pénales en Grèce contre Stéphan Pélissier
  • Entretien « Barack-Richard » à 400 000€ de l’heure !
  • Big Data, le pays des "raters"
  • Touche pas à mon APL !!!
  • Nos droits : GIPA, qui y a droit ?

Votre mobile

En complément du site web fédéral et d’intranet, la fédération propose des informations plus courtes plus locales, accessibles depuis votre mobile.

SUD sur votre mobile

Inscrire un-e ami-e

Vous pouvez aussi inscrire à cette lettre électronique de SUD un-e ami-e en cliquant ici !

Voir les lettres précédentes

Toutes les lettres sont disponibles sur le site public de SUD en cliquant ici




Édito : Arrêt des poursuites pénales en Grèce contre Stéphan Pélissier

En 2015, ce Français originaire d’Albi a tenté d’aider ses beaux-parents, sa belle-sœur et son beau-frère à passer de Grèce en Italie en les rejoignant sur place en voiture pour organiser un trajet en ferry. Ces derniers venaient en effet de traverser la Méditerranée dans des conditions extrêmement périlleuses, afin de trouver refuge en France, auprès de leur fille, de Stéphan et de leurs enfants. Malheureusement, la tentative échoue. Les autorités grecques contrôlent les cinq passagers et les placent en garde à vue. Tous seront finalement libérés.

Le 29 novembre dernier, Stéphan Pélissier s’est vu condamner à 7 ans de prison ferme ou une amende de 12 775 euros par la justice grecque pour avoir porté secours à sa belle-famille fuyant la guerre en Syrie.

Avant même le procès, Stéphan Pélissier avait interpellé le gouvernement français, puis lancé une pétition pour que la France intercède en sa faveur pour un procès équitable… Sans réponse ou réaction de l’État !

Aujourd’hui, Stephan demande à l’État français d’intervenir pour "un arrêt immédiat des poursuites ou, a minima, un transfert de son procès en France". En attendant des réactions, il a lancé une pétition en ligne, ainsi qu’une cagnotte pour l’aider à payer sa lourde amende.

Sud appelle à soutenir Stéphan et dénonce ici l’acharnement des autorités grecques à le considérer comme un passeur. Nous demandons l’intervention de l’État français, afin de stopper cette mascarade de procès.

Le tract Solidaires
La pétition à signer
La cagnotte


Entretien "Barack-Richard" à 400 000€ de l’heure !

Stéphane Richard sait faire campagne pour sa réélection à un troisième mandat à la tête d’Orange, c’est le moins qu’on puisse dire !

C’est un joli « coup de com » qu’il a réalisé par l’entremise du cercle fermé des Napoléons en réalisant un entretien à Paris le 2 décembre dernier, avec Barack Obama dont la parole est rare.

Il est clair que la rencontre avec « Barack » ne suffira pas à elle seule, à valider sa réélection, mais Stéphane Richard a offert une belle opportunité au Président Macron, qui a rencontré à son tour, l’ex-président américain lors de sa venue à la capitale. Pour rappel avec 23% d’actions Orange détenues par l’Etat, cet échange de bon procédé pourrait « attendrir » la position du président de la République qui avait aussi en tête d’autres élu-es à placer à la tête d’Orange.

Mais à quel prix la petite entrevue ? Si l’on en croit Le Canard enchaîné, il semblerait que cela ai coûté la « modique » somme de 400 000€ à Orange, l’entreprise a démenti en expliquant qu’il y a eu d’autres contributeurs…Pour Sud et Solidaires, si des sommes aussi énormes ont été supportées par Orange pour une heure d’entrevue et faire le buzz ce n’est pas raisonnable, nous regrettons que le PDG d’Orange n’ait pas choisi de mettre cette somme dans l’emploi, la reconnaissance des salarié-es, pour combattre les inégalités de salaires, le handicap….

En savoir plus


Big Data, le pays des "raters"

Le domaine du Big Data est toujours présenté comme très attractif en terme d’emploi ; on y parle de nouveaux talents, de profils rares, dotés de diplômes de différents horizons et bénéficiant d’une bonne rémunération, etc.

Mais il y a d’autres métiers bien moins connus et bien moins prestigieux. Celles et ceux qui occupent ces emplois, travaillent dans l’ombre. Ce sont les « raters » les tâcherons du Big Data. Payé-es à 13,90€ l’heure pour des tâches qui sont chronométrées à la seconde près. Ils complètent, facilitent ou évaluent le « travail » des algorithmes. Il y a des étudiant-es, des homeworkers, et beaucoup sont précaires et viennent des cinq continents, mais on ne sait pas combien ils sont ni qui ils sont vraiment.

C’est tout un pan entier de personnes qui travaillent dans ce secteur qui ne connaît pas le salariat, où il n’y a aucun droit social, où il n’y a aucune réglementation. Il s’agit d’une véritable zone sans contrôle et où l’exploitation est de fait tranquillement tolérée.

Sud et Solidaires portent des revendications contre les abus et se bat pour que personne ne soit sans droit.

En savoir plus


Touche pas à mon APL !!!

Samedi 9 décembre est la date de manifestations nationales de la coalition « Vive l’APL ».
Pourquoi cette manifestation ? Tout simplement pour lutter contre les scandaleuses mesures déloyales du gouvernement qui s’attaque aux APL (Allocation Pour Logement) et qui concerne 6,5 millions de locataires !

En supprimant 5€ d’allocation logement depuis octobre, en projetant une diminution de 5€ dans un an, en prévoyant dès 2019 de retirer 60€ par allocataire, le gouvernement s’attaque sans vergogne aux citoyen-nes français-es les plus vulnérables.

Pour Sud et Solidaires, c’est le modèle économique du logement qui est menacé avec des conséquences graves pour tous les locataires et les mal-logé-es. Aller « racketter » les plus pauvres et donner aux plus riches, c’est la devise du gouvernement Macron ! Quand on pense qu’un cadeau de 3,2 milliards d’euros va être fait aux plus fortuné-es des fortuné-es avec la réforme de l’ISF il y a de quoi hurler à l’injustice sociale !
Alors le 9 décembre, on manifeste !!!

Le tract Solidaires
Signez la pétition


Nos droits : GIPA, qui y a droit ?

Créée en 2008, la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA), est une indemnité individuelle versée aux fonctionnaires dans le but de compenser une perte de pouvoir d’achat. Reconduite systématiquement depuis 10 ans et non revalorisée depuis 2011, elle sera versée sur la paie de décembre.

Son montant résulte d’une comparaison entre l’évolution du Traitement Indiciaire Brut (TIB) de l’agent sur une période de référence de 4 ans et l’évolution de l’indice des prix à la consommation (hors tabac) sur la même période. Si le TIB a évolué moins vite que l’inflation, l’agent a droit à une compensation : c’est l’indemnité de GIPA, d’un montant brut équivalent à la perte de pouvoir d’achat.


À l’évidence, lorsque le gouvernement a besoin de faire des coupes budgétaires, la fonction publique a bon dos : 10 ans de gel d’indice, augmentation de la CSG…
 Le dispositif GIPA est une mesure de plus qui accompagne ces restrictions budgétaires, puisqu’elle ne s’applique qu’au seul traitement indiciaire sans prendre en compte les primes. Et pour couronner le tout, l’État assume le fait qu’une promotion du fonctionnaire intervenue dans ce laps de temps (4 ans de référence), pourrait servir à compenser la perte du pouvoir d’achat lié à l’inflation. Du coup, une promotion pour rien !

Pour Sud, il faut que tout cela cesse ! Notre solution : réévaluer la valeur du point d’indice des fonctionnaires, chaque année.

Le tract Solidaire
Le Décret d’application
Le Guide du personnel Sud, sur la GIPA

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
Cette lettre d’information est hebdomadaire. Vous pouvez vous y inscrire et ainsi vous la recevrez directement.
Envoyez un courriel pour recevoir cette newsletter
Si vous souhaitez ne plus y être abonné vous désinscrire