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  • Édito : Sexisme et harcèlement, état d’urgence !
  • Oh le compte n’y est pas !
  • Votons Sud au CA d’Orange !
  • Les gros opérateurs telecoms, furax !
  • Pour la relaxe des 9 prévenu-es de Poitiers dont 2 militant-es de Solidaires 86
  • Des chiffres et des maux : 500

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Édito : Sexisme et harcèlement, état d’urgence !

C’est une « bombe à fragmentation » qui est tombée ces derniers jours sur les réseaux sociaux dans un premier temps, mais aussi dans la société, contre l’une des formes du sexisme : le harcèlement sexuel.

Depuis la déflagration, les témoignages sur des faits de harcèlement, agressions sexuelles ou viols se multiplient en France et exposent aux yeux de tous, une société qui reste toujours profondément marquée par les violences sexistes et sexuelles. Ce qui est à la fois grave et déconcertant, c’est qu’il semble qu’une partie de la population « découvre » cet état de fait.

Et pourtant, voici quelques données chiffrées : chaque année, selon l’Ined (Institut National des études démographiques), au moins une femme de moins de 35 ans sur vingt est victime d’une agression sexuelle. Dans les transports en commun, 100% des femmes disent avoir déjà été harcelées, au travail, une femme sur cinq. La majorité des cas de harcèlement ou d’agression ont lieu dans la famille ou au travail !

Dans l’affaire dite « Weinstein » qui concerne des actrices, c’est du milieu du travail dont il s’agit !

Ce qui est révoltant, c’est que lorsque les femmes portent plainte, plus de la moitié des procédures pour harcèlement sexuel fait l’objet d’un classement sans suite ! En 2014, 30 000 femmes ont sauté le pas et osé déposer plainte en gendarmerie ou commissariat pour violences sexuelles. Moins de 7 000 de ces plaintes ont abouti à des condamnations, dont un quart pour viol, le reste pour harcèlement ou agression.

Ces chiffres non-exhaustifs sont le reflet de politiques pénales très peu orientées sur la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes dans le cadre du travail ou ailleurs.

Il faut, sur les violences sexuelles, une mobilisation publique d’ampleur (équivalente à ce que l’on a pu voir sur la sécurité routière par exemple) avec un engagement fort et ferme pour lutter contre les stéréotypes et les habitudes sociales qui excusent le viol ou les comportements qui le tolèrent ; mais aussi du harcèlement au travail, dans la rue, des agressions sexuelles, des insultes sexistes…

Sud, Solidaires se battra toujours pour les femmes, auprès des femmes pour lutter chaque jour, coûte que coûte, contre les violences qui leur sont faites.

Le communiqué Solidaires


Oh le compte n’y est pas !

La signature du nouvel accord portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes d’Orange SA était prévue le 23 octobre 2017, elle a été reportée à la dernière minute.

Sud, mais également plusieurs organisations syndicales étaient déçues du bilan de l’accord de 2014 avec une application très insuffisante. L’exigence sur ce nouvel accord est donc forte avec des engagements qui devront permettre l’évolution de la situation et du nombre des femmes dans l’entreprise.

Les accords d’Orange pèsent au niveau des entreprises, ils servent d’exemple. Cela impose la nécessité d’être ambitieux dans les objectifs et dans les moyens pour parvenir à une égalité réelle entre les femmes et les hommes.

La copie ne convient pas et Sud exige la poursuite de la négociation.

Le communiqué Sud


Votons Sud au CA d’Orange !

Du 7 au 9 novembre les salarié-es français-es d’Orange et ses filiales vont élire les 3 représentant-es du personnel au CA d’Orange.

Au moment où la participation de l’État au capital est menacée, où les objectifs financiers l’emportent sur les intérêts du bien commun des communications, la participation de représentant-es indépandant-es est cruciale.

Les élu-es Sud ont démontré, aujourd’hui et demain, toute leur importance pour informer et agir en faveur des droits des salarié-es et de la population.

Votons Sud du 7 au 9 novembre !

Au CA d’Orange, une voix différente
Tract sud, résultats financiers du 3ème trimestre 2017


Les gros opérateurs telecoms, furax !

31 grands patrons du secteur des télécommunications ont cosigné une lettre ouverte pour dénoncer le futur Code des télécoms européen dont les négociations ont débuté ce mardi : Orange, British Telecom, Telefonica, Telecom Italia et bien d’autres.. Figure parmi ces signataires. L’objectif initial était pourtant largement partagé par tous : doter tous les citoyen-nes européen-nes d’ici 2025 d’une super connexion Internet fixe et mobile, en déployant fibre et 5G à grande vitesse.

Les 31 « mécontents » représentent 26,6 milliards d’euros d’investissement par an, et comptent continuer ainsi, sans encombre des petits nouveaux. D’une seule voix, ils demandent un assouplissement des règles d’investissement afin de créer ce que l’on nomme la « Gigabit Society ». La Commission Européenne avait pris des mesures en 2016, en favorisant le co-investissement dans les réseaux fixes et en souhaitant harmoniser les procédures d’enchères dans les fréquences. Mais début octobre, le Parlement européen a décidé de ne plus accorder autant de libertés aux opérateurs… et souhaite même les contraindre sur certains points.
 


La bataille va donc faire rage dès demain. D’un côté la Commission Européenne, plutôt favorable aux demandes des opérateurs, de l’autre le Parlement européen, hostile à une trop grande liberté. À cela, il faut ajouter les gouvernements qui ne souhaitent pas, pour la majorité, voir des décisions stratégiques d’opérateurs nationaux être dictées par l’Europe…

Au final, on s’aperçoit déjà que la « Giga Society » se fera encore sur la base d’enjeux financiers énormes, des uns et des autres…. On est bien loin des préoccupations d’un accès à un service universel d’égalité d’accès du numérique sur l’ensemble des territoires, à un tarif abordable, et le même pour tous les abonné-es !

En savoir plus


Pour la relaxe des 9 prévenu-es de Poitiers dont 2 militant-es de Solidaires 86

En 2016, lors des manifestations contre la Loi travail, le gouvernement avait choisi de criminaliser les mobilisations en réprimant durement sur tout le territoire les actions engagées.

À Poitiers, suite à une occupation pacifique des voies ferrées en mai 2016, 11 personnes avaient été entendues, connues pour leur militantisme syndical et/ou politique.

Neuf sont aujourd’hui poursuivi-es et convoqué-es au tribunal correctionnel de Poitiers ce 17 novembre. Deux sont des militants de Solidaires, un de Sud éducation et un de SudPtt.

On leur reproche d’avoir pénétré et circulé dans les parties non-publiques d’une gare ! Ils encourent une peine d’un an de prison et une amende chiffrée en millions d’euros.

Aujourd’hui comme hier, il n’est pas acceptable que le gouvernement réponde aux revendications de plus de justice par la force et l’emprisonnement.
Relaxe pour les 9 de Poitiers !

Blog du comité de soutien
Signez la pétition pour la relaxe


Des chiffres et des maux : 500

Chaque année, en France 500 salarié-es meurent au travail.
Le président des riches souhaite simplifier la vie des employeurs et supprimer les Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.

Nos employeurs restent responsables de notre santé au travail, mais, le patronat "pas vu, pas pris" espère noyer dans le futur Comité Social et Économique toutes les conséquences pour la santé au travail de ses objectifs essentiellement financiers. Le rôle très technique des CHSCT, même si son fonctionnement paraît parfois mystérieux, a démontré toute son importance dans la dénonciation des conséquences des directions managériales pour la santé au travail.

C’est grâce à leurs travaux que l’ancien PDG de France Télécom/Orange, Lombard devrait comparaître devant les tribunaux en 2018. Désormais, les patrons sont plus prudents quant au harcèlement moral exercé envers les salarié-es. De la même manière, les CHSCT ont joué un grand rôle dans le retrait des échelles dites PFE à Orange qui ont malheureusement entraîné la mort de JC Lachaux à Aix-en-Provence.

"On ne doit pas perdre sa vie à la gagner" ! Sud et Solidaires vous encouragent à signer la pétition pour le maintien des CHSCT.

La pétition
Les argumentaires Solidaires


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