Vendredi 20 octobre 2017 - Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : L’automne social n’est donc pas terminé… Le plus important reste à venir 
  • Faire du bruit dans les UI !
  • Quand les avancées du numérique fracture…
  • BURE, Il faut stopper le projet d’enfouissement des déchets nucléaires !
  • Des chiffres et des maux : chômage des jeunes, le flop 40 !

L'humeur du jour

Votre mobile

En complément du site web fédéral et d’intranet, la fédération propose des informations plus courtes plus locales, accessibles depuis votre mobile.

SUD sur votre mobile

Inscrire un-e ami-e

Vous pouvez aussi inscrire à cette lettre électronique de SUD un-e ami-e en cliquant ici !

Voir les lettres précédentes

Toutes les lettres sont disponibles sur le site public de SUD en cliquant ici


Édito : L’automne social n’est donc pas terminé…
Le plus important reste à venir !

Après les 12, 21 septembre et 10 octobre, dans toute la France, des manifestations et actions se sont déroulées hier, à l’appel de la CGT et de Sud-Solidaires.

Pour Sud-Solidaires, il ne s’agissait pas de battre des records de participation à l’appel de ces deux seules organisations syndicales, mais de faire de la journée du 19 octobre, une date utile pour agir, informer la population sur les enjeux et travailler à l’unité, à l’amplifier dans les services et les entreprises. Sud et Solidaires veut continuer à mobiliser toutes les victimes d’une politique qui creusent des inégalités dont on découvre chaque jour un peu plus les conséquences désastreuses.

Personne ne gagnera seul !

Pour mener cette lutte et la rendre victorieuse et déboucher sur le retrait des ordonnances et des restrictions budgétaires au plan global comme dans leur application dans les services, Sud-Solidaires proposera la construction dans l’unité la plus large possible d’une journée de grève public/privé, retraité-es et jeunes, dès les premières semaines de novembre, dans les entreprises et les services publics.

Dans les jours et semaines qui viennent, Sud-Solidaires sera à chaque instant disponible et à l’initiative pour construire des fronts unitaires jusqu’au retrait des ordonnances travail.

L’automne social n’est donc pas terminé… Le plus important reste à venir !


Faire du bruit dans les UI !

Sud a eu connaissance des orientations 2018 de la direction nationale du domaine d’intervention technique. Ces documents "tombés du camion" accélèrent la "transformation" des UIs.

La direction veut forcer la diminution des interventions et les réorganisations y compris numériques pour une nouvelle baisse des effectifs.

Des mobilisations collectives locales ont déjà contraint Orange à quelques reculs.

Après des élections CA-CE-DP où les organisations syndicales sont surtout préoccupées de leurs résultats, Sud renouvelle son appel pour qu’ensemble nous organisions une assemblée nationale de tou-tes les salarié-es.

Cette AG numérique devrait permettre à chacun-e des salarié-es de connaître les difficultés communes et déterminer les revendications qui nous rassemblent pour se faire entendre de la direction.

Le tract Sud


Quand les avancées du numérique fracture…

Alors que les technologies numériques continuent de faire des avancées impressionnantes, que l’infrastructure internet s’améliore, que l’usage des outils numériques gagne du terrain, on aurait pu s’attendre à une réduction des écarts dans l’accès et la circulation des informations au sein des pays, des entreprises, des sociétés, or il n’en est rien !

L’ODCE constate que les progrès restent inégaux, que la transformation numérique n’est pas uniforme dans l’ensemble des pays, des entreprises ou des foyers, et qu’elle ne crée donc pas les mêmes opportunités pour tous et toutes.

Il convient d’élargir l’accès aux opportunités qu’offrent les technologies et d’aider les « retardataires » à combler leurs lacunes. Tel est le message de la dernière étude en date de l’OCDE.

En France, on distribue la fibre dans les centres-villes des métropoles et pourtant cent cinquante villages n’ont toujours pas accès au réseau mobile !

Et au final, plus l’économie numérique avance, plus elle agrandit la fracture numérique, ce que Sud dénonce depuis longtemps.

Les déploiements sont dictés par les intérêts économiques et non pas par l’intérêt citoyen. Même si nos politiques commencent à prendre conscience de ce problème, pour Sud, l’investissement public est insuffisant !

En savoir plus


BURE, Il faut stopper le projet d’enfouissement des déchets nucléaires !

CIGEO / Bure est un projet d’enfouissement de déchets nucléaires les plus hautement radioactifs. Il impactera les 3000 prochaines générations.

La dangerosité de ce projet n’est plus à démontrer :
- Ll’IRSN et l’ASN, les deux organismes officiels « gendarmes » du nucléaire remettent en cause, eux aussi,la conception du stockage des déchets…

Pourtant, les opposants au projet doivent faire face à un harcèlement policier incessant et à une répression de plus en plus violente et disproportionnée : déploiement démesuré des forces de « l’ordre » qui utilisent des armes offensives (30 blessés dont deux très grièvement) , perquisitions avec 150 policiers déployés : vitres brisées, portes forcées, saisie de matériel informatique, etc.

Pendant les perquisitions, la solidarité s’est organisée, il y a eu des manifs dans toute la France, et un appel à dons pour racheter le matériel saisi.

C’est pour NOUS TOUS que les opposant-es au projet se battent !

Soyons solidaires, soutenons-les moralement, signons la pétition contre la répression et contre CIGEO, et aidons les militant-es à racheter le matériel dont ils ont besoin pour lutter contre la poubelle nucléaire , il reste 12 jours pour arriver à boucler la cagnotte.


Des chiffres et des maux : chômage des jeunes, le flop 40 !

En quarante ans (1975-2015), le taux de chômage a augmenté de 400% pour les jeunes français-es de 20-24 ans. Les 25-49 et 50-54 ans ne sont pas épargnés pour autant. Le chômage des jeunes surfe sur les plus hautes vagues depuis 2008 date du début de la crise financière. Les gouvernements successifs n’ont jamais permis quelles que soient leurs stratégies (si tenté, qu’ils en eussent une) d’inverser la fameuse courbe du chômage. Les ordonnances Macron ne seront pas une réponse à ce fléau « organisé », car pour Sud, le capitalisme a besoin d’une armée de chômeurs et de précaires pour asseoir son emprise sur le salariat.

Quel avenir et optimisme pour cette jeunesse ? Dans l’impossibilité de se projeter sereinement dans l’avenir sans emploi, car le chômage massif engendre incontestablement au-delà du fait de ne pas trouver sa place dans le milieu professionnel, des difficultés à s’intégrer dans la société tout simplement.

Pour Sud, c’est stop au chantage à l’emploi, aux temps partiels forcés, aux bas salaires qui mettent en concurrence l’ensemble des travailleur-ses.. Pour Sud, le partage du temps de travail, la semaine à 32 heures sans perte de salaire doit être compensé par du recrutement équivalent au temps partagé. C’est déjà une solution… Et si on essayait enfin ce modèle ?

En savoir plus

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
Cette lettre d’information est hebdomadaire. Vous pouvez vous y inscrire et ainsi vous la recevrez directement.
Envoyez un courriel pour recevoir cette newsletter
Si vous souhaitez ne plus y être abonné vous désinscrire